Dampierre-en-Burly

Quand l’exploitant ne met pas à jour ses procédures : 21 chaines de mesure servant à surveiller le confinement des locaux des 4 réacteurs de la centrale nucléaire de Dampierre sont non-conformes depuis presque 10 ans.

Le 11 octobre 2017, EDF a annoncé une anomalie générique de niveau 2 : les tuyauteries qui assurent l’apport en eau nécessaire au refroidissement des réacteurs ne tiendront pas en cas de séisme.

Un jeune employé sous-traitant est mort électrocuté alors qu’il travaillait dans le bâtiment électrique du réacteur 3 de la centrale de Dampierre ce jeudi 28 septembre 2017.

Fuite ? Vous avez dit fuite au niveau du condenseur du réacteur 2 avec arrêt de 8 jours nécessaire ? Mais non voyons, c’est simplement la présence indésirable d’une légère entrée d’eau.

Arrêts en série pour maintenance : le 25 août 2017, le réacteur 3 de la centrale a dû être mis à l’arrêt pour un problème sur un groupe électrogène de secours. Juste après l’arrêt, pendant un mois, du réacteur 2, pour problème de transformateur.

Des travaux sur les ancrages des diesels de secours du réacteur 4 obligent à couper le système de détection d’incendie. Mais les équipes ont en même temps coupé les commandes des diesels. Il leur aura fallu 6 jours pour s’en rendre compte.

Trois jours pour détecter la non étanchéité d’une soupape sur le réacteur 3, alors qu’elle aurait du être remplacée dans les 8 heures. Des analyses ont pourtant été menées, mais elles ont conclu au bon fonctionnement de celle-ci.

Une vanne située en zone nucléaire du réacteur 2 est restée bloquée en position fermée plus de 48h, alors que les spécifications techniques d’exploitation imposent une remise en conformité sous les 24 heures.

Une température anormalement élevée du transformateur de l’unité de production n°4 oblige son arrêt

Reportages France 3 au sujet de la condamnation d’EDF pour le décès d’un de ses employés sous-traitant et sur les nuisances sonores qui ont accompagné le fonctionnement de la centrale en décembre 2016.