ParJean-Michel Bezat
La bataille est aussi discrète que stratégique. A la veille de la filialisation du Réseau de transport d’électricité (RTE), le service d’EDF créé le 1er juillet 2000 pour exploiter, entretenir et développer les 100 000 kilomètres de lignes à haute tension françaises (63 000 à 400 000 volts), la question est ouvertement posée, à Paris comme à Bruxelles : EDF ne cherche-t-elle pas à garder la haute main sur sa future filiale pour y faire la pluie et le beau temps ? (...)