25 mai 2023 | 496 vues
Mizue KANNO vivait, depuis 2008, à Tsushima, village de Namie, terre natale de sa belle-famille. Elle travaillait comme soignante agréée au Centre d’aide sociale d’Okuma où est située la centrale nucléaire. En 2010, la rénovation de la maison principale était terminée pour moitié. Huit mois plus tard, suite à l’accident nucléaire, la famille fut évacuée par les autorités. Après avoir vécu dans un logement temporaire dans le département de Fukushima, la famille vit dans le département de Hyôgo dans l’ouest du Japon depuis 2016.
La maison de la famille Kanno à Tsushima est située à 27 km à vol d’oiseau de la centrale de Fukushima Daiichi. La zone est hautement contaminée et fait partie des zones de retour difficile. Depuis, une partie de Tsushima a été désignée comme « lieu spécifiques de reconstruction et de réhabilitation ». Des travaux de décontamination y ont été effectués et l’ordre d’évacuation sera levé le 31 mars 2023.
Pour en savoir plus sur ce sujet consultez l’article associé produit par l’association Nos voisins Lointains 3.11 :
Suite au grand tremblement de terre et à la catastrophe nucléaire de Fukushima, Akiko Morimatsu s’est déplacée de Fukushima à Osaka avec ses deux enfants âgés de 5 mois et 3 ans, laissant son mari qui avait décidé de continuer à travailler à Fukushima.
Elle est coprésidente de la coordination nationale des groupes de plaignants des procès intentés par des victimes de l’accident nucléaire de Fukushima, et représentante du groupe de plaignants dans la région métropolitaine d’Osaka. Elle donne des conférences au Japon et à l’étranger pour défendre les droits des victimes d’accidents nucléaires.
En 2018, elle a fait un discours au Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève.
Voix des victimes du nucléaire, témoignages recueillis pas l’association Nos voisins lointains 3.11 https://nosvoisinslointains311.home.blog/