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Sortir du nucléaire n°57



Printemps 2013

En bref

Vite, des infos !

Réacteur EPR finlandais : encore deux ans de retard !

Le 11 février, l’électricien finlandais TVO annonçait un nouveau retard pour l’entrée en service de son réacteur EPR, dont le chantier a débuté en 2005. Initialement prévu pour entrer en service en 2009, le retard antérieur prévoyait un démarrage en 2014. Voilà désormais cette date repoussée en 2016, ce qui nous fait sept ans de retard. Le client (TVO) et le fournisseur (Areva) se font la guerre devant les tribunaux et par communiqués interposés.

Quant au coût de cet EPR, il est désormais annoncé à 8,5 milliards d’euros. Rappelons qu’Areva l’a vendu au prix ferme de 3 milliards d’euros à TVO. La différence sera à payer par Areva, c’est-à-dire notamment par l’État, et donc par le contribuable français.

Cependant, le retard est tel que même TVO commence à être à court d’argent sur ce projet, malgré ce prix d’achat fixe. Le 27 février, TVO annonçait ainsi demander 300 millions d’euros d’investissement supplémentaire à ses actionnaires. Jehky Härkönen, chargé de campagne pour Greenpeace Finlande, explique que les déboires de l’EPR d’Olkiluoto mettent en péril le modèle nucléaire finlandais, dans lequel le capital des exploitants de centrales est détenu par un grand nombre de sociétés actionnaires. Les plus petites, souvent des opérateurs énergétiques municipaux, ne sont pas préparées à pouvoir consentir les investissements supplémentaires que les dirigeants de TVO sont conduits à demander.

Sources : Greenpeace Finlande, TVO, Areva

Un pavé dans le landerneau pro-nucléaire polonais

Mi-février, le ministre du budget polonais Mikolaj Budzanowski a assombri les perspectives pro- nucléaires polonaises. Dans une interview au quotidien Parkiet, il a en effet déclaré que "dans les circonstances actuelles, il n’est pas possible pour le gouvernement de soutenir la construction d’une centrale nucléaire". Or, comme le note Andrzej Sikora, directeur de l’Institut d’Études Énergétiques de Varsovie, "de telles centrales ne sont jamais construites nulle part sans un soutien de l’État".

Moins positive évidemment, la volonté du gouvernement polonais d’exploiter son potentiel de production de gaz de schistes. Également une vraie catastrophe écologique en perspective.

Source : thenews.pl

"Grand débat national" : un exemple révélateur...

Le pseudo "grand débat national sur la transition énergétique" lancé par le gouvernement Ayrault est en cours. Voici le témoignage révélateur de Martial Chateau, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire" :

"Pour ceux qui douteraient encore de l’aspect bidon du débat énergétique, cet après-midi je me suis rendu au Mans pour une séance de ce débat annoncée sur le site web du débat national ; j’avais prévenu des copains de SDN 72 et nous étions quatre. Surprise, en arrivant nous apprenons que le débat est annulé faute de participants préalablement inscrits ! Sauf que dans l’annonce, il n’était pas indiqué qu’il fallait s’inscrire..."

14 propositions pour la transition énergétique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a décidé de ne pas participer au "grand débat national sur la transition énergétique", préférant se concentrer sur ses actions plutôt que de perdre du temps dans un simulacre de consultation démocratique qui ne permettra aucune remise en question du nucléaire. Qu’elles soient impliquées dans le débat officiel ou pas, plusieurs ONG et associations environnementales ont toutefois décidé de porter ensemble une vision d’un futur plus sobre et plus équitable, en proposant notamment un ensemble de 14 mesures pour la transition énergétique - dont bien sûr un appel à arrêter le nucléaire.

Le site internet www.transitionenergetique.org vous permettra d’en savoir plus sur les enjeux de la transition énergétique et sur les solutions que préconise ce collectif d’associations, dont le Réseau fait partie. Il vous permet aussi de vous informer sur les événements militants organisés partout en France pendant le débat.

Oui, les faibles doses de radioactivité sont nocives

En novembre 2012, deux chercheurs ont publié une étude qui démontre que de faibles doses de radioactivité ont un effet négatif sur la santé et sur l’ADN.

Après avoir passé en revue quelque 5000 articles de la littérature scientifique, ils ont conduit une analyse statistique comparative des résultats de 46 études scientifiques précédentes (sélectionnées selon des critères de rigueur statistique et méthodologique, et de comparabilité). Ces études concernaient des lieux à travers le monde où le niveau naturel de radioactivité est relativement élevé. Parmi ces lieux, Ramsar (Iran), Mombasa (Kenya), Lodève (France) ou encore Yangjiang (Chine).

Prise individuellement, chaque étude pouvait montrer de petits effets sur des populations trop peu nombreuses pour pouvoir en tirer des conclusions statistiquement valables. En menant une analyse globale et comparative, les auteurs de cette nouvelle étude ont cette fois pu mettre en évidence un effet statistiquement indéniable des faibles doses de radioactivité sur la santé.

Les deux scientifiques ont identifié des effets négatifs significatifs à différents niveaux, dont l’immunologie, la physiologie et l’occurrence de mutations et de maladies.

Cette étude démontre une fois de plus qu’il n’existe aucun seuil de radioactivité en deçà duquel une dose reçue serait inoffensive pour la santé. Timothy Mousseau, co-auteur de l’étude, estime que "Avec les niveaux de contamination qui sont la conséquence des centrales nucléaires, particulièrement dans le passé, et même ceux dus aux accidents de Tchernobyl et Fukushima, il y a une tentative de la part de l’industrie de relativiser les doses que les populations reçoivent, parce que peut-être elles sont seulement deux fois supérieures à ce qui est considéré comme le niveau naturel de radioactivité. Mais ils présupposent que les niveaux de radioactivité naturels ne posent pas de problème. Et la vérité, c’est que si nous constatons des effets à ces faibles niveaux, alors nous devons réfléchir différemment sur la façon dont nous définissons les normes d’exposition, et particulièrement d’exposition intentionnelle des populations, comme les émissions des centrales nucléaires, des examens médicaux et même de certains détecteurs à rayons X dans les aéroports."

Source : sciencedaily.com, 23 novembre 2012.

Référence : The effects of natural variation in background radioactivity on humans, animals and other organisms, Anders P. Møller et Timothy A. Mousseau, Cambridge Philosophical Society Biological Reviews.

Une raison de plus pour choisir Enercoop !

Les fournisseurs de gaz et d’électricité que sont EDF et GDF ou encore les opérateurs alternatifs comme Poweo Direct Energie et ENI ont été assignés en justice par l’association UFC-Que Choisir, pour "clauses abusives" dans leurs contrats.

L’association de défense des consommateurs reproche à ces derniers l’insertion de clauses abusives aussi bien sur le fond que sur la forme qui entraînent des dommages financiers plus ou moins lourds pour les usagers. Exemples : des frais de rejets pour impayés, une facturation automatique en cas de compteurs défaillants, des tailles de caractères illisibles sur les contrats, des clauses exonératoires de responsabilité, des engagements exécutoires alors que la signature du client n’apparaît pas, etc.

Résultats des comptes : 14 clauses abusives chez GDF Suez, 17 chez l’italien Eni, 32 chez EDF, et jusqu’à 39 chez Poweo Direct Energie.

En conséquence, les quatre sociétés vont recevoir prochainement des tribunaux de grande instance de Paris et Nanterre des assignations.

Source : enerzine.com

Vous recherchez un fournisseur d’électricité garantie 100% renouvelable, qui soit fiable et militant ? Rejoignez Enercoop : www.enercoop.fr

Les trains espagnols roulent à l’électricité renouvelable !

Depuis le 1er janvier 2013, tous les trains circulant sur le réseau ferroviaire espagnol sont alimentés en électricité 100 % d’origine renouvelable ! Deux fournisseurs d’énergie ont passé contrat en ce sens avec l’administration ferroviaire. Enérgya VM Gestión livre 6 % d’électricité d’origine des barrages hydrauliques tandis que Acciona livre 94 % d’origines différentes (83 % d’origine éolienne, le solde venant du solaire).

Sources : renovablesverdes.com, compromisorse.com

Espagne, Danemark : l’énergie éolienne s’affirme !

En 2012, la puissance éolienne installée a augmenté de 19% au niveau mondial, atteignant 282 000 MW (c’est-à-dire à peu près autant que 300 réacteurs nucléaires, sachant que 429 réacteurs sont en fonction au total).

Le 9 mars 2013, à 13h34, alors que nous étions 20 000 à Paris en train d’encercler les lieux de pouvoir où se prennent les décisions sur le nucléaire, 93,5% de l’électricité consommée au Danemark venait du vent...

En Espagne, le 24 septembre 2012, à 3 heures du matin, l’éolien a couvert 64% de la demande électrique. En janvier 2013, la péninsule ibérique a connu une baisse de la consommation d’électricité, de l’ordre de 4,3 % par rapport à la même période, l’année précédente. La demande brute d’électricité était de 2,8% inférieure à celle de janvier 2012, à 22 474 GWh.

Toujours concernant le mois de janvier, la force du vent a permis de produire 6 329 GWh, soit l’équivalent de la consommation de la quasi-totalité des ménages espagnols. Sur cette seule période, l’éolien a représenté 27,3% de l’électricité produite globalement. Cette production a augmenté de 73,5% par rapport à la même période, l’an dernier !

Selon les derniers chiffres fournis par Red Electrica de España (REE), l’éolien a constitué la première source d’électricité du pays pendant tout un trimestre - de novembre 2012 à janvier 2013 - une première ! Grâce à des investissements massifs réalisés depuis plus d’une décennie, l’Espagne est devenue la 4ème puissance éolienne au monde, après les États-Unis, la Chine et l’Allemagne.

Par ailleurs le 16 janvier 2013, avec 345011 MWh, l’Espagne a atteint un nouveau record journalier dans la production d’énergie issue de l’éolien et injectée au réseau électrique. Ce nouveau record est en hausse de 3% par rapport au précédent record enregistré le 18 avril 2012 (334 850 MWh).

La part de la production d’énergies renouvelables représentait en janvier 2013 44% de la production totale, atteignant un niveau record (éolien 27,3 % + solaire photovoltaïque 1,8 % + ENR thermique 2 % + hydraulique 12,4 % + solaire thermique 0,5 %). 61,7% de la production d’électricité provenait de technologies qui n’émettaient pas de CO2.

Source : energinet.dk, ree.es, enerzine.com

Facebook & co consomment de plus en plus d’énergie

Après 9 années d’existence, Facebook, compte déjà plus d’un milliard d’utilisateurs tandis que sur YouTube, 72 heures de vidéo sont mises en ligne chaque minute et les utilisateurs de Twitter partagent plus de 340 millions de tweets par jour.

Quel que soit le regard que l’on pose sur les technologies de stockage d’informations, la quantité d’informations stockées et transmises à travers le monde augmente à un rythme effarant. IBM estime que 90% des données qui existent sur Terre aujourd’hui ont été créées dans les deux dernières années et d’ici à 2016, le volume mensuel de trafic IP dans les data centers (centres de traitement de données) à travers le monde devrait atteindre 554 milliards de gigaoctets (contre 146 milliards en 2011).

En plus de participer à l’augmentation des données, Facebook et les autres réseaux sociaux changent la façon dont l’information est consommée. Les utilisateurs ont de plus en plus accès à leurs données sur des appareils mobiles ce qui incite les gouvernements et les entreprises à migrer leurs données vers le "cloud" (nuage). En effet, en 2016, le trafic IP mondial sur le "cloud" devrait représenter près des deux tiers du trafic total de données traitées dans les data centers.

Concrètement, ces évolutions conduisent à la création de data centers toujours plus importants, sachant que les plus grands occupent déjà plus de 90 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 12 terrains de football.

La mise sous tension de ces installations gigantesques nécessite d’énormes quantités d’énergie, à la fois pour mettre en service les serveurs et pour les garder au frais. En 2012, les besoins en énergie des data centers ont augmenté de 63 % au niveau mondial pour atteindre 38 GWh, soit une hausse de 24 GWh par rapport à 2011. Ils ont aussi représenté environ 2 % des émissions mondiales de carbone.

Source : enerzine.com

Réacteur EPR finlandais : encore deux ans de retard !

Le 11 février, l’électricien finlandais TVO annonçait un nouveau retard pour l’entrée en service de son réacteur EPR, dont le chantier a débuté en 2005. Initialement prévu pour entrer en service en 2009, le retard antérieur prévoyait un démarrage en 2014. Voilà désormais cette date repoussée en 2016, ce qui nous fait sept ans de retard. Le client (TVO) et le fournisseur (Areva) se font la guerre devant les tribunaux et par communiqués interposés.

Quant au coût de cet EPR, il est désormais annoncé à 8,5 milliards d’euros. Rappelons qu’Areva l’a vendu au prix ferme de 3 milliards d’euros à TVO. La différence sera à payer par Areva, c’est-à-dire notamment par l’État, et donc par le contribuable français.

Cependant, le retard est tel que même TVO commence à être à court d’argent sur ce projet, malgré ce prix d’achat fixe. Le 27 février, TVO annonçait ainsi demander 300 millions d’euros d’investissement supplémentaire à ses actionnaires. Jehky Härkönen, chargé de campagne pour Greenpeace Finlande, explique que les déboires de l’EPR d’Olkiluoto mettent en péril le modèle nucléaire finlandais, dans lequel le capital des exploitants de centrales est détenu par un grand nombre de sociétés actionnaires. Les plus petites, souvent des opérateurs énergétiques municipaux, ne sont pas préparées à pouvoir consentir les investissements supplémentaires que les dirigeants de TVO sont conduits à demander.

Sources : Greenpeace Finlande, TVO, Areva

Un pavé dans le landerneau pro-nucléaire polonais

Mi-février, le ministre du budget polonais Mikolaj Budzanowski a assombri les perspectives pro- nucléaires polonaises. Dans une interview au quotidien Parkiet, il a en effet déclaré que "dans les circonstances actuelles, il n’est pas possible pour le gouvernement de soutenir la construction d’une centrale nucléaire". Or, comme le note Andrzej Sikora, directeur de l’Institut d’Études Énergétiques de Varsovie, "de telles centrales ne sont jamais construites nulle part sans un soutien de l’État".

Moins positive évidemment, la volonté du gouvernement polonais d’exploiter son potentiel de production de gaz de schistes. Également une vraie catastrophe écologique en perspective.

Source : thenews.pl

"Grand débat national" : un exemple révélateur...

Le pseudo "grand débat national sur la transition énergétique" lancé par le gouvernement Ayrault est en cours. Voici le témoignage révélateur de Martial Chateau, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire" :

"Pour ceux qui douteraient encore de l’aspect bidon du débat énergétique, cet après-midi je me suis rendu au Mans pour une séance de ce débat annoncée sur le site web du débat national ; j’avais prévenu des copains de SDN 72 et nous étions quatre. Surprise, en arrivant nous apprenons que le débat est annulé faute de participants préalablement inscrits ! Sauf que dans l’annonce, il n’était pas indiqué qu’il fallait s’inscrire..."

14 propositions pour la transition énergétique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a décidé de ne pas participer au "grand débat national sur la transition énergétique", préférant se concentrer sur ses actions plutôt que de perdre du temps dans un simulacre de consultation démocratique qui ne permettra aucune remise en question du nucléaire. Qu’elles soient impliquées dans le débat officiel ou pas, plusieurs ONG et associations environnementales ont toutefois décidé de porter ensemble une vision d’un futur plus sobre et plus équitable, en proposant notamment un ensemble de 14 mesures pour la transition énergétique - dont bien sûr un appel à arrêter le nucléaire.

Le site internet www.transitionenergetique.org vous permettra d’en savoir plus sur les enjeux de la transition énergétique et sur les solutions que préconise ce collectif d’associations, dont le Réseau fait partie. Il vous permet aussi de vous informer sur les événements militants organisés partout en France pendant le débat.

Oui, les faibles doses de radioactivité sont nocives

En novembre 2012, deux chercheurs ont publié une étude qui démontre que de faibles doses de radioactivité ont un effet négatif sur la santé et sur l’ADN.

Après avoir passé en revue quelque 5000 articles de la littérature scientifique, ils ont conduit une analyse statistique comparative des résultats de 46 études scientifiques précédentes (sélectionnées selon des critères de rigueur statistique et méthodologique, et de comparabilité). Ces études concernaient des lieux à travers le monde où le niveau naturel de radioactivité est relativement élevé. Parmi ces lieux, Ramsar (Iran), Mombasa (Kenya), Lodève (France) ou encore Yangjiang (Chine).

Prise individuellement, chaque étude pouvait montrer de petits effets sur des populations trop peu nombreuses pour pouvoir en tirer des conclusions statistiquement valables. En menant une analyse globale et comparative, les auteurs de cette nouvelle étude ont cette fois pu mettre en évidence un effet statistiquement indéniable des faibles doses de radioactivité sur la santé.

Les deux scientifiques ont identifié des effets négatifs significatifs à différents niveaux, dont l’immunologie, la physiologie et l’occurrence de mutations et de maladies.

Cette étude démontre une fois de plus qu’il n’existe aucun seuil de radioactivité en deçà duquel une dose reçue serait inoffensive pour la santé. Timothy Mousseau, co-auteur de l’étude, estime que "Avec les niveaux de contamination qui sont la conséquence des centrales nucléaires, particulièrement dans le passé, et même ceux dus aux accidents de Tchernobyl et Fukushima, il y a une tentative de la part de l’industrie de relativiser les doses que les populations reçoivent, parce que peut-être elles sont seulement deux fois supérieures à ce qui est considéré comme le niveau naturel de radioactivité. Mais ils présupposent que les niveaux de radioactivité naturels ne posent pas de problème. Et la vérité, c’est que si nous constatons des effets à ces faibles niveaux, alors nous devons réfléchir différemment sur la façon dont nous définissons les normes d’exposition, et particulièrement d’exposition intentionnelle des populations, comme les émissions des centrales nucléaires, des examens médicaux et même de certains détecteurs à rayons X dans les aéroports."

Source : sciencedaily.com, 23 novembre 2012.

Référence : The effects of natural variation in background radioactivity on humans, animals and other organisms, Anders P. Møller et Timothy A. Mousseau, Cambridge Philosophical Society Biological Reviews.

Une raison de plus pour choisir Enercoop !

Les fournisseurs de gaz et d’électricité que sont EDF et GDF ou encore les opérateurs alternatifs comme Poweo Direct Energie et ENI ont été assignés en justice par l’association UFC-Que Choisir, pour "clauses abusives" dans leurs contrats.

L’association de défense des consommateurs reproche à ces derniers l’insertion de clauses abusives aussi bien sur le fond que sur la forme qui entraînent des dommages financiers plus ou moins lourds pour les usagers. Exemples : des frais de rejets pour impayés, une facturation automatique en cas de compteurs défaillants, des tailles de caractères illisibles sur les contrats, des clauses exonératoires de responsabilité, des engagements exécutoires alors que la signature du client n’apparaît pas, etc.

Résultats des comptes : 14 clauses abusives chez GDF Suez, 17 chez l’italien Eni, 32 chez EDF, et jusqu’à 39 chez Poweo Direct Energie.

En conséquence, les quatre sociétés vont recevoir prochainement des tribunaux de grande instance de Paris et Nanterre des assignations.

Source : enerzine.com

Vous recherchez un fournisseur d’électricité garantie 100% renouvelable, qui soit fiable et militant ? Rejoignez Enercoop : www.enercoop.fr

Les trains espagnols roulent à l’électricité renouvelable !

Depuis le 1er janvier 2013, tous les trains circulant sur le réseau ferroviaire espagnol sont alimentés en électricité 100 % d’origine renouvelable ! Deux fournisseurs d’énergie ont passé contrat en ce sens avec l’administration ferroviaire. Enérgya VM Gestión livre 6 % d’électricité d’origine des barrages hydrauliques tandis que Acciona livre 94 % d’origines différentes (83 % d’origine éolienne, le solde venant du solaire).

Sources : renovablesverdes.com, compromisorse.com

Espagne, Danemark : l’énergie éolienne s’affirme !

En 2012, la puissance éolienne installée a augmenté de 19% au niveau mondial, atteignant 282 000 MW (c’est-à-dire à peu près autant que 300 réacteurs nucléaires, sachant que 429 réacteurs sont en fonction au total).

Le 9 mars 2013, à 13h34, alors que nous étions 20 000 à Paris en train d’encercler les lieux de pouvoir où se prennent les décisions sur le nucléaire, 93,5% de l’électricité consommée au Danemark venait du vent...

En Espagne, le 24 septembre 2012, à 3 heures du matin, l’éolien a couvert 64% de la demande électrique. En janvier 2013, la péninsule ibérique a connu une baisse de la consommation d’électricité, de l’ordre de 4,3 % par rapport à la même période, l’année précédente. La demande brute d’électricité était de 2,8% inférieure à celle de janvier 2012, à 22 474 GWh.

Toujours concernant le mois de janvier, la force du vent a permis de produire 6 329 GWh, soit l’équivalent de la consommation de la quasi-totalité des ménages espagnols. Sur cette seule période, l’éolien a représenté 27,3% de l’électricité produite globalement. Cette production a augmenté de 73,5% par rapport à la même période, l’an dernier !

Selon les derniers chiffres fournis par Red Electrica de España (REE), l’éolien a constitué la première source d’électricité du pays pendant tout un trimestre - de novembre 2012 à janvier 2013 - une première ! Grâce à des investissements massifs réalisés depuis plus d’une décennie, l’Espagne est devenue la 4ème puissance éolienne au monde, après les États-Unis, la Chine et l’Allemagne.

Par ailleurs le 16 janvier 2013, avec 345011 MWh, l’Espagne a atteint un nouveau record journalier dans la production d’énergie issue de l’éolien et injectée au réseau électrique. Ce nouveau record est en hausse de 3% par rapport au précédent record enregistré le 18 avril 2012 (334 850 MWh).

La part de la production d’énergies renouvelables représentait en janvier 2013 44% de la production totale, atteignant un niveau record (éolien 27,3 % + solaire photovoltaïque 1,8 % + ENR thermique 2 % + hydraulique 12,4 % + solaire thermique 0,5 %). 61,7% de la production d’électricité provenait de technologies qui n’émettaient pas de CO2.

Source : energinet.dk, ree.es, enerzine.com

Facebook & co consomment de plus en plus d’énergie

Après 9 années d’existence, Facebook, compte déjà plus d’un milliard d’utilisateurs tandis que sur YouTube, 72 heures de vidéo sont mises en ligne chaque minute et les utilisateurs de Twitter partagent plus de 340 millions de tweets par jour.

Quel que soit le regard que l’on pose sur les technologies de stockage d’informations, la quantité d’informations stockées et transmises à travers le monde augmente à un rythme effarant. IBM estime que 90% des données qui existent sur Terre aujourd’hui ont été créées dans les deux dernières années et d’ici à 2016, le volume mensuel de trafic IP dans les data centers (centres de traitement de données) à travers le monde devrait atteindre 554 milliards de gigaoctets (contre 146 milliards en 2011).

En plus de participer à l’augmentation des données, Facebook et les autres réseaux sociaux changent la façon dont l’information est consommée. Les utilisateurs ont de plus en plus accès à leurs données sur des appareils mobiles ce qui incite les gouvernements et les entreprises à migrer leurs données vers le "cloud" (nuage). En effet, en 2016, le trafic IP mondial sur le "cloud" devrait représenter près des deux tiers du trafic total de données traitées dans les data centers.

Concrètement, ces évolutions conduisent à la création de data centers toujours plus importants, sachant que les plus grands occupent déjà plus de 90 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 12 terrains de football.

La mise sous tension de ces installations gigantesques nécessite d’énormes quantités d’énergie, à la fois pour mettre en service les serveurs et pour les garder au frais. En 2012, les besoins en énergie des data centers ont augmenté de 63 % au niveau mondial pour atteindre 38 GWh, soit une hausse de 24 GWh par rapport à 2011. Ils ont aussi représenté environ 2 % des émissions mondiales de carbone.

Source : enerzine.com



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