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Nos communiqués de presse

Blocage du « train d’enfer » : les violences policières resteraient impunies ?

Communiqué du 8 décembre 2010




Ce mercredi 8 décembre se tient à Caen le procès de 7 militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires), accusés « d’entrave à la circulation ferroviaire » suite au blocage pacifique, le 5 novembre 2010, d’un train de déchets hautement radioactifs. Lors de l’évacuation des voies, certains policiers ont commis de graves violences contre ces activistes : insultes, provocations, humiliations, traumatismes et blessures graves (tendons sectionnés et brûlures au 2ème et 3ème degrés, nécessitant opérations chirurgicales et greffe de peau).

En toute logique, les victimes de ces scandaleuses violences policières ont porté plainte. Mais elles ont appris, à la veille de leur procès, que cette plainte était classée sans suite par le Procureur. Les lanceurs d’alerte non-violents se retrouvent donc devant la justice, mais les policiers qui les ont blessés ne sont pas inquiétés. Une fois de plus, le lobby nucléaire peut agir en toute impunité et contrevenir à la loi, en comptant sur la collaboration active de la police et de la justice.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme son soutien total au GANVA, auteur d’une action non-violente salutaire et légitime. Tout au long du trajet du « train d’enfer », la police, la SNCF et les autorités se sont pliées aux diktats d’AREVA. Le classement sans suite de la plainte du GANVA est une provocation intolérable. Il ne stoppera en aucune façon la lutte contre la répression scandaleuse des militants antinucléaires. Pour François Mativet, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : « la répression et les violences totalement inacceptables dont ont été victimes les militants du GANVA ne sont que le reflet d’un système mafieux, protégé par les autorités. Elles montrent la volonté des pouvoirs publics de diaboliser les actions de désobéissance civile contre le nucléaire, et d’effrayer les opposants. Ce type d’action dérange car il permet de lever le voile sur les mensonges d’AREVA. »

Nous attendons de la justice qu’elle fasse son travail en toute indépendance. Nous demandons avec la plus grande fermeté que toute la lumière soit faite sur ces violences policières révoltantes, et que leurs auteurs soient jugés au plus vite.

Contacts presse

- François Mativet 06 03 92 20 13
- Laura Hameaux 06 85 23 05 11
- Contact anglophone : Steven Mitchell +33 (0)952 495 022


Ce mercredi 8 décembre se tient à Caen le procès de 7 militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires), accusés « d’entrave à la circulation ferroviaire » suite au blocage pacifique, le 5 novembre 2010, d’un train de déchets hautement radioactifs. Lors de l’évacuation des voies, certains policiers ont commis de graves violences contre ces activistes : insultes, provocations, humiliations, traumatismes et blessures graves (tendons sectionnés et brûlures au 2ème et 3ème degrés, nécessitant opérations chirurgicales et greffe de peau).

En toute logique, les victimes de ces scandaleuses violences policières ont porté plainte. Mais elles ont appris, à la veille de leur procès, que cette plainte était classée sans suite par le Procureur. Les lanceurs d’alerte non-violents se retrouvent donc devant la justice, mais les policiers qui les ont blessés ne sont pas inquiétés. Une fois de plus, le lobby nucléaire peut agir en toute impunité et contrevenir à la loi, en comptant sur la collaboration active de la police et de la justice.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme son soutien total au GANVA, auteur d’une action non-violente salutaire et légitime. Tout au long du trajet du « train d’enfer », la police, la SNCF et les autorités se sont pliées aux diktats d’AREVA. Le classement sans suite de la plainte du GANVA est une provocation intolérable. Il ne stoppera en aucune façon la lutte contre la répression scandaleuse des militants antinucléaires. Pour François Mativet, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : « la répression et les violences totalement inacceptables dont ont été victimes les militants du GANVA ne sont que le reflet d’un système mafieux, protégé par les autorités. Elles montrent la volonté des pouvoirs publics de diaboliser les actions de désobéissance civile contre le nucléaire, et d’effrayer les opposants. Ce type d’action dérange car il permet de lever le voile sur les mensonges d’AREVA. »

Nous attendons de la justice qu’elle fasse son travail en toute indépendance. Nous demandons avec la plus grande fermeté que toute la lumière soit faite sur ces violences policières révoltantes, et que leurs auteurs soient jugés au plus vite.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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