Au G8, les dirigeants préfèreront-ils sauver le nucléaire ou les populations ?
Communiqué du 26 mai 2011
Nicolas Sarkozy, sauveur du nucléaire à tout prix
Vingt jours seulement après la catastrophe de Fukushima, Nicolas
Sarkozy s’est rendu au Japon, pour prouver au monde entier que même
un accident majeur ne saurait entamer sa détermination à soutenir
l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, il a mis la sûreté nucléaire à
l’ordre du jour de ce G8, espérant sans doute que quelques
déclarations sur la sûreté suffiraient à sauver l’avenir du
nucléaire.
Alors qu’au Japon déjà plus de 100 000 personnes ont été déplacées
et que des évacuations massives seraient nécessaires (1), que des
récoltes sont interdites du fait de la hausse du taux de césium 134
et 137 à plus de 100 km au sud de Tokyo, que la pollution
radioactive continue et que des enfants sont exposés à des doses de
radioactivité colossales, l’attitude de M. Sarkozy est
profondément indécente.
Un G8 rétrograde
Parmi les participants à ce G8, seront présents pas moins de trois
Etats qui doivent ou ont dû gérer les conséquences d’accidents
nucléaires sur leur territoire : le Japon bien sûr, mais aussi les
Etats-Unis et la Russie (dont certaines régions subissent encore les
retombées des accidents de Tchernobyl et Mayak). Comment peut-on se
contenter de quelques "stress tests" et de maintenir le statu quo ?
Combien d’accidents faudra-t-il encore avant que les "maîtres du
monde" ne réagissent ?
A l’heure où l’Allemagne accélère la sortie du nucléaire, où
l’Italie gèle ses projets et où la Suisse décide de ne pas
renouveler ses réacteurs, c’est bien la transition vers un futur
sans nucléaire qui devrait être à l’ordre du jour. La meilleure
façon d’assurer la sûreté reste encore de se passer de l’atome !
Priorités : fermer les centrales, protéger les enfants !
M. Naoto Kan, premier ministre japonais, a déclaré le 25 mai au
Financial Times qu’il n’y aurait probablement plus jamais de
construction de réacteurs nucléaires dans son pays. Le Réseau
"Sortir du nucléaire" l’encourage à s’opposer fermement aux projets
de M. Sarkozy pour sauver le nucléaire et à poursuivre dans la voie
déjà prise avec la fermeture de la centrale d’Hamaoka.
Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" exhorte M. Kan à
rabaisser à 1 mSv (millisievert) par an le seuil
maximal d’exposition aux radiations pour les enfants dans les
territoires contaminés, et à annuler la norme de 20 mSv tolérée
depuis le 11 mars 2011. Il est inacceptable que des enfants, dont
l’organisme est particulièrement vulnérable, soient ainsi
sacrifiés en étant exposés à la même dose que des travailleurs du
nucléaire.
En France, plus de 20 000 personnes ont déjà signé la pétition
soutenant cette demande des associations environnementales et de
parents japonais https://www.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=petition-japon
(1) En se basant sur un seuil maximal
d’exposition aux radiations que nous estimons beaucoup trop
élevé, l’IRSN recommande l’évacuation de 70 000 personnes. <a
href="https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20110523_Gestion_radiologique_territoires_contamines_Fukushima-Rapport_IRSN.aspx"
>> Lire le communiqué de l’IRSN
Contact presse :
François Mativet - 06 03 92 20 13
Charlotte Mijeon - 06 75 36 20 20
Nicolas Sarkozy, sauveur du nucléaire à tout prix
Vingt jours seulement après la catastrophe de Fukushima, Nicolas
Sarkozy s’est rendu au Japon, pour prouver au monde entier que même
un accident majeur ne saurait entamer sa détermination à soutenir
l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, il a mis la sûreté nucléaire à
l’ordre du jour de ce G8, espérant sans doute que quelques
déclarations sur la sûreté suffiraient à sauver l’avenir du
nucléaire.
Alors qu’au Japon déjà plus de 100 000 personnes ont été déplacées
et que des évacuations massives seraient nécessaires (1), que des
récoltes sont interdites du fait de la hausse du taux de césium 134
et 137 à plus de 100 km au sud de Tokyo, que la pollution
radioactive continue et que des enfants sont exposés à des doses de
radioactivité colossales, l’attitude de M. Sarkozy est
profondément indécente.
Un G8 rétrograde
Parmi les participants à ce G8, seront présents pas moins de trois
Etats qui doivent ou ont dû gérer les conséquences d’accidents
nucléaires sur leur territoire : le Japon bien sûr, mais aussi les
Etats-Unis et la Russie (dont certaines régions subissent encore les
retombées des accidents de Tchernobyl et Mayak). Comment peut-on se
contenter de quelques "stress tests" et de maintenir le statu quo ?
Combien d’accidents faudra-t-il encore avant que les "maîtres du
monde" ne réagissent ?
A l’heure où l’Allemagne accélère la sortie du nucléaire, où
l’Italie gèle ses projets et où la Suisse décide de ne pas
renouveler ses réacteurs, c’est bien la transition vers un futur
sans nucléaire qui devrait être à l’ordre du jour. La meilleure
façon d’assurer la sûreté reste encore de se passer de l’atome !
Priorités : fermer les centrales, protéger les enfants !
M. Naoto Kan, premier ministre japonais, a déclaré le 25 mai au
Financial Times qu’il n’y aurait probablement plus jamais de
construction de réacteurs nucléaires dans son pays. Le Réseau
"Sortir du nucléaire" l’encourage à s’opposer fermement aux projets
de M. Sarkozy pour sauver le nucléaire et à poursuivre dans la voie
déjà prise avec la fermeture de la centrale d’Hamaoka.
Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" exhorte M. Kan à
rabaisser à 1 mSv (millisievert) par an le seuil
maximal d’exposition aux radiations pour les enfants dans les
territoires contaminés, et à annuler la norme de 20 mSv tolérée
depuis le 11 mars 2011. Il est inacceptable que des enfants, dont
l’organisme est particulièrement vulnérable, soient ainsi
sacrifiés en étant exposés à la même dose que des travailleurs du
nucléaire.
En France, plus de 20 000 personnes ont déjà signé la pétition
soutenant cette demande des associations environnementales et de
parents japonais https://www.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=petition-japon
(1) En se basant sur un seuil maximal
d’exposition aux radiations que nous estimons beaucoup trop
élevé, l’IRSN recommande l’évacuation de 70 000 personnes. <a
href="https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20110523_Gestion_radiologique_territoires_contamines_Fukushima-Rapport_IRSN.aspx"
>> Lire le communiqué de l’IRSN
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