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Vérification des nappes phréatiques près des centrales nucléaires : le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite que sa demande soit acceptée MAIS pose 3 conditions

Communiqué du 17 juillet 2008



 les études doivent aussi viser les rejets radioactifs gazeux
- divers sites nucléaires, en plus des centrales, doivent aussi être testés
- l’indépendance des organismes chargés des études doit être assurée


Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite que, deux jours après avoir demandé à M. Borloo la mise en oeuvre de mesures près de l’ensemble des installations nucléaires en France, sa revendication soit acceptée par le ministre de l’Ecologie, mais :



1) Les études doivent aussi concerner les rejets radioactifs gazeux

En effet, les installations nucléaires ne rejettent pas seulement des produits radioatcifs sous forme liquide mais aussi sous forme gazeuse. Les études et prélèvements ne doivent donc pas seulement concerner les nappes phréatiques mais aussi l’environnement des centrales, en particulier sous les vents dominants.


2) Ne surtout pas se limiter aux seules centrales nucléaires

Au delà des 19 centrales nucléaires EDF, la France est parsemée de sites nucléaires exploités en général par Areva, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). Dans ces sites ont lieu, ou ont eu lieu, des activités nucléaires extrèmement diverses.

Il a d’ailleurs été démontré que certains de ces sites avaient occasionné des rejets de matières radioactives dans l’environnement. C’est par exmemple le cas, outre bien entendu l’usine Socatri-Areva de Tricastin, de l’usine Comurhex-Areva de Malvesy (Aude), du centre de stockage de déchets de l’Andra dans la Manche, ou du site du CEA du Barp (Gironde), dans lequel ont eu lieu des "tirs froids" (explosifs ordinaires mélangés avec des matières atomiques).


3) Assurer l’indépendance des organismes chargés des prélèvements

Pour que les résultats ne puissent souffrir d’aucun soupçon, ces prélèvements doivent être faits par des organismes indépendants comme la Criirad ou des organismes étrangers n’ayant aucun lien avec les industriels du nucléaire ni avec l’Etat français.

Concernant l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’actualité de ces dernières années a montré que des chercheurs de cet Institut, qui souhaitaient juste faire correctement leur travail, on été réduits au silence (*). L’IRSN, qui est sous la tutelle de l’Etat (ministères chargés de l’Environnement, de la Santé, de l‘Industrie, de la Recherche et de la Défense) ne peut donc être considéré comme un organisme indépendant.

(*) cf en particulier l’affaire des centrales nucléaires françaises inadaptées au risque sismique. Informations sur cette affaire auprès du Réseau "Sortir du nucléaire"

 les études doivent aussi viser les rejets radioactifs gazeux
- divers sites nucléaires, en plus des centrales, doivent aussi être testés
- l’indépendance des organismes chargés des études doit être assurée


Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite que, deux jours après avoir demandé à M. Borloo la mise en oeuvre de mesures près de l’ensemble des installations nucléaires en France, sa revendication soit acceptée par le ministre de l’Ecologie, mais :



1) Les études doivent aussi concerner les rejets radioactifs gazeux

En effet, les installations nucléaires ne rejettent pas seulement des produits radioatcifs sous forme liquide mais aussi sous forme gazeuse. Les études et prélèvements ne doivent donc pas seulement concerner les nappes phréatiques mais aussi l’environnement des centrales, en particulier sous les vents dominants.


2) Ne surtout pas se limiter aux seules centrales nucléaires

Au delà des 19 centrales nucléaires EDF, la France est parsemée de sites nucléaires exploités en général par Areva, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). Dans ces sites ont lieu, ou ont eu lieu, des activités nucléaires extrèmement diverses.

Il a d’ailleurs été démontré que certains de ces sites avaient occasionné des rejets de matières radioactives dans l’environnement. C’est par exmemple le cas, outre bien entendu l’usine Socatri-Areva de Tricastin, de l’usine Comurhex-Areva de Malvesy (Aude), du centre de stockage de déchets de l’Andra dans la Manche, ou du site du CEA du Barp (Gironde), dans lequel ont eu lieu des "tirs froids" (explosifs ordinaires mélangés avec des matières atomiques).


3) Assurer l’indépendance des organismes chargés des prélèvements

Pour que les résultats ne puissent souffrir d’aucun soupçon, ces prélèvements doivent être faits par des organismes indépendants comme la Criirad ou des organismes étrangers n’ayant aucun lien avec les industriels du nucléaire ni avec l’Etat français.

Concernant l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’actualité de ces dernières années a montré que des chercheurs de cet Institut, qui souhaitaient juste faire correctement leur travail, on été réduits au silence (*). L’IRSN, qui est sous la tutelle de l’Etat (ministères chargés de l’Environnement, de la Santé, de l‘Industrie, de la Recherche et de la Défense) ne peut donc être considéré comme un organisme indépendant.

(*) cf en particulier l’affaire des centrales nucléaires françaises inadaptées au risque sismique. Informations sur cette affaire auprès du Réseau "Sortir du nucléaire"


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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