Conférences - Débats
Réunion publique sur l’enfouissement des déchets radioactifs
Vernon (27) - Haute-Normandie
Jeudi 26 septembre 2013
20h30 Salle Maubert, Espace Philippe Auguste à Vernon
Avec SERGE GRUNBERG, Ingénieur, administrateur de l’ACRO ( association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest de la France).
L’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a décidé, avec l’aval des gouvernements successifs, d’enfouir à Bure dans la Meuse de 2025 à 2125, les 100 000m3 de déchets à vie longue (plusieurs milliers d’années et pour certains plusieurs millions d’années) que les 58 réacteurs français auront produit depuis leur mise en route). Il s’agit de déchets à moyenne ou haute activité qui représentent 3, 3% du volume produits par l’industrie nucléaire mais 99% de sa radioactivité.
Jusqu’en octobre a lieu le débat public sur ce projet, débat contesté par les associations locales car les populations n’ont jamais été consultées à son propos.
Ce projet est lourd de menaces, non seulement pour la Meuse, mais bien plus largement.
A 500 m sous terre, 15 km2 d’installations souterraines abriteront des milliers de colis de déchets radio actifs. Deux transports de déchets seront dirigés vers Bure au travers de la France pendant un siècle, 350 ha de terres agricoles seront sacrifiées pour permettre le refroidissement des déchets avant enfouissement.
Le sous-sol peut bouger, les colis ne seront pas étanches aussi longtemps que les déchets seront radioactifs, les fuites de radioactivité se produiront par les ventilations ou par l’eau se propageant par les failles géologiques vers les nappes et les sources qui alimentent le Bassin Parisien, les risques d’explosion d’hydrogène et d’incendie sont importants avec la gravité qu’ils peuvent prendre dans un tel milieu. Enfin, qui peut assurer que la transmission de la mémoire de ce stockage sera assuré pendant tout ce temps aux générations futures ?
Que faire, quoi opposer aux projets irresponsables de nos fameux experts nucléocrates dont on a vu (et voit encore) l’impuissance et l’incapacité lors des accidents nucléaires ?
On peut et on doit leur opposer l’information et la responsabilité des citoyens soucieux du monde qu’ils légueront à leurs descendants.
C’est le sens de notre réunion du 26 septembre.
Merci de faire circuler au maximum cette annonce autour de vous
Contact :
SDN 27 - jeanclaude.mary@club-internet.fr
Avec SERGE GRUNBERG, Ingénieur, administrateur de l’ACRO ( association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest de la France).
L’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a décidé, avec l’aval des gouvernements successifs, d’enfouir à Bure dans la Meuse de 2025 à 2125, les 100 000m3 de déchets à vie longue (plusieurs milliers d’années et pour certains plusieurs millions d’années) que les 58 réacteurs français auront produit depuis leur mise en route). Il s’agit de déchets à moyenne ou haute activité qui représentent 3, 3% du volume produits par l’industrie nucléaire mais 99% de sa radioactivité.
Jusqu’en octobre a lieu le débat public sur ce projet, débat contesté par les associations locales car les populations n’ont jamais été consultées à son propos.
Ce projet est lourd de menaces, non seulement pour la Meuse, mais bien plus largement.
A 500 m sous terre, 15 km2 d’installations souterraines abriteront des milliers de colis de déchets radio actifs. Deux transports de déchets seront dirigés vers Bure au travers de la France pendant un siècle, 350 ha de terres agricoles seront sacrifiées pour permettre le refroidissement des déchets avant enfouissement.
Le sous-sol peut bouger, les colis ne seront pas étanches aussi longtemps que les déchets seront radioactifs, les fuites de radioactivité se produiront par les ventilations ou par l’eau se propageant par les failles géologiques vers les nappes et les sources qui alimentent le Bassin Parisien, les risques d’explosion d’hydrogène et d’incendie sont importants avec la gravité qu’ils peuvent prendre dans un tel milieu. Enfin, qui peut assurer que la transmission de la mémoire de ce stockage sera assuré pendant tout ce temps aux générations futures ?
Que faire, quoi opposer aux projets irresponsables de nos fameux experts nucléocrates dont on a vu (et voit encore) l’impuissance et l’incapacité lors des accidents nucléaires ?
On peut et on doit leur opposer l’information et la responsabilité des citoyens soucieux du monde qu’ils légueront à leurs descendants.
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