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Canicule - Dérogations pour quatre centrales nucléaires : un subterfuge pour tenter de cacher la gravité des rejets chimiques et de légionelles

Communiqué du 4 juillet 2006



De façon générale, l’industrie nucléaire est condamnée par le réchauffement climatique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les dérogations permanentes accordées par l’Autorité de sûreté nucléaire à EDF concernant trois centrales nucléaires : Bugey (Ain, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs), Nogent (Aube, 2 réacteurs) et Golfech (Tarn-et Garonne, 2 réacteurs).

En effet, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que 3 de ces centrales (Bugey, Tricastin, Golfech) bénéficient déjà depuis juillet 2004 de dérogations leur permettant de rejeter dans les rivières de l’eau trop chaude au détriment de la protection de l’environnement.

Mais, s’il ne cautionne bien sûr pas les dégâts environnementaux causés par les rejets d’eau chaude, le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que l’Autorité de sûreté nucléaire tente de détourner l’attention de rejets bien plus graves et dangereux occasionnés par les centrales nucléaires :

- les rejets chimiques massifs occasionnés par les centrales nucléaires dans les rivières et qui mettent en danger l’environnement et la santé publique. D’ailleurs, plusieurs centrales nucléaires ont dernièrement bénéficié de modifications de leurs autorisations, pourtant fort récentes, afin de… rendre légales leurs infractions aux rejets chimiques. (*).
Qui plus est, sur le Loire et le Rhône, il n’y a aucune prise en compte du cumul des rejets de plusieurs centrales nucléaires le long de ces fleuves.

- les rejets de légionelles dans l’air par les tours de refroidissement des centrales nucléaires, qui causent un danger mortel pour les riverains. (Voir détails dans les communiqués du Réseau "Sortir du nucléaire" des 3 et 4 juillet 2006). Il est à noter que les produits chimiques utilisés massivement par EDF pour tenter de lutter contre les légionelles occasionnent de nouvelles infractions aux rejets chimiques dans les rivières.

En réalité, force est de constater que c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse. Le réchauffement climatique n’est d’ailleurs pas uniforme et entraîne une aggravation des phénomènes extrêmes comme la tempête de 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant la catastrophe. Les ingénieurs du nucléaire avaient "tout calculé", l’inondation n’était pas possible, et elle a pourtant eu lieu.

Après la tempête de 1999, c’est la canicule de 2003 qui a mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres ont été arrêtés ou ont fonctionné à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins.

Le réchauffement climatique est en marche et, même si les mesures nécessaires étaient immédiatement prises au niveau mondial - ce qui est hélas loin d’être le cas -, le phénomène s’aggraverait encore pendant quelques décennies avant de se ralentir. Donc, c’est inéluctable, les canicules, les sécheresses, les tempêtes… tous les évènements climatiques brutaux vont être de plus en plus fréquents et intenses.

Non seulement les centrales nucléaires ne vont rien empêcher, mais elles vont au contraire être mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie et de catastrophes atomiques. En fin de compte, contrairement à l’idée que la propagande officielle tente d’imposer, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite toutes les centrales nucléaires.

Au lieu de consacrer des milliards d’euros à la construction de réacteurs nucléaires inutiles (EPR et ITER), le gouvernement ferait mieux d’investir dans de véritables mesures de lutte contre les émission de gaz à effet de serre, en particulier l’isolation des bâtiments, la réduction des transports ;, et le développement des énergies renouvelables.

Réseau "Sortir du nucléaire"

(*) Chinon, nouvel arrêté le 17 août 2005 ; St-Laurent, nouvel arrêté le 21 février 2006. Ces arrêtés ont rendu légales de nombreuses infractions aux rejets chimiques !

De façon générale, l’industrie nucléaire est condamnée par le réchauffement climatique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les dérogations permanentes accordées par l’Autorité de sûreté nucléaire à EDF concernant trois centrales nucléaires : Bugey (Ain, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs), Nogent (Aube, 2 réacteurs) et Golfech (Tarn-et Garonne, 2 réacteurs).

En effet, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que 3 de ces centrales (Bugey, Tricastin, Golfech) bénéficient déjà depuis juillet 2004 de dérogations leur permettant de rejeter dans les rivières de l’eau trop chaude au détriment de la protection de l’environnement.

Mais, s’il ne cautionne bien sûr pas les dégâts environnementaux causés par les rejets d’eau chaude, le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que l’Autorité de sûreté nucléaire tente de détourner l’attention de rejets bien plus graves et dangereux occasionnés par les centrales nucléaires :

- les rejets chimiques massifs occasionnés par les centrales nucléaires dans les rivières et qui mettent en danger l’environnement et la santé publique. D’ailleurs, plusieurs centrales nucléaires ont dernièrement bénéficié de modifications de leurs autorisations, pourtant fort récentes, afin de… rendre légales leurs infractions aux rejets chimiques. (*).
Qui plus est, sur le Loire et le Rhône, il n’y a aucune prise en compte du cumul des rejets de plusieurs centrales nucléaires le long de ces fleuves.

- les rejets de légionelles dans l’air par les tours de refroidissement des centrales nucléaires, qui causent un danger mortel pour les riverains. (Voir détails dans les communiqués du Réseau "Sortir du nucléaire" des 3 et 4 juillet 2006). Il est à noter que les produits chimiques utilisés massivement par EDF pour tenter de lutter contre les légionelles occasionnent de nouvelles infractions aux rejets chimiques dans les rivières.

En réalité, force est de constater que c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse. Le réchauffement climatique n’est d’ailleurs pas uniforme et entraîne une aggravation des phénomènes extrêmes comme la tempête de 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant la catastrophe. Les ingénieurs du nucléaire avaient "tout calculé", l’inondation n’était pas possible, et elle a pourtant eu lieu.

Après la tempête de 1999, c’est la canicule de 2003 qui a mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres ont été arrêtés ou ont fonctionné à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins.

Le réchauffement climatique est en marche et, même si les mesures nécessaires étaient immédiatement prises au niveau mondial - ce qui est hélas loin d’être le cas -, le phénomène s’aggraverait encore pendant quelques décennies avant de se ralentir. Donc, c’est inéluctable, les canicules, les sécheresses, les tempêtes… tous les évènements climatiques brutaux vont être de plus en plus fréquents et intenses.

Non seulement les centrales nucléaires ne vont rien empêcher, mais elles vont au contraire être mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie et de catastrophes atomiques. En fin de compte, contrairement à l’idée que la propagande officielle tente d’imposer, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite toutes les centrales nucléaires.

Au lieu de consacrer des milliards d’euros à la construction de réacteurs nucléaires inutiles (EPR et ITER), le gouvernement ferait mieux d’investir dans de véritables mesures de lutte contre les émission de gaz à effet de serre, en particulier l’isolation des bâtiments, la réduction des transports ;, et le développement des énergies renouvelables.

Réseau "Sortir du nucléaire"

(*) Chinon, nouvel arrêté le 17 août 2005 ; St-Laurent, nouvel arrêté le 21 février 2006. Ces arrêtés ont rendu légales de nombreuses infractions aux rejets chimiques !


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