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Le "train de l’enfer" est finalement arrivé - La Der des ders ?

Communiqué du 28 novembre 2011






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Parti du terminal ferroviaire de Valognes avec 24h d’avance, le mercredi 19 novembre dernier, le transport de déchets vitrifiés allemands hautement radioactifs est arrivé ce lundi 28 novembre aux alentours de 22h00 à Gorleben. Son parcours, semé d’embuches, aura duré exactement 126 heures. En France comme en Allemagne, ce transport à haut risque a fortement mobilisé, preuve de la force et du succès de l’action menée par le mouvement antinucléaire.


Une mobilisation sous le signe de la solidarité internationale


En France la semaine dernière des actions et de nombreux rassemblements ont été organisés, à commencer par le camp de Valognes, au départ du train. Le Réseau "Sortir du nucléaire" aura suivi le Castor tout au long de son trajet, alimentant le public et les médias d’informations, de photos et témoignages, jusque dans le Wendland où une grande banderole de 10x15m a été déployée au-dessus des 25 000 manifestants et des centaines de tracteurs présents à la manifestation de Dannenberg. De nombreux militants, venus de tous pays, avaient également fait le déplacement en Allemagne ce week-end pour montrer que le mouvement antinucléaire ne connaissait pas de frontière.


Le mouvement antinucléaire français sur les pas de son voisin allemand
Le mouvement antinucléaire allemand est connu pour sa force, sa détermination et sa présence à travers le territoire : une importance favorisée depuis des années par un débat démocratique autour de la question du nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" tient à saluer l’engagement pacifique et déterminé des militants allemands.
En France, depuis Fukushima, la discussion ne fait que s’amorcer et la mobilisation prend de l’ampleur ; poussant représentants politiques et candidats aux élections présidentielles à se positionner sur la sortie du nucléaire.


La der des ders ?
Ce convoi était le dernier d’une série de douze rapportant en Allemagne des déchets vitrifiés en France. Mais d’autres déchets, retraités cette fois-ci dans l’usine de Sellafield, en Grande-Bretagne, doivent encore être ré-acheminés vers Allemagne. Or, il se pourrait que ces nouveaux convois traversent la France en suivant le même trajet dans un futur proche. Il va de soi que le mouvement antinucléaire dans nos différents pays répondra à nouveau présent à l’appel pour organiser une mobilisation tri-nationale. D’autres transports de déchets radioactifs allemands de moyenne activité devraient également retourner en Allemagne prochainement.


Et en France ?
L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) étudie les possibilités d’un site similaire à celui de Gorleben à Bure, qui se situe à la limite de la Meuse et de la Haute Marne. Un site pour l’enfouissement de déchets pour ainsi dire éternels, que l’on tente d’imposer aux riverains, de la même façon que l’on a imposé le site d’entreposage de Gorleben dans le nord de l’Allemagne.

Dans les mois à venir, le Réseau "Sortir du nucléaire" sera plus que jamais mobilisé pour obtenir l’arrêt de ce projet, des transports à haut risque et la fin du nucléaire.

Contacts presse :
Laura Hameaux 06 85 23 05 11
Charlotte Mijeon 06 75 36 20 20
Anne-Laure Méladeck 06 58 02 87 22

Attachée de presse :
Opale Crivello - 06 64 66 01 23




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Parti du terminal ferroviaire de Valognes avec 24h d’avance, le mercredi 19 novembre dernier, le transport de déchets vitrifiés allemands hautement radioactifs est arrivé ce lundi 28 novembre aux alentours de 22h00 à Gorleben. Son parcours, semé d’embuches, aura duré exactement 126 heures. En France comme en Allemagne, ce transport à haut risque a fortement mobilisé, preuve de la force et du succès de l’action menée par le mouvement antinucléaire.


Une mobilisation sous le signe de la solidarité internationale


En France la semaine dernière des actions et de nombreux rassemblements ont été organisés, à commencer par le camp de Valognes, au départ du train. Le Réseau "Sortir du nucléaire" aura suivi le Castor tout au long de son trajet, alimentant le public et les médias d’informations, de photos et témoignages, jusque dans le Wendland où une grande banderole de 10x15m a été déployée au-dessus des 25 000 manifestants et des centaines de tracteurs présents à la manifestation de Dannenberg. De nombreux militants, venus de tous pays, avaient également fait le déplacement en Allemagne ce week-end pour montrer que le mouvement antinucléaire ne connaissait pas de frontière.


Le mouvement antinucléaire français sur les pas de son voisin allemand
Le mouvement antinucléaire allemand est connu pour sa force, sa détermination et sa présence à travers le territoire : une importance favorisée depuis des années par un débat démocratique autour de la question du nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" tient à saluer l’engagement pacifique et déterminé des militants allemands.
En France, depuis Fukushima, la discussion ne fait que s’amorcer et la mobilisation prend de l’ampleur ; poussant représentants politiques et candidats aux élections présidentielles à se positionner sur la sortie du nucléaire.


La der des ders ?
Ce convoi était le dernier d’une série de douze rapportant en Allemagne des déchets vitrifiés en France. Mais d’autres déchets, retraités cette fois-ci dans l’usine de Sellafield, en Grande-Bretagne, doivent encore être ré-acheminés vers Allemagne. Or, il se pourrait que ces nouveaux convois traversent la France en suivant le même trajet dans un futur proche. Il va de soi que le mouvement antinucléaire dans nos différents pays répondra à nouveau présent à l’appel pour organiser une mobilisation tri-nationale. D’autres transports de déchets radioactifs allemands de moyenne activité devraient également retourner en Allemagne prochainement.


Et en France ?
L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) étudie les possibilités d’un site similaire à celui de Gorleben à Bure, qui se situe à la limite de la Meuse et de la Haute Marne. Un site pour l’enfouissement de déchets pour ainsi dire éternels, que l’on tente d’imposer aux riverains, de la même façon que l’on a imposé le site d’entreposage de Gorleben dans le nord de l’Allemagne.

Dans les mois à venir, le Réseau "Sortir du nucléaire" sera plus que jamais mobilisé pour obtenir l’arrêt de ce projet, des transports à haut risque et la fin du nucléaire.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Transports radioactifs