Catastrophe de Fukushima : 13 ans après, mobilisons-nous contre la relance aberrante et dangereuse du nucléaire
Rendez-vous le dimanche 10 mars à 14h30 place de la République à Paris
Communiqué du 7 mars 2024
Les failles de la sûreté nucléaire au Japon
Le 1er janvier dernier, un séisme a bien failli provoquer un nouvel accident nucléaire au Japon. Les centrales de Shika et de Kashiwazaki-Kariwa, les deux sites nucléaires à proximité de l’épicentre du séisme sont heureusement à l’arrêt depuis 2011. Mais les incidents provoqués dans la centrale de Shika par le séisme, ainsi que les difficultés de la compagnie d’électricité et des autorités à gérer correctement et avec transparence cette crise montrent de nouveau que la sûreté nucléaire présente toujours des failles au Japon... Et cela risque d’être toujours le cas si certaines mesures ne sont pas prises en urgence.
"La veille du début des rejets, je suis montée dans le bateau affrété par le Centre citoyen de mesures de la radioactivité de la ville d’Iwaki. Et du large, j’ai contemplé la centrale de Fukushima Daiichi avec une sensation de désespoir insupportable. Depuis mars 2011, une quantité gigantesque de substances radioactives ne cesse de s’écouler dans la mer. À cela va s’ajouter désormais, pendant plusieurs décennies, cette eau contaminée qui va empoisonner toutes les mers du monde ! N’avoir pas pu empêcher la décision du gouvernement nous meurtrit profondément."
Ruiko MUTO, déléguée de la partie plaignante au procès pénal intenté contre les dirigeants de TEPCO, Fukushima, mars 2024.
Mobilisation à Paris et ailleurs en France
Pour commémorer la catastrophe de Fukushima, pour soutenir les victimes abandonnées à leur sort par les autorités et protester contre la relance de l’industrie nucléaire en France et au Japon, soyez nombreux·ses à vous rassembler.
Le dimanche 10 mars à Paris, à l’initiative des associations Yosomono-net, Sortir du nucléaire Paris, le Collectif contre l’Ordre Atomique et le Réseau Sortir du nucléaire, des prises de paroles d’associations et de personnalités politiques seront accompagnées d’animations à partir de 14h30, place de la République.
À Tours, le lundi 11 mars à partir de 16h, un rassemblement est organisé par le collectif Sortir du nucléaire Touraine. Au programme : lectures de textes, die-in... À Strasbourg, place Kléber, à partir de 16h, l’association Stop Transports-Halte au Nucléaire marquera ce triste anniversaire par une action visuelle et symbolique.
Le mardi 12 mars, le collectif Réaction en chaîne humaine appellera les candidat·es aux élections européennes à s’engager en faveur d’un tournant européen vers les énergies renouvelables et d’une taxonomie verte sans greenwashing ni énergie nucléaire avec une chaîne humaine organisée à 12h devant le Parlement européen.
Le samedi 30 mars, de 14h à 16h, l’association Nos Voisins Lointains vous invite à sa visioconférence : "Catastrophe nucléaire : les populations sacrifiées" en présence de Bruno Chareyron, conseiller scientifique de la CRIIRAD, et Akiko Morimatsu, ancienne habitante de Fukushima.
Contacts presse :
Yûki Takahata - Yosomono-net : 06 84 07 03 45
Marie Liger, chargée de mobilisation - Réseau "Sortir du nucléaire" : 07 60 15 01 23
Image de couverture : Réseau "Sortir du nucléaire"
Notes
[1] Seulement 11 réacteurs ont été remis en service sur les 54 en fonctionnement avant la catastrophe.
Les failles de la sûreté nucléaire au Japon
Le 1er janvier dernier, un séisme a bien failli provoquer un nouvel accident nucléaire au Japon. Les centrales de Shika et de Kashiwazaki-Kariwa, les deux sites nucléaires à proximité de l’épicentre du séisme sont heureusement à l’arrêt depuis 2011. Mais les incidents provoqués dans la centrale de Shika par le séisme, ainsi que les difficultés de la compagnie d’électricité et des autorités à gérer correctement et avec transparence cette crise montrent de nouveau que la sûreté nucléaire présente toujours des failles au Japon... Et cela risque d’être toujours le cas si certaines mesures ne sont pas prises en urgence.
"La veille du début des rejets, je suis montée dans le bateau affrété par le Centre citoyen de mesures de la radioactivité de la ville d’Iwaki. Et du large, j’ai contemplé la centrale de Fukushima Daiichi avec une sensation de désespoir insupportable. Depuis mars 2011, une quantité gigantesque de substances radioactives ne cesse de s’écouler dans la mer. À cela va s’ajouter désormais, pendant plusieurs décennies, cette eau contaminée qui va empoisonner toutes les mers du monde ! N’avoir pas pu empêcher la décision du gouvernement nous meurtrit profondément."
Ruiko MUTO, déléguée de la partie plaignante au procès pénal intenté contre les dirigeants de TEPCO, Fukushima, mars 2024.
Mobilisation à Paris et ailleurs en France
Pour commémorer la catastrophe de Fukushima, pour soutenir les victimes abandonnées à leur sort par les autorités et protester contre la relance de l’industrie nucléaire en France et au Japon, soyez nombreux·ses à vous rassembler.
Le dimanche 10 mars à Paris, à l’initiative des associations Yosomono-net, Sortir du nucléaire Paris, le Collectif contre l’Ordre Atomique et le Réseau Sortir du nucléaire, des prises de paroles d’associations et de personnalités politiques seront accompagnées d’animations à partir de 14h30, place de la République.
À Tours, le lundi 11 mars à partir de 16h, un rassemblement est organisé par le collectif Sortir du nucléaire Touraine. Au programme : lectures de textes, die-in... À Strasbourg, place Kléber, à partir de 16h, l’association Stop Transports-Halte au Nucléaire marquera ce triste anniversaire par une action visuelle et symbolique.
Le mardi 12 mars, le collectif Réaction en chaîne humaine appellera les candidat·es aux élections européennes à s’engager en faveur d’un tournant européen vers les énergies renouvelables et d’une taxonomie verte sans greenwashing ni énergie nucléaire avec une chaîne humaine organisée à 12h devant le Parlement européen.
Le samedi 30 mars, de 14h à 16h, l’association Nos Voisins Lointains vous invite à sa visioconférence : "Catastrophe nucléaire : les populations sacrifiées" en présence de Bruno Chareyron, conseiller scientifique de la CRIIRAD, et Akiko Morimatsu, ancienne habitante de Fukushima.
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