16 mars 2015
Après sollicitation de l’ASN, EDF a identifié le 16 mars 2015 le caractère avéré d’un défaut relatif à la conformité du serrage de plusieurs vis de vannes des circuits de graissage des pompes du système de contrôle volumétrique et chimique et du système d’injection de sécurité de moyenne pression du réacteur 1.
Détection d’un écart de conformité au niveau des systèmes de serrage
17/03/2015
Lors de contrôles réalisés, le 27 mai 2014, sur les deux unités de production de la centrale nucléaire de Flamanville, une anomalie de serrage a été détectée sur certaines vis des systèmes de graissage de pompes.
Les pompes concernées contribuent au fonctionnement du circuit de régulation* et du circuit de refroidissement de secours de chaque réacteur**
Le fonctionnement des pompes a toujours été assuré.
Les équipes de la centrale ont procédé au resserrage de ces vis. La remise en conformité de l’ensemble des vis sera finalisée au 31 mars 2015.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Cependant, il constitue un écart aux règles générales d’exploitation. Dans ce cadre, la direction de la centrale a décidé de le déclarer le 16 mars 2015, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES, échelle internationale de classement des événements nucléaires qui comprend 7 niveaux.
*En fonctionnement normal, un circuit permet de contrôler et d’ajuster, pour chaque unité de production, différents paramètres de l’eau du circuit primaire comme son volume (qui varie avec la température) et sa qualité chimique
**Le refroidissement d’une centrale nucléaire est assuré par un circuit de refroidissement. Des systèmes redondants et indépendants les uns des autres sont en place pour refroidir quoi qu’il arrive les installations. En cas de panne du circuit de refroidissement, un circuit de secours prend ainsi le relais.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45742.html
Défaut de serrage concernant des vannes du circuit d’injection de sécurité et du circuit de contrôle volumétrique et chimique du réacteur n° 1
26/03/2015
Centrale nucléaire de Flamanville - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Après sollicitation de l’ASN, EDF a identifié le 16 mars 2015 le caractère avéré d’un défaut relatif à la conformité du serrage de plusieurs vis de vannes des circuits de graissage des pompes du système de contrôle volumétrique et chimique (RCV) et du système d’injection de sécurité de moyenne pression (RIS-MP) du réacteur 1 de la centrale de Flamanville.
Cette conclusion fait suite au contrôle par EDF des visseries de vannes du circuit de lubrification des pompes du système de contrôle volumétrique et chimique et des pompes du circuit d’injection de sécurité des deux réacteurs du site de Flamanville, réalisé dans le cadre du retour d’expérience relatif aux défauts constatés sur des matériels similaires à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine.
Dès mai 2014, EDF a procédé à la correction des défauts relatifs à plusieurs vannes concernées. Le retour d’expérience du site de Nogent-sur-Seine a par ailleurs conduit EDF à identifier d’autres vannes sur les réacteurs n°1 et 2 qui doivent également faire l’objet de contrôles et d’une éventuelle remise en conformité avant la fin du mois de mars 2015.
Le système de contrôle volumétrique et chimique (RCV) du circuit primaire principal du réacteur participe à la maîtrise de la réactivité en permettant le réglage de la concentration en bore du réfrigérant primaire. Il contribue également au maintien du volume d’eau nécessaire dans le circuit primaire afin d’assurer l’évacuation de la puissance thermique du réacteur. Ce système dispose de deux pompes de charge redondantes.
En cas de fuite importante du circuit primaire, le système d’injection de sécurité de moyenne pression (RIS-MP) permet d’apporter de l’eau dans le réacteur afin d’en permettre le refroidissement. Ce système comporte deux voies redondantes, chacune conçue pour assurer l’intégralité des actions attendues.
Un fonctionnement prolongé du réacteur en l’absence de correction des défauts de serrage constatés aurait pu accélérer le desserrage des vis des vannes concernées et à terme provoquer l’indisponibilité des circuits affectés.
Dans la mesure où le défaut constaté a affecté les deux voies du circuit de contrôle volumétrique et chimique du réacteur 1, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.