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8
fév
Conférences - Débats

Ciné-débat autour du film "Malevil"

Salernes (83) - Provence-Alpes-Côte d’Azur


Vendredi 8 février 2008


19h au cinéma la Tomette, Salernes (83).
9 euros. Film seul, 21h, 5 euros. Buffet bio.

Avec le vice-président de la Criirad, Romain Chazel, autour du film "Malevil" de Christian de Chalonges, d’après le roman éponyme de Robert Merle (édition Folio Gallimard).

Plus d’informations :
Cobionat : 04 94 70 68 46 et berblanc@club-internet.fr

 

Malevil, paru en 1972, est un roman de science-fiction de l’écrivain français Robert Merle. A la suite d’une guerre nucléaire, qui a ravagé la Terre, Emmanuel Comte et ses six compagnons font du château de Malevil, dont la cave leur a permis de survivre, le départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui passera également par l’affrontement avec d’autres groupes de survivants. L’absence de femmes pose des problèmes quant au renouvellement de génération. L’arrivée de quelques femmes permet de lever cette inquiétude, tout en posant la question de la place de la femme dans cette nouvelle société.

 

Notre invité, Romain Chazel, est vice-président de la CRIIRAD, une association dont les membres travaillent aux côtés de scientifiques dans leur propre laboratoire qu’ils financent afin d’en assurer l’indépendance et l’éthique : au service du citoyen et du droit de savoir...
En 1986, lors de la catastrophe de Tchernobyl, les services officiels assurent que la France, en raison de son éloignement, est totalement épargnée par le nuage radioactif et, du coup, les Français consomment, sans le savoir, du lait, du fromage, des légumes frais... contaminés par la radioactivité. C’est en réaction au manque de prise en considération des conséquences de cet accident pour l’environnement et les êtres humains que la CRIIRAD s’est constituée.
Romain Chazel n’est pas un scientifique, mais plutôt un citoyen concerné. Il a rejoint la CRIIRAD quelques années après sa création, car il adhère totalement à cette responsabilisation citoyenne.
Après quelques rencontres avec des scientifiques de Biélorussie travaillant sur les conséquences de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, il s’est rendu à plusieurs reprises dans les territoires contaminés afin de mieux connaître et de repérer les besoins des populations condamnées à survivre aux pays des becquerels.
Romain Chazel accuse, avec la CRIIRAD, la stratégie des industriels du nucléaire français qui vise à “occuper le terrain ” dans les territoires contaminés. Ceux-ci, grâce à des sociétés écrans et des associations croupion, produisent en effet des études qui minorent le risque (et monopolisent ainsi l’argent public qui mériterait d’être mieux utilisé...). Depuis son retour du premier voyage dans les régions contaminées, Romain Chazel fait de son mieux pour alerter l’opinion sur la situation catastrophique des populations de Biélorussie (en particulier des enfants) et pour mettre en évidence les responsabilités européennes dans les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl...

19h au cinéma la Tomette, Salernes (83).
9 euros. Film seul, 21h, 5 euros. Buffet bio.

Avec le vice-président de la Criirad, Romain Chazel, autour du film "Malevil" de Christian de Chalonges, d’après le roman éponyme de Robert Merle (édition Folio Gallimard).

Plus d’informations :
Cobionat : 04 94 70 68 46 et berblanc@club-internet.fr

 

Malevil, paru en 1972, est un roman de science-fiction de l’écrivain français Robert Merle. A la suite d’une guerre nucléaire, qui a ravagé la Terre, Emmanuel Comte et ses six compagnons font du château de Malevil, dont la cave leur a permis de survivre, le départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui passera également par l’affrontement avec d’autres groupes de survivants. L’absence de femmes pose des problèmes quant au renouvellement de génération. L’arrivée de quelques femmes permet de lever cette inquiétude, tout en posant la question de la place de la femme dans cette nouvelle société.

 

Notre invité, Romain Chazel, est vice-président de la CRIIRAD, une association dont les membres travaillent aux côtés de scientifiques dans leur propre laboratoire qu’ils financent afin d’en assurer l’indépendance et l’éthique : au service du citoyen et du droit de savoir...
En 1986, lors de la catastrophe de Tchernobyl, les services officiels assurent que la France, en raison de son éloignement, est totalement épargnée par le nuage radioactif et, du coup, les Français consomment, sans le savoir, du lait, du fromage, des légumes frais... contaminés par la radioactivité. C’est en réaction au manque de prise en considération des conséquences de cet accident pour l’environnement et les êtres humains que la CRIIRAD s’est constituée.
Romain Chazel n’est pas un scientifique, mais plutôt un citoyen concerné. Il a rejoint la CRIIRAD quelques années après sa création, car il adhère totalement à cette responsabilisation citoyenne.
Après quelques rencontres avec des scientifiques de Biélorussie travaillant sur les conséquences de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, il s’est rendu à plusieurs reprises dans les territoires contaminés afin de mieux connaître et de repérer les besoins des populations condamnées à survivre aux pays des becquerels.
Romain Chazel accuse, avec la CRIIRAD, la stratégie des industriels du nucléaire français qui vise à “occuper le terrain ” dans les territoires contaminés. Ceux-ci, grâce à des sociétés écrans et des associations croupion, produisent en effet des études qui minorent le risque (et monopolisent ainsi l’argent public qui mériterait d’être mieux utilisé...). Depuis son retour du premier voyage dans les régions contaminées, Romain Chazel fait de son mieux pour alerter l’opinion sur la situation catastrophique des populations de Biélorussie (en particulier des enfants) et pour mettre en évidence les responsabilités européennes dans les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl...




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