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Pic de radioactivité dans l’Est de la France - Transports nucléaires et secret défense : le risque nucléaire en question

Communiqué du 20 juin 2006



Suite à l’élévation de la radioactivité dans l’Est de la France, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la France est en permanence traversée par des transports de matières nucléaires par train et par camion qui, tout comme les centrales nucléaires, font courir un risque majeur à l’ensemble de la population.

Ainsi, le 5 octobre 2004, un accident a eu lieu dans le Loiret entre un camion d’uranium enrichi - allant de Lingen (Allemagne) à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) - et un autre camion qui, heureusement, ne transportait que des téléphones. Le camion d’uranium avait été rapidement caché par les autorités dans la centrale nucléaire de Saint-Laurent (Loir-et-Cher), voisine du lieu de l’accident.

Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que :

- la majorité des informations concernant le nucléaire en France sont classées "secret défense", les citoyens devant se contenter de ce que veulent bien leur dire les autorités, c’est-à-dire rien la plupart du temps.

- 20 ans après Tchernobyl, les responsables politiques du mensonge d’Etat n’ont toujours pas été inquiétés. Comment croire que le mensonge ne serait pas à nouveau de mise aujourd’hui en cas d’accident ?

- l’affaire de cette semaine dans l’Est montre que, en cas d’accident nucléaire, de nombreux parents vont chercher leurs enfants à l’école, ce qui est bien humain, mais qui remet en cause toutes les prévisions des "spécialistes"…

Il est clair qu’en cas d’accident nucléaire, rien ne se passera comme prévu. Comment - et où ? - évacuer des centaines de milliers de personnes ? Par ailleurs, les pastilles d’iode constituent une protection dérisoire qui ne sauvera personne dans la zone la plus touchée.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime :

- qu’il ne faut pas attendre qu’une catastrophe nucléaire se produise pour interdire les transports de matières radioactives et fermer les installations nucléaires

- que, a fortiori, il ne faut pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires comme l’EPR et ITER prévus respectivement à Flamanville (Manche) et Cadarache (Bouches-du-Rhône)


Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige de la part des autorités que toute la lumière soit immédiatement faite sur l’affaire du pic de radioactivité dans l’Est : il n’est pas possible que la radioactivité soit apparue "spontanément", il y a forcément une source, une cause.

Suite à l’élévation de la radioactivité dans l’Est de la France, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la France est en permanence traversée par des transports de matières nucléaires par train et par camion qui, tout comme les centrales nucléaires, font courir un risque majeur à l’ensemble de la population.

Ainsi, le 5 octobre 2004, un accident a eu lieu dans le Loiret entre un camion d’uranium enrichi - allant de Lingen (Allemagne) à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) - et un autre camion qui, heureusement, ne transportait que des téléphones. Le camion d’uranium avait été rapidement caché par les autorités dans la centrale nucléaire de Saint-Laurent (Loir-et-Cher), voisine du lieu de l’accident.

Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que :

- la majorité des informations concernant le nucléaire en France sont classées "secret défense", les citoyens devant se contenter de ce que veulent bien leur dire les autorités, c’est-à-dire rien la plupart du temps.

- 20 ans après Tchernobyl, les responsables politiques du mensonge d’Etat n’ont toujours pas été inquiétés. Comment croire que le mensonge ne serait pas à nouveau de mise aujourd’hui en cas d’accident ?

- l’affaire de cette semaine dans l’Est montre que, en cas d’accident nucléaire, de nombreux parents vont chercher leurs enfants à l’école, ce qui est bien humain, mais qui remet en cause toutes les prévisions des "spécialistes"…

Il est clair qu’en cas d’accident nucléaire, rien ne se passera comme prévu. Comment - et où ? - évacuer des centaines de milliers de personnes ? Par ailleurs, les pastilles d’iode constituent une protection dérisoire qui ne sauvera personne dans la zone la plus touchée.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime :

- qu’il ne faut pas attendre qu’une catastrophe nucléaire se produise pour interdire les transports de matières radioactives et fermer les installations nucléaires

- que, a fortiori, il ne faut pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires comme l’EPR et ITER prévus respectivement à Flamanville (Manche) et Cadarache (Bouches-du-Rhône)


Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige de la part des autorités que toute la lumière soit immédiatement faite sur l’affaire du pic de radioactivité dans l’Est : il n’est pas possible que la radioactivité soit apparue "spontanément", il y a forcément une source, une cause.


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 Transports radioactifs