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Démantèlement des installations nucléaires : appliquer les chiffres britanniques au nucléaire français

Communiqué du 1er avril 2006



Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que les chiffres publiés en Grande-Bretagne concernant le démantèlement des installations nucléaires doivent servir de base de calcul pour avoir enfin un ordre d’idée pour la situation française.

La Nuclear decommissionning authority (NDA) a estimé à 100 milliards d’euros le coût du démantèlement de 20 installations britanniques.

En France, il va falloir démanteler :
- les 58 réacteurs nucléaires français qui fonctionnent actuellement
- une dizaine de réacteurs arrêtés (situés à Brennilis, Chinon, St-Laurent, Bugey, Chooz)
- des sites nucléaires géants comme La Hague, Tricastin, Marcoule, Cadarache
- Superphénix (démantèlement en cours, mais loin d’être terminé)

Par comparaison, il apparaît que le coût du démantèlement sera au moins 5 fois supérieur au chiffre britannique, soit la somme inouïe d’environ 500 milliards d’euros (ie : 3300 milliards de francs !)

Qui plus est, cette somme ne couvrira que les opérations de démantèlement et non le coût de la gestion des déchets radioactifs ainsi générés (qui s’ajouteront aux déchets radioactifs produits en fonctionnement par l’industrie nucléaire)

Dans un rapport publié le 26 janvier 2005 la Cour des comptes a établi que « le risque existe, dans le cadre d’une ouverture du capital d’Areva et d’EDF, que les conséquences financières de leurs obligations (…) soient mal assurées et que la charge rejaillisse in fine sur l’Etat » et a expliqué qu’« EDF se doit d’inscrire dès maintenant dans ses comptes la meilleure estimation des dépenses futures, traduisant le plus fidèlement possible les coûts complets de la filière électronucléaire ».

Les plus grandes incertitudes existent aussi concernant les autres opérateurs (AREVA, CEA). Avant d’envisager la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, il est indispensable de faire la vérité sur le coût réel des opérations de démantèlement et de façon générale sur le coût réel du nucléaire.

Cette "opération vérité" devrait d’ailleurs être imposée par la loi sur la transparence nucléaire. Hélas cette dernière, en discussion actuellement à l’Assemblée nationale, est seulement mise en œuvre tenter d’obtenir abusivement la confiance des citoyens dans le seul but de relancer l’industrie nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que les chiffres publiés en Grande-Bretagne concernant le démantèlement des installations nucléaires doivent servir de base de calcul pour avoir enfin un ordre d’idée pour la situation française.

La Nuclear decommissionning authority (NDA) a estimé à 100 milliards d’euros le coût du démantèlement de 20 installations britanniques.

En France, il va falloir démanteler :
- les 58 réacteurs nucléaires français qui fonctionnent actuellement
- une dizaine de réacteurs arrêtés (situés à Brennilis, Chinon, St-Laurent, Bugey, Chooz)
- des sites nucléaires géants comme La Hague, Tricastin, Marcoule, Cadarache
- Superphénix (démantèlement en cours, mais loin d’être terminé)

Par comparaison, il apparaît que le coût du démantèlement sera au moins 5 fois supérieur au chiffre britannique, soit la somme inouïe d’environ 500 milliards d’euros (ie : 3300 milliards de francs !)

Qui plus est, cette somme ne couvrira que les opérations de démantèlement et non le coût de la gestion des déchets radioactifs ainsi générés (qui s’ajouteront aux déchets radioactifs produits en fonctionnement par l’industrie nucléaire)

Dans un rapport publié le 26 janvier 2005 la Cour des comptes a établi que « le risque existe, dans le cadre d’une ouverture du capital d’Areva et d’EDF, que les conséquences financières de leurs obligations (…) soient mal assurées et que la charge rejaillisse in fine sur l’Etat » et a expliqué qu’« EDF se doit d’inscrire dès maintenant dans ses comptes la meilleure estimation des dépenses futures, traduisant le plus fidèlement possible les coûts complets de la filière électronucléaire ».

Les plus grandes incertitudes existent aussi concernant les autres opérateurs (AREVA, CEA). Avant d’envisager la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, il est indispensable de faire la vérité sur le coût réel des opérations de démantèlement et de façon générale sur le coût réel du nucléaire.

Cette "opération vérité" devrait d’ailleurs être imposée par la loi sur la transparence nucléaire. Hélas cette dernière, en discussion actuellement à l’Assemblée nationale, est seulement mise en œuvre tenter d’obtenir abusivement la confiance des citoyens dans le seul but de relancer l’industrie nucléaire.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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Thèmes
 Déchets radioactifs