18 avril 2019
Jeudi 18 avril 2019, le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) s’est arrêté automatiquement. Les équipes d’EDF n’ont pas identifié le dysfonctionnement qui a déclenché ce dispositif de sûreté. Ce réacteur avait été mis à l’arrêt fin mars afin d’adapter la production d’électricité à la consommation. Il avait redémarré 10 jours après, le 8 avril.
Les équipes de l’exploitant auront finalement mis le doigts sur le problème qui a déclenché l’arrêt automatique du réacteur : "Le déclenchement de la cellule électrique d’une GMPP (Groupe Motopompes Primaires), suite à une défaillance de carte électronique". Sous ce terme technique se cache en réalité un mécanisme essentiel au bon fonctionnement du circuit primaire [1]
. En effet, l’eau sous pression de ce circuit fermé - qui permet notamment de refroidir le combustible nucléaire - circule grâce à l’action de 3 motopompes.
L.B.
Publié le 18/04/2019
Ce jeudi 18 avril 2019 à 19h00, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
Les équipes de la centrale sont mobilisées pour identifier les causes de cet arrêt automatique et pouvoir redémarrer l’unité de production en toute sûreté.
Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel et l’environnement. L’unité de production numéro 1 est à disposition du réseau électrique.
Publié le 20/04/2019
Samedi 20 avril 2019, à 13h30, les équipes de la centrale ont redémarré l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Elle est de nouveau à la disposition du réseau électrique national.
Le déclenchement de la cellule électrique d’une GMPP (Groupe Motopompes Primaires), suite à une défaillance de carte électronique, avait provoqué son arrêt le jeudi 18 avril 2019.
L’unité de production n°1 est également à disposition du réseau électrique national.
Publié le 09/04/2019
Lundi 8 avril 2019, à 23h46, l’unité de production n°2 de centrale EDF de Nogent-sur-Seine a été reconnectée au réseau électrique national. Elle avait été mise à l’arrêt le jeudi 28 mars. Cet arrêt de courte durée, en accord avec le gestionnaire du réseau électrique national, visait à adapter la production d’électricité à la demande et à optimiser la gestion du combustible contenu dans le réacteur.
Les deux unités de production sont en fonctionnement et alimentent le réseau électrique national.
[1] Le circuit primaire est un circuit fermé, contenant de l’eau sous pression. Cette eau s’échauffe dans la cuve du réacteur au contact des éléments combustibles. Dans les générateurs de vapeur, elle cède la chaleur acquise à l’eau du circuit secondaire pour produire la vapeur destinée à entrainer le groupe turboalternateur.
L’eau du circuit primaire est mise en mouvement par trois pompes dites "pompes primaires". Plusieurs circuits hydrauliques annexes sont branchés sur le circuit primaire principal ; ces circuits sont munis de vannes manœuvrables à partir de la salle de commande. Un programme d’essais périodiques est destiné à s’assurer du bon fonctionnement de ces vannes.
Le circuit primaire permet de refroidir le combustible contenu dans la cuve du réacteur en cédant sa chaleur par l’intermédiaire des générateurs de vapeur lorsqu’il produit de l’électricité ou par l’intermédiaire du circuit de refroidissement à l’arrêt lorsqu’il est en cours de redémarrage après rechargement en combustible. La température du circuit primaire principal est encadrée par des limites afin de garantir le maintien dans un état sûr des installations en cas d’accident. https://www.asn.fr/Lexique/C/Circuit-primaire