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Orano Malvési : non au projet d’incinérateur des effluents radioactifs

Narbonne : Areva – Malvési, l’usine à gaz de boues radioactives

Revue de presse - TV Languedoc

Article publié le 20 juin 2017



Areva-Malvési : Les militants du Réseau Sortir du Nucléaire de l’Aude se joignent à l’association de défense de l’environnement Rubrésus et à l’association ECCLA pour dénoncer les prétentions mensongères du projet de réduction des effluents liquides de l’usine d’Areva Malvési (ex-Comurhex).

Article original : https://tvlanguedoc.com/aude-narbonne-areva-malvesi-usine-boues-radioactives/



Une fausse bonne solution pour les déchets radioactifs

Le 13 octobre dernier, un reportage de France 3 intitulé « Une solution pour les déchets d’Areva à Malvési » aurait pu faire croire qu’il s’agissait de la solution aux déchets de l’usine AREVA de Narbonne. Il n’en est rien, puisqu’en terme de radioactivité (calculée en Becquerel), le projet ne concerne que 1 % des déchets présents sur le site. Une fois qu’ils seront solidifiés, quel sera leur devenir ?

Ils seront dirigés vers un centre de l’ANDRA pour être en quelque sorte cachés sous le tapis ! Quant aux 440 000 tonnes de déchets solides stockés et représentant 99 % de la radioactivité de notre site, ils ne sont pas concernés par ce projet !

L’insécurité nucléaire règne en France

Après avoir caché la nature de ces déchets pendant des dizaines d’années, une fois de plus, le lobby nucléaire montre comment il peut manipuler l’opinion pour parvenir à ses fins et tenter de nous faire accepter cette industrie mortifère. Suivant les aveux d’EDF, nous aurons cet hiver, au moins 12 réacteurs sur 58, à l’arrêt. En cause, les opérations de rafistolage des vieilles centrales et les vérifications techniques rendues nécessaires par une sécurité douteuse.

Un nucléaire toujours plus cher

EDF a anticipé l’hiver en passant des contrats sur le marché de gros à 80 € par mégawatt, soit plus cher que le prix de revient des éoliennes terrestres, dernière génération. Nous pouvons d’ores et déjà réduire la production d’électricité nucléaire qui coûte de plus en plus cher et souvent plus que les énergies renouvelables. Depuis plusieurs années, la consommation stagne ou augmente très peu ; isolation des locaux et efficacité énergétique ne sont pas de vains mots. EdF essaie de contrecarrer ce phénomène avec force de publicité nous promettant un avenir électrique radieux plein de voitures électriques. En attendant, le présent est irradieux et la conclusion doit s’imposer à tous : sortons du nucléaire et au plus vite !

Une enquête publique a récemment été diligentée sur la gestion des déchets de l’usine AREVA de Malvezy. La presse s’est faite l’écho de réactions face à ce projet. Les militants du collectif audois » Sortir du nucléaire » tiennent à préciser leur point de vue sur ce dossier qui impâcte les habitants du Narbonnais et l’industrie nucléaire française.

Communiqué de presse écrit par :

Hervé Loquais, Michel Leclerc, Joëlle Taillandier et Albert Cormary, membres du collectif Audois « Sortir du nucléaire » (SDN11)

Note de la rédaction :

Seul point d’entrée de l’uranium naturel en France, l’usine de AREVA Malvési réceptionne de l’uranium du monde entier sous forme de concentrés miniers appelés » yellow cake « ou oxyde, conditionnés dans des fûts en acier.

Une fausse bonne solution pour les déchets radioactifs

Le 13 octobre dernier, un reportage de France 3 intitulé « Une solution pour les déchets d’Areva à Malvési » aurait pu faire croire qu’il s’agissait de la solution aux déchets de l’usine AREVA de Narbonne. Il n’en est rien, puisqu’en terme de radioactivité (calculée en Becquerel), le projet ne concerne que 1 % des déchets présents sur le site. Une fois qu’ils seront solidifiés, quel sera leur devenir ?

Ils seront dirigés vers un centre de l’ANDRA pour être en quelque sorte cachés sous le tapis ! Quant aux 440 000 tonnes de déchets solides stockés et représentant 99 % de la radioactivité de notre site, ils ne sont pas concernés par ce projet !

L’insécurité nucléaire règne en France

Après avoir caché la nature de ces déchets pendant des dizaines d’années, une fois de plus, le lobby nucléaire montre comment il peut manipuler l’opinion pour parvenir à ses fins et tenter de nous faire accepter cette industrie mortifère. Suivant les aveux d’EDF, nous aurons cet hiver, au moins 12 réacteurs sur 58, à l’arrêt. En cause, les opérations de rafistolage des vieilles centrales et les vérifications techniques rendues nécessaires par une sécurité douteuse.

Un nucléaire toujours plus cher

EDF a anticipé l’hiver en passant des contrats sur le marché de gros à 80 € par mégawatt, soit plus cher que le prix de revient des éoliennes terrestres, dernière génération. Nous pouvons d’ores et déjà réduire la production d’électricité nucléaire qui coûte de plus en plus cher et souvent plus que les énergies renouvelables. Depuis plusieurs années, la consommation stagne ou augmente très peu ; isolation des locaux et efficacité énergétique ne sont pas de vains mots. EdF essaie de contrecarrer ce phénomène avec force de publicité nous promettant un avenir électrique radieux plein de voitures électriques. En attendant, le présent est irradieux et la conclusion doit s’imposer à tous : sortons du nucléaire et au plus vite !

Une enquête publique a récemment été diligentée sur la gestion des déchets de l’usine AREVA de Malvezy. La presse s’est faite l’écho de réactions face à ce projet. Les militants du collectif audois » Sortir du nucléaire » tiennent à préciser leur point de vue sur ce dossier qui impâcte les habitants du Narbonnais et l’industrie nucléaire française.

Communiqué de presse écrit par :

Hervé Loquais, Michel Leclerc, Joëlle Taillandier et Albert Cormary, membres du collectif Audois « Sortir du nucléaire » (SDN11)

Note de la rédaction :

Seul point d’entrée de l’uranium naturel en France, l’usine de AREVA Malvési réceptionne de l’uranium du monde entier sous forme de concentrés miniers appelés » yellow cake « ou oxyde, conditionnés dans des fûts en acier.



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