CEA Cadarache

Le laboratoire d’examens des combustibles actifs du CEA a transféré des morceaux de gaine de combustible usé en oubliant de vérifier qu’elles étaient totalement vidées. L’erreur vient d’être découverte alors qu’elle date d’un an.

Le 27 septembre 2018, le CEA a transporté sur son site de Cadarache un colis radioactif sans respecter les règles : certains contrôles préalables n’ont pas été réalisés et l’enveloppe de protection du colis a été abîmée lors du chargement.

Lors du transfert de matières fissiles dans son laboratoire de Cadarache, le Commissariat à l’énergie atomique n’a pas respecté une règle qui vise à réduire le risque de déclenchement incontrôlé d’une réaction nucléaire en chaine.

Un conteneur stocké depuis 1995 par le CEA a été expédié le 7 juin 2017. À réception, il y a été découvert un surplus de 617 grammes d’uranium 235, avec de très sérieuses conséquences pour l’ouverture du conteneur, son transport et le risque de criticité.

Le CEA n’a toujours pas procédé aux contrôles d’étanchéité de cuves ayant contenu des effluents radioactifs liquides qu’il s’était engagé à faire en 2012.

Suite à sa participation au démantèlement de l’atelier de technologie plutonium du CEA à Cadarache, un opérateur a été détecté contaminé en américium 241 lors d’un examen de routine dit anthropogammamétrique le 28 avril 2016. Malgré la détection de contamination de cette personne qui aurait eu (…)

Les valeurs minimales de l’épaisseur de béton entourant les déchets conditionnés dans les colis faiblement irradiants de 870 L et du diamètre externe des colis moyennement irradiants de 500 L ne sont pas cohérentes avec les valeurs définies dans les spécifications d’acceptation de l’INB.

A l’occasion du contrôle d’un conteneur dans le cadre d’un inventaire, le CEA a découvert la présence inattendue de plusieurs enveloppes hydrogénées et de 48 grammes de plutonium.

L’ASN a été informée le 21 avril 2015 par le CEA Cadarache de la violation d’une règle de criticité relative au contrôle avant transfert d’une boîte contenant des matières fissiles entre un puits d’entreposage et un plan de travail de l’installation LECA.

Le CEA a modifié en mars 2013 les valeurs des plages de dépression entre la cellule de répartition des déchets et les locaux adjacents à la suite de l’identification d’un risque relatif à la dispersion de matières radioactives et à la contamination sur certains postes de travail. Le CEA a par la (…)