2 avril 2018
Lundi 2 avril, 3 salariés d’une entreprise sous-traitante d’EDF ont été contaminés alors qu’ils travaillaient sur la découpe d’une tuyauterie en zone nucléaire du réacteur 1.
Le réacteur 1 de Flamanville a beaucoup de mal à fonctionner depuis l’explosion en salle des machines en février 2017. Arrêté de longs mois pour travaux, il enchaine depuis les redémarrages et les arrêts imprévus. Actuellement, depuis l’arrêt automatique du 15 mars 2018, 3ème arrêt en 5 jours en raison d’une défaillance, il n’a toujours pas été reconnecté au réseau national d’électricité. Depuis le 2 avril, le site des indisponibilité d’EDF nous indique qu’il fonctionne à puissance réduite : 850 MW au lieu de produire les 1300 MWe attendus. C’est aussi ce jour là que 3 travailleurs ont été contaminé alors qu’ils découpaient une tuyauterie en zone nucléaire. La contamination étant interne, cela signifie qu’ils ont ingéré ou inhalé une ou plusieurs particules radioactives. Non seulement le fonctionnement de l’installation laisse à désirer, mais en plus les travailleurs qui doivent intervenir pour que l’installation fonctionne de nouveau ne sont pas protégés correctement.
L.B.
Le 02/04/18
Légères traces de contamination interne détectées sur trois intervenants – Unité de production n°1 de la centrale de Flamanville
Lundi 2 avril 2018, après une intervention de découpe de tuyauterie située dans la partie nucléaire de l’unité de production n°1, trois salariés employés par une entreprise prestataire d’EDF, ont présenté des traces de contamination lors des contrôles systématiques réalisés en sortie de zone nucléaire.
Le service médical de la centrale les a immédiatement pris en charge. Les premières analyses médicales ont confirmé la présence de légères traces de contamination interne. Un suivi médical est mis en place afin de s’assurer de l’élimination naturelle et complète des traces de contamination. Les salariés ont pu regagner leur domicile.
Conformément à nos procédures, la direction de la centrale EDF de Flamanville a communiqué l’information à l’Autorité de sûreté nucléaire, aux services de l’Etat, à la Commission locale d’information du nucléaire et aux mairies des communes de proximité du site de production.