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Nos communiqués de presse

Double défaillances des circuits de secours de 34 réacteurs nucléaires

Communiqué du 14 décembre 2005



Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de prendre ses responsabilités (voir lettre ci-dessous) et de décider de la fermeture conservatoire des 34 réacteurs de 900 MW :

Blayais (Gironde, 4 réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire, 4 réacteurs), Saint-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher, 2 réacteurs), Dampierre (Loiret, 4 réacteurs), Gravelines (Nord, 6 réacteurs), Fessenheim (Haut-Rhin, 2 réacteurs), Bugey (Ain, 4 réacteurs), Cruas (Ardèche, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs).


La faiblesse avouée ce jour par EDF concerne les "pompes de refroidissement des réacteurs en cas d’accident". Il s’agit de la seconde défaillance potentielle des circuits de recirculation qui doivent théoriquement assurer le refroidissement des réacteurs en situation accidentelle.

De l’aveu de l’ASN, "Ce dispositif est dénommé fonction de recirculation et constitue une « ligne de défense » fondamentale de la prévention de l’accident de fusion du cœur sur les réacteurs à eau sous pression"

Cette affaire s’ajoute à celle reconnue par EDF le 7 janvier 2004, pouvant aboutir au "colmatage des filtres des puisards du circuit de recirculation d’eau, pouvant compromettre le refroidissement du réacteur lors de certains accidents." (Autorité de sûreté nucléaire, 30/10/03)

Il s’agit d’un problème "générique" : il concerne un grand nombre de réacteurs qui peuvent être arrêtés simultanément si on s’aperçoit qu’ils présentent le même défaut. C’est une des grandes faiblesses de la "France nucléaire" qui peut se retrouver du jour au lendemain en situation de grave pénurie (*). Cela explique la coupable bienveillance de l’Autorité de sûreté qui autorise EDF a continuer à exploiter les réacteurs malgré les faiblesses détectées.

Il y a un très grand doute (d’autant qu’il est double !) sur le refroidisement du cœur d’un réacteur en situation accidentelle, par exemple suite à un séisme. Or, plus encore que le reste du temps, c’est bien en situation accidentelle que les systèmes de sécurités devraient fonctionner !


Réseau "Sortir du nucléaire" : 06.64.100.333


(*) Dans le rapport parlementaire "La durée de vie des centrales nucléaires et les nouveaux types de réacteurs" réalisé par les députés Bataille et Birreaux, on peut lire cette déclaration de M. Lacoste, Directeur Général de la sûreté Nucléaire et de la radioprotection : "L’obsession est l’apparition d’un problème de sûreté générique grave, je serais conduit à aller voir le Premier Ministre et lui dire : « Vous avez le choix entre deux décisions possibles : soit on coupe l’électricité ; soit on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d’EDF dans un mode dégradé. »"


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Mercredi 14 décembre 2005

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 720 associations
9 rue Dumenge 69004 Lyon
Tel : 04.78.28.29.22


à M. André-Claude Lacoste
Direction générale de la sûreté
nucléaire et de la radioprotection


Objet : Double défaillances des circuits de recirculation de 34 réacteurs nucléaires EDF


Monsieur le Directeur,

EDF a avoué ce jour la possible défaillance de "pompes de refroidissement des réacteurs utilisées en cas d’accident".

Il s’agit en réalité de la seconde défaillance potentielle des circuits de recirculation qui doivent théoriquement assurer le refroidissement des réacteurs en situation accidentelle.

Or, plus encore que le reste du temps, c’est bien en situation accidentelle que les systèmes de sécurités devraient fonctionner !

Cette affaire s’ajoute à celle reconnue par EDF le 7 janvier 2004, susceptible d’aboutir au "colmatage des filtres des puisards du circuit de recirculation d’eau, pouvant compromettre le refroidissement du réacteur lors de certains accidents." (Autorité de sûreté nucléaire, 30 octobre 2003,)

Il y a un très grand doute (d’autant qu’il est double !) sur la possibilité de refroidir le cœur d’un réacteur en situation accidentelle, par exemple suite à un séisme.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à l’ASN la fermeture conservatoire des 34 réacteurs de 900 MW :
Blayais (Gironde, 4 réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire, 4 réacteurs), Saint-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher, 2 réacteurs), Dampierre (Loiret, 4 réacteurs), Gravelines (Nord, 6 réacteurs), Fessenheim (Haut-Rhin, 2 réacteurs), Bugey (Ain, 4 réacteurs), Cruas (Ardèche, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs).

Enfin, nous vous serions reconnaissants de nous faire savoir quel est l’avancement des travaux promis par EDF concernant :
- la remise en conformité des circuits de recirculation (colmatage des filtres)
- la découverte en 2002 d’anomalies de conception remettant en cause la tenue à un séisme de forte intensité des réservoirs PTR de certains réacteurs de 900 MW

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur, à notre attachement à la protection de l’environnement et à l’information des citoyens.

Réseau "Sortir du nucléaire"

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de prendre ses responsabilités (voir lettre ci-dessous) et de décider de la fermeture conservatoire des 34 réacteurs de 900 MW :

Blayais (Gironde, 4 réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire, 4 réacteurs), Saint-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher, 2 réacteurs), Dampierre (Loiret, 4 réacteurs), Gravelines (Nord, 6 réacteurs), Fessenheim (Haut-Rhin, 2 réacteurs), Bugey (Ain, 4 réacteurs), Cruas (Ardèche, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs).


La faiblesse avouée ce jour par EDF concerne les "pompes de refroidissement des réacteurs en cas d’accident". Il s’agit de la seconde défaillance potentielle des circuits de recirculation qui doivent théoriquement assurer le refroidissement des réacteurs en situation accidentelle.

De l’aveu de l’ASN, "Ce dispositif est dénommé fonction de recirculation et constitue une « ligne de défense » fondamentale de la prévention de l’accident de fusion du cœur sur les réacteurs à eau sous pression"

Cette affaire s’ajoute à celle reconnue par EDF le 7 janvier 2004, pouvant aboutir au "colmatage des filtres des puisards du circuit de recirculation d’eau, pouvant compromettre le refroidissement du réacteur lors de certains accidents." (Autorité de sûreté nucléaire, 30/10/03)

Il s’agit d’un problème "générique" : il concerne un grand nombre de réacteurs qui peuvent être arrêtés simultanément si on s’aperçoit qu’ils présentent le même défaut. C’est une des grandes faiblesses de la "France nucléaire" qui peut se retrouver du jour au lendemain en situation de grave pénurie (*). Cela explique la coupable bienveillance de l’Autorité de sûreté qui autorise EDF a continuer à exploiter les réacteurs malgré les faiblesses détectées.

Il y a un très grand doute (d’autant qu’il est double !) sur le refroidisement du cœur d’un réacteur en situation accidentelle, par exemple suite à un séisme. Or, plus encore que le reste du temps, c’est bien en situation accidentelle que les systèmes de sécurités devraient fonctionner !


Réseau "Sortir du nucléaire" : 06.64.100.333


(*) Dans le rapport parlementaire "La durée de vie des centrales nucléaires et les nouveaux types de réacteurs" réalisé par les députés Bataille et Birreaux, on peut lire cette déclaration de M. Lacoste, Directeur Général de la sûreté Nucléaire et de la radioprotection : "L’obsession est l’apparition d’un problème de sûreté générique grave, je serais conduit à aller voir le Premier Ministre et lui dire : « Vous avez le choix entre deux décisions possibles : soit on coupe l’électricité ; soit on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d’EDF dans un mode dégradé. »"


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Mercredi 14 décembre 2005

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 720 associations
9 rue Dumenge 69004 Lyon
Tel : 04.78.28.29.22


à M. André-Claude Lacoste
Direction générale de la sûreté
nucléaire et de la radioprotection


Objet : Double défaillances des circuits de recirculation de 34 réacteurs nucléaires EDF


Monsieur le Directeur,

EDF a avoué ce jour la possible défaillance de "pompes de refroidissement des réacteurs utilisées en cas d’accident".

Il s’agit en réalité de la seconde défaillance potentielle des circuits de recirculation qui doivent théoriquement assurer le refroidissement des réacteurs en situation accidentelle.

Or, plus encore que le reste du temps, c’est bien en situation accidentelle que les systèmes de sécurités devraient fonctionner !

Cette affaire s’ajoute à celle reconnue par EDF le 7 janvier 2004, susceptible d’aboutir au "colmatage des filtres des puisards du circuit de recirculation d’eau, pouvant compromettre le refroidissement du réacteur lors de certains accidents." (Autorité de sûreté nucléaire, 30 octobre 2003,)

Il y a un très grand doute (d’autant qu’il est double !) sur la possibilité de refroidir le cœur d’un réacteur en situation accidentelle, par exemple suite à un séisme.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à l’ASN la fermeture conservatoire des 34 réacteurs de 900 MW :
Blayais (Gironde, 4 réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire, 4 réacteurs), Saint-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher, 2 réacteurs), Dampierre (Loiret, 4 réacteurs), Gravelines (Nord, 6 réacteurs), Fessenheim (Haut-Rhin, 2 réacteurs), Bugey (Ain, 4 réacteurs), Cruas (Ardèche, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs).

Enfin, nous vous serions reconnaissants de nous faire savoir quel est l’avancement des travaux promis par EDF concernant :
- la remise en conformité des circuits de recirculation (colmatage des filtres)
- la découverte en 2002 d’anomalies de conception remettant en cause la tenue à un séisme de forte intensité des réservoirs PTR de certains réacteurs de 900 MW

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Réseau "Sortir du nucléaire"


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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