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Prix de l’uranium – Nouvel accord Areva–Niger : les Africains encore spoliés par le nucléaire français

Communiqué du 5 août 2007



Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande surprise en prenant connaissance de l’accord sur l’achat d’uranium nigérien qui aurait été signé entre Areva et le gouvernement du Niger.

Ce dernier, il y a quelques jours encore, annonçait sa détermination à mettre un terme à une situation qui voyait depuis 40 ans Areva acheter à un prix dérisoire l’uranium nigérien.

Certes, le nouveau contrat prévoit que le prix de vente passe de 41 à 61 euros le kilo, mais cela reste extrêmement loin du cours mondial, qui a dépassé 180 euros le kilo... et va continuer à grimper. Par quel subterfuge la multinationale Areva parvient-elle encore à mettre la main à peu de frais sur l’uranium nigérien ?

Comment se fait-il que le gouvernement du Niger ne soit pas en capacité de se faire respecter ? A-t-il cédé devant des menaces françaises de rétorsion ? Ou bien est-il complice de la spoliation de son propre peuple ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime pour sa part que l’uranium ne devrait pas être exploité puisque c’est le combustible des centrales nucléaires, lesquelles peuvent occasionner des catastrophes comme celle de Tchernobyl et qui, dans tous les cas, produisent des déchets radioactifs qui vont durer des centaines de millier d’années.

Par ailleurs, les mines d’uranium sont une calamité pour l’environnement et pour la santé des mineurs et des populations environnantes, hier en France dans le Limousin, aujourd’hui au Niger ou dans les autres pays d’exploitation (Canada, Australie, Kazakhstan, etc)

Mais, si l’uranium est hélas exploité, la moindre des choses est alors qu’il soit payé à sa juste valeur aux Africains, lesquels ont été spoliés depuis trop longtemps par les puissances comme la France.

Il est néanmoins urgent que les peuples du Sud prennent acte que le nucléaire, qu’il s’agisse de vendre de l’uranium ou, pire, d’acheter des réacteurs aux "puissances nucléaires", met ou remet leurs pays en situation de dépendance économique, technologique et énergétique. Et donc politique.

Une nouvelle fois, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la meilleure chose qui puisse arriver aux pays du Sud est de se libérer de la tutelle des pays du Nord en devenant autonomes sur le plan énergétique. Ce n’est que par les énergies renouvelables que cela sera possible.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande surprise en prenant connaissance de l’accord sur l’achat d’uranium nigérien qui aurait été signé entre Areva et le gouvernement du Niger.

Ce dernier, il y a quelques jours encore, annonçait sa détermination à mettre un terme à une situation qui voyait depuis 40 ans Areva acheter à un prix dérisoire l’uranium nigérien.

Certes, le nouveau contrat prévoit que le prix de vente passe de 41 à 61 euros le kilo, mais cela reste extrêmement loin du cours mondial, qui a dépassé 180 euros le kilo... et va continuer à grimper. Par quel subterfuge la multinationale Areva parvient-elle encore à mettre la main à peu de frais sur l’uranium nigérien ?

Comment se fait-il que le gouvernement du Niger ne soit pas en capacité de se faire respecter ? A-t-il cédé devant des menaces françaises de rétorsion ? Ou bien est-il complice de la spoliation de son propre peuple ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime pour sa part que l’uranium ne devrait pas être exploité puisque c’est le combustible des centrales nucléaires, lesquelles peuvent occasionner des catastrophes comme celle de Tchernobyl et qui, dans tous les cas, produisent des déchets radioactifs qui vont durer des centaines de millier d’années.

Par ailleurs, les mines d’uranium sont une calamité pour l’environnement et pour la santé des mineurs et des populations environnantes, hier en France dans le Limousin, aujourd’hui au Niger ou dans les autres pays d’exploitation (Canada, Australie, Kazakhstan, etc)

Mais, si l’uranium est hélas exploité, la moindre des choses est alors qu’il soit payé à sa juste valeur aux Africains, lesquels ont été spoliés depuis trop longtemps par les puissances comme la France.

Il est néanmoins urgent que les peuples du Sud prennent acte que le nucléaire, qu’il s’agisse de vendre de l’uranium ou, pire, d’acheter des réacteurs aux "puissances nucléaires", met ou remet leurs pays en situation de dépendance économique, technologique et énergétique. Et donc politique.

Une nouvelle fois, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la meilleure chose qui puisse arriver aux pays du Sud est de se libérer de la tutelle des pays du Nord en devenant autonomes sur le plan énergétique. Ce n’est que par les énergies renouvelables que cela sera possible.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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Thèmes
 Uranium et mines