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Sortir du nucléaire n°83



Automne 2019

Alerter : Campagne

La pieuvre nucléaire étend ses tentacules ?

Agissons contre ses chantiers et projets inutiles et dangereux !

Dans le cadre de la campagne “Le nucléaire tue l’avenir, arrêtons-le !“, nous agissons contre le développement des nouveaux projets et chantiers. Petit tour d’horizon des tentacules de la “pieuvre nucléaire“… et de nos actions pour tenter de les trancher !

Déchets radioactifs Bure - CIGEO Projets et sites nucléaires EPR ITER Projets nucléaires Technocentre Fessenheim

Refusant de penser sa fin, l’industrie nucléaire jette ses dernières énergies dans une fuite en avant qui passe par la prolongation des installations existantes, mais aussi de multiples projets et chantiers dangereux et inutiles. Si certains mourront d’eux-mêmes, d’autres, inertie, achats des territoires et soutiens politiques aidant, nécessitent un combat de longue haleine pour être stoppés. Notre récente carte donne un bon aperçu des multiples tentacules de cette pieuvre malade.

L’EPR, un des pires grands projets inutiles de France

Nous nous attaquons bien sûr à l’EPR. Le chantier calamiteux de Flamanville a connu de nouveaux retards et surcoûts ces derniers mois, liés à l’obligation de refaire des soudures défectueuses. L’industriel a également fait l’objet d’une mise en demeure, certains équipements avaient reçu une qualification alors que leur tenue aux conditions accidentelles n’était pas garantie. Fin juillet 2019, EDF s’est même fait tancer pour avoir traité avec négligence l’intégration par ses fournisseurs d’exigences techniques destinées à prévenir la rupture de tuyauteries. En septembre 2019, on apprend que quatre générateurs de vapeur et un pressuriseur sont affectés par un défaut inquiétant. Quant aux retours que nous avons de travailleurs sur les conditions déplorables dans lesquelles se déroule le chantier, ils font froid dans le dos...

Contre l’EPR et tous les projets fumeux, dangereux et inutiles visant à la relance du nucléaire, nous lançons notamment une pétition cet automne. Si vous ne l’avez pas déjà signée, c’est le moment !

De tels déboires signeraient la fin de toute autre filière. Pourtant, le gouvernement souhaite voir l’EPR finalisé. EDF prépare même un EPR “Nouveau Modèle“ (comprendre “low-cost“) destiné à une carrière internationale et peut-être au territoire français. Dans ce contexte, nous avons donné écho à ces multiples défauts et déposé plusieurs plaintes en justice pour tenter de faire condamner EDF et bloquer ainsi le chantier (voir www.sortirdunucleaire.org/Juriblog).

Agir contre les chimères nucléaires

La relance du nucléaire prend également d’autres formes, souvent bien hypothétiques : ITER (fusion nucléaire), “petits réacteurs modulaires“, réacteurs dits “de 4ème génération“... Dans les faits, beaucoup de ces projets ont du plomb dans l’aile. Ainsi, le Commissariat à l’Énergie Atomique s’apprête à abandonner Astrid, prototype de réacteur de “4ème génération“. Même si la plupart de ces projets ne se concrétisent pas, ils engloutissent des milliards d’euros. Surtout, ils contribuent à entretenir un horizon où le nucléaire aurait un avenir, empêchant la mise en place d’une véritable transition énergétique. Cette campagne est aussi l’occasion de dénoncer ces projets et de révéler leur caractère chimérique.

Les déchets débordent, l’industrie nucléaire cherche de nouveaux sites pour s’implanter

Enfin, la production d’électricité nucléaire draine dans son sillage de nouvelles installations pour les déchets et pollutions générés, tel le projet de piscine d’entreposage de combustibles usés qui pourrait être implanté à Belleville-sur-Loire et fait l’objet d’une forte opposition localement. Et nombre d’industriels sont prêts à faire du business avec les déchets et la pollution ! Nous apportons donc notre soutien au combat contre l’entreprise Unitech, qui cherche à implanter au bord de la Marne une blanchisserie destinée à laver les combinaisons radioactives utilisées dans le parc nucléaire français ; ou encore contre les fantasmes d’EDF, qui souhaite reconvertir le site de Fessenheim en un “Technocentre “ destiné à “recycler“ les ferrailles contaminées en vue d’une réutilisation future !

Charlotte Mijeon

© Wladdimir Quénu

Refusant de penser sa fin, l’industrie nucléaire jette ses dernières énergies dans une fuite en avant qui passe par la prolongation des installations existantes, mais aussi de multiples projets et chantiers dangereux et inutiles. Si certains mourront d’eux-mêmes, d’autres, inertie, achats des territoires et soutiens politiques aidant, nécessitent un combat de longue haleine pour être stoppés. Notre récente carte donne un bon aperçu des multiples tentacules de cette pieuvre malade.

L’EPR, un des pires grands projets inutiles de France

Nous nous attaquons bien sûr à l’EPR. Le chantier calamiteux de Flamanville a connu de nouveaux retards et surcoûts ces derniers mois, liés à l’obligation de refaire des soudures défectueuses. L’industriel a également fait l’objet d’une mise en demeure, certains équipements avaient reçu une qualification alors que leur tenue aux conditions accidentelles n’était pas garantie. Fin juillet 2019, EDF s’est même fait tancer pour avoir traité avec négligence l’intégration par ses fournisseurs d’exigences techniques destinées à prévenir la rupture de tuyauteries. En septembre 2019, on apprend que quatre générateurs de vapeur et un pressuriseur sont affectés par un défaut inquiétant. Quant aux retours que nous avons de travailleurs sur les conditions déplorables dans lesquelles se déroule le chantier, ils font froid dans le dos...

Contre l’EPR et tous les projets fumeux, dangereux et inutiles visant à la relance du nucléaire, nous lançons notamment une pétition cet automne. Si vous ne l’avez pas déjà signée, c’est le moment !

De tels déboires signeraient la fin de toute autre filière. Pourtant, le gouvernement souhaite voir l’EPR finalisé. EDF prépare même un EPR “Nouveau Modèle“ (comprendre “low-cost“) destiné à une carrière internationale et peut-être au territoire français. Dans ce contexte, nous avons donné écho à ces multiples défauts et déposé plusieurs plaintes en justice pour tenter de faire condamner EDF et bloquer ainsi le chantier (voir www.sortirdunucleaire.org/Juriblog).

Agir contre les chimères nucléaires

La relance du nucléaire prend également d’autres formes, souvent bien hypothétiques : ITER (fusion nucléaire), “petits réacteurs modulaires“, réacteurs dits “de 4ème génération“... Dans les faits, beaucoup de ces projets ont du plomb dans l’aile. Ainsi, le Commissariat à l’Énergie Atomique s’apprête à abandonner Astrid, prototype de réacteur de “4ème génération“. Même si la plupart de ces projets ne se concrétisent pas, ils engloutissent des milliards d’euros. Surtout, ils contribuent à entretenir un horizon où le nucléaire aurait un avenir, empêchant la mise en place d’une véritable transition énergétique. Cette campagne est aussi l’occasion de dénoncer ces projets et de révéler leur caractère chimérique.

Les déchets débordent, l’industrie nucléaire cherche de nouveaux sites pour s’implanter

Enfin, la production d’électricité nucléaire draine dans son sillage de nouvelles installations pour les déchets et pollutions générés, tel le projet de piscine d’entreposage de combustibles usés qui pourrait être implanté à Belleville-sur-Loire et fait l’objet d’une forte opposition localement. Et nombre d’industriels sont prêts à faire du business avec les déchets et la pollution ! Nous apportons donc notre soutien au combat contre l’entreprise Unitech, qui cherche à implanter au bord de la Marne une blanchisserie destinée à laver les combinaisons radioactives utilisées dans le parc nucléaire français ; ou encore contre les fantasmes d’EDF, qui souhaite reconvertir le site de Fessenheim en un “Technocentre “ destiné à “recycler“ les ferrailles contaminées en vue d’une réutilisation future !

Charlotte Mijeon

© Wladdimir Quénu


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