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Nos communiqués de presse

Visite du 1er ministre Chinois : Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige des informations sur un chinois disparu après avoir révélé

Communiqué du 5 décembre 2005



Des courriers envoyés au Président de la République française, au Premier ministre, ainsi qu’aux PDG d’Areva et d’EDF

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a adressé ce jour des courriers au Président de la République française, ainsi qu’au Premier ministre et aux PDG d’Areva et d’EDF, afin qu’ils demandent des informations sur le militant écologiste Sun Xiaodi, ancien employé de la mine d’uranium de Gansu, qui a disparu depuis le 19 août 2005, après son arrestation par la police chinoise.

Considérant que les autorités françaises reçoivent ces jours-ci M. le Premier Ministre de la Chine, le Réseau "Sortir du nucléaire" les exhorte à demander à leur invité :

- des informations sur la situation de Sun Xiaodi
- sa libération immédiate
- la vérité sur les contaminations dues à la mine d’uranium de Gansu

Le Réseau "Sortir du nucléaire" précise qu’il n’ose envisager que la France puisse entretenir des relations politiques et commerciales avec la Chine sans se préoccuper d’éthique, en particulier dans le nucléaire, industrie connue pour nuire autant à la démocratie qu’à l’environnement.

Les PDG d’Areva et d’EDF, qui entendent décrocher d’importants contrats avec les chinois, sont aussi destinataires de cette demande en faveur de Sun Xiaodi et de l’environnement en Chine, menacé par la radioactivité.

Réseau "Sortir du nucléaire"

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France-Tibet - 9.11.05 - www.tibet.fr

Un activiste chinois disparaît après avoir rapporté une contamination nucléaire au Tibet

Nous sommes toujours sans nouvelles de Sun Xiaodi depuis le 19 Août 2005, jour ou l’ONG "Human Rights in China" (HRIC) nous a appris que Sun Xiaodi, ancien employé de la mine d’uranium de Gansu, avait disparu, après son arrestation par la police chinoise. Il allait déposer une pétition à Pékin dénonçant les graves empoisonnements nucléaires affectant les populations locales. Son arrestation fait suite à son interview par un journaliste de l’AFP le 28 avril. Très inquiète, la famille de Sun Xiaodi lance un appel pour qu’il soit libéré.

Cette mine d’uranium est située à Diebu (nom tibétain : Thebo, Tewo) dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan. Elle a été ouverte par le département d’état de l’industrie nucléaire comme source la plus importante d’uranium, mais fut "fermée pour raison de politique" en 2002 pour motif d’épuisement. Les employés de la mine ont accusé les fonctionnaires du département d’état de pillage et de dégât environnementaux. Selon HRIC, le matériel radioactif de la mine a été incorrectement manipulé, induisant une incidence élevée de tumeurs cancéreuses, de leucémies et de malformations congénitales chez les populations avoisinantes. Avant que la mine ne soit ouverte en 1980, le secteur était peuplé d’une grande variété de poissons, d’oiseaux, de plantes et d’espèces animales, mais est depuis devenu une terre stérile. Le bétail souffre également d’un taux de mortalité exceptionnellement élevé. Les médecins locaux rapportent que près de la moitié des décès dans le secteur sont dus à des cancers, dissimulés en raison "de secrets d’état". Aucune mesure préventive n’est prise de protéger la vie humaine et animale.

Déjà en 1993, Gonpo Thondup, un tibétain exilé en Inde nous informait que les eaux radioactives issues de cette mine étaient collectées dans des conteneurs de 40 mètres de haut avant d’être déversées dans la rivière voisine utilisée par la population et le bétail pour boire. Il rapportait que 50 Tibétains de Thewo sont morts en 2 ans de maladies mystérieuses, que 12 femmes tibétaines avaient accouché d’enfant mort né, que de nombreux enfants souffraient de malformations et que les animaux domestiques mourraient de causes inconnues.

Il existe plusieurs sites fortement contaminés par la radioactivité au Tibet. Pourtant, les effets des polluants radioactifs déversés dans l’eau du plateau tibétain se feront sentir bien au-delà car 10 des plus grands fleuves d’Asie y prennent source. De plus, les vents de haute altitude qui soufflent au Tibet peuvent transporter la radioactivité à de grandes distances.

Solidaire avec HRIC, France-Tibet demande aux autorités chinoises de libérer immédiatement Sun Xiaodi et de remédier de toute urgence à la contamination environnementale dangereuse et aux risques sanitaires graves aux humains et aux animaux près de la mine d’uranium de Gansu. La France et les autres pays qui coopèrent avec la République populaire de Chine dans le domaine nucléaire doivent interpeller les autorités chinoises sur ces questions.


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Lundi 5 décembre 2005
Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 720 associations
9 rue Dumenge
69004 Lyon cedex



à M le Président de la République
à M le Premier Ministre
à Mme la PDG d’Areva
à M le PDG d’EDF


Objet : disparition du militant écologiste Sun Xiaodi suite à une affaire de contamination radioactive en Chine.


Monsieur le Président de la République,

Comme vous pouvez le lire dans le texte ci-joint, le militant écologiste Sun Xiaodi, ancien employé de la mine d’uranium de Gansu, a disparu depuis le 19 août 2005, après son arrestation par la police chinoise.

Considérant que vous recevez ces jours-ci en France M. le Premier Ministre de la Chine, nous vous demandons de bien vouloir lui demander :

- des informations sur la situation de Sun Xiaodi
- sa libération immédiate
- la vérité sur les contaminations dues à la mine d’uranium de Gansu

Nous n’envisageons bien sûr pas que vous puissiez entretenir des relations politiques et commerciales avec la Chine sans vous préoccuper d’éthique. C’est en particulier nécessaire dans le nucléaire, industrie connue pour nuire autant à la démocratie qu’à l’environnement.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à notre engagement en faveur de l’environnement et de la démocratie.

Le Conseil d’administration du
Réseau "Sortir du nucléaire"

Des courriers envoyés au Président de la République française, au Premier ministre, ainsi qu’aux PDG d’Areva et d’EDF

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a adressé ce jour des courriers au Président de la République française, ainsi qu’au Premier ministre et aux PDG d’Areva et d’EDF, afin qu’ils demandent des informations sur le militant écologiste Sun Xiaodi, ancien employé de la mine d’uranium de Gansu, qui a disparu depuis le 19 août 2005, après son arrestation par la police chinoise.

Considérant que les autorités françaises reçoivent ces jours-ci M. le Premier Ministre de la Chine, le Réseau "Sortir du nucléaire" les exhorte à demander à leur invité :

- des informations sur la situation de Sun Xiaodi
- sa libération immédiate
- la vérité sur les contaminations dues à la mine d’uranium de Gansu

Le Réseau "Sortir du nucléaire" précise qu’il n’ose envisager que la France puisse entretenir des relations politiques et commerciales avec la Chine sans se préoccuper d’éthique, en particulier dans le nucléaire, industrie connue pour nuire autant à la démocratie qu’à l’environnement.

Les PDG d’Areva et d’EDF, qui entendent décrocher d’importants contrats avec les chinois, sont aussi destinataires de cette demande en faveur de Sun Xiaodi et de l’environnement en Chine, menacé par la radioactivité.

Réseau "Sortir du nucléaire"

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France-Tibet - 9.11.05 - www.tibet.fr

Un activiste chinois disparaît après avoir rapporté une contamination nucléaire au Tibet

Nous sommes toujours sans nouvelles de Sun Xiaodi depuis le 19 Août 2005, jour ou l’ONG "Human Rights in China" (HRIC) nous a appris que Sun Xiaodi, ancien employé de la mine d’uranium de Gansu, avait disparu, après son arrestation par la police chinoise. Il allait déposer une pétition à Pékin dénonçant les graves empoisonnements nucléaires affectant les populations locales. Son arrestation fait suite à son interview par un journaliste de l’AFP le 28 avril. Très inquiète, la famille de Sun Xiaodi lance un appel pour qu’il soit libéré.

Cette mine d’uranium est située à Diebu (nom tibétain : Thebo, Tewo) dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan. Elle a été ouverte par le département d’état de l’industrie nucléaire comme source la plus importante d’uranium, mais fut "fermée pour raison de politique" en 2002 pour motif d’épuisement. Les employés de la mine ont accusé les fonctionnaires du département d’état de pillage et de dégât environnementaux. Selon HRIC, le matériel radioactif de la mine a été incorrectement manipulé, induisant une incidence élevée de tumeurs cancéreuses, de leucémies et de malformations congénitales chez les populations avoisinantes. Avant que la mine ne soit ouverte en 1980, le secteur était peuplé d’une grande variété de poissons, d’oiseaux, de plantes et d’espèces animales, mais est depuis devenu une terre stérile. Le bétail souffre également d’un taux de mortalité exceptionnellement élevé. Les médecins locaux rapportent que près de la moitié des décès dans le secteur sont dus à des cancers, dissimulés en raison "de secrets d’état". Aucune mesure préventive n’est prise de protéger la vie humaine et animale.

Déjà en 1993, Gonpo Thondup, un tibétain exilé en Inde nous informait que les eaux radioactives issues de cette mine étaient collectées dans des conteneurs de 40 mètres de haut avant d’être déversées dans la rivière voisine utilisée par la population et le bétail pour boire. Il rapportait que 50 Tibétains de Thewo sont morts en 2 ans de maladies mystérieuses, que 12 femmes tibétaines avaient accouché d’enfant mort né, que de nombreux enfants souffraient de malformations et que les animaux domestiques mourraient de causes inconnues.

Il existe plusieurs sites fortement contaminés par la radioactivité au Tibet. Pourtant, les effets des polluants radioactifs déversés dans l’eau du plateau tibétain se feront sentir bien au-delà car 10 des plus grands fleuves d’Asie y prennent source. De plus, les vents de haute altitude qui soufflent au Tibet peuvent transporter la radioactivité à de grandes distances.

Solidaire avec HRIC, France-Tibet demande aux autorités chinoises de libérer immédiatement Sun Xiaodi et de remédier de toute urgence à la contamination environnementale dangereuse et aux risques sanitaires graves aux humains et aux animaux près de la mine d’uranium de Gansu. La France et les autres pays qui coopèrent avec la République populaire de Chine dans le domaine nucléaire doivent interpeller les autorités chinoises sur ces questions.


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Lundi 5 décembre 2005
Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 720 associations
9 rue Dumenge
69004 Lyon cedex



à M le Président de la République
à M le Premier Ministre
à Mme la PDG d’Areva
à M le PDG d’EDF


Objet : disparition du militant écologiste Sun Xiaodi suite à une affaire de contamination radioactive en Chine.


Monsieur le Président de la République,

Comme vous pouvez le lire dans le texte ci-joint, le militant écologiste Sun Xiaodi, ancien employé de la mine d’uranium de Gansu, a disparu depuis le 19 août 2005, après son arrestation par la police chinoise.

Considérant que vous recevez ces jours-ci en France M. le Premier Ministre de la Chine, nous vous demandons de bien vouloir lui demander :

- des informations sur la situation de Sun Xiaodi
- sa libération immédiate
- la vérité sur les contaminations dues à la mine d’uranium de Gansu

Nous n’envisageons bien sûr pas que vous puissiez entretenir des relations politiques et commerciales avec la Chine sans vous préoccuper d’éthique. C’est en particulier nécessaire dans le nucléaire, industrie connue pour nuire autant à la démocratie qu’à l’environnement.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à notre engagement en faveur de l’environnement et de la démocratie.

Le Conseil d’administration du
Réseau "Sortir du nucléaire"


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