Faire un don

Nos communiqués de presse

Areva / Lauvergeon : enrichissement de l’uranium et pillage du Niger. La colère gronde au Niger contre Areva

Communiqué du 30 juin 2006



 Renouvellement du mandat de Mme Lauvergeon / Lancement de l’usine Georges Besse2
-Areva menace le Président d’une ONG africaine. Manifestations anti-Areva au Niger


Alors que Mme Lauvgergeon vient d’être confirmée à la tête de la multinationale nucléaire Areva, et que celle-ci s’apprête à lancer à Pierrelatte (Drôme) le chantier d’une nouvelle usine d’enrichissement de l’uranium (usine Georges Besse II), le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse des documents qui montrent les pratiques injustifiables d’Areva et de ses filiales au Niger.

C’est en effet au Niger qu’est extrait une bonne part de l’uranium qui nourrit les centrales nucléaires françaises. Des manifestations populaires ont eu lieu ces dernières semaines à Arlit, comme en atteste le journal "Aïr-infos" qui titrait le 15 mai 2006 "Manifestation à Arlit contre Cogéma et Areva : les raisons de la colère"

La riposte d’Areva se concentre actuellement sur le Président de l’ONG nigérienne Aghirin’man, M. Almoustapha Alhacen. Ce dernier fait partie des milliers de personnes qui travaillent pour la Cogéma-Areva et vivent à Arlit, ville construite de toute pièce par l’industrie nucléaire française pour y parquer les nigériens qu’elle fait travailler dans ses mines. C’est une des illustrations de la continuation du colonialisme français en Afrique.

M. Alhacen, dans Aïr actualités du 15 mai 2006, a porté de fortes accusations contre la Cogéma-Areva et ses filiales (Somair et Cominak) spécialisées dans l’extraction de l’uranium du Niger. Quelques jours plus tard, Almoustapha Alhacen recevait de la part de la Somaïr une lettre de "demande d’explication".

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", cette lettre est une véritable tentative d’intimidation. En effet, la Somaïr, la Cogéma et Areva connaissent très bien les conditions intolérables dans lesquelles elles organisent l’extraction de l’uranium du Niger, comme cela a été montré par un rapport circonstancié de la Criirad, publié le 18 décembre 2003.

Le 16 novembre 2004, à la télévision française (émission France europe express), le porte parole du Réseau "Sortir du nucléaire" avait porté, déjà concernant l’extraction de l’uranium du Niger, de graves accusations à l’encontre de l’invitée principale, Mme Lauvergeon, sans pour autant que celle-ci ne réponde par un procès en diffamation, ce qui était une forme d’aveu.

On voit aujourd’hui que Mme Lauvergeon préfère s’en prendre aux travailleurs africains : il est vrai que c’est Areva qui détient le pouvoir économique au Niger, pays qu’elle pille consciencieusement de ses ressources en uranium, tout en contaminant l’environnement et en mettant en cause la santé des nigériens.

En fin de compte, il est logique que l’Etat français pronucléaire ait renouvelé sa confiance à Mme Lauvergeon, digne représentante du lobby nucléaire et de ses injustifiables méthodes…

 Renouvellement du mandat de Mme Lauvergeon / Lancement de l’usine Georges Besse2
-Areva menace le Président d’une ONG africaine. Manifestations anti-Areva au Niger


Alors que Mme Lauvgergeon vient d’être confirmée à la tête de la multinationale nucléaire Areva, et que celle-ci s’apprête à lancer à Pierrelatte (Drôme) le chantier d’une nouvelle usine d’enrichissement de l’uranium (usine Georges Besse II), le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse des documents qui montrent les pratiques injustifiables d’Areva et de ses filiales au Niger.

C’est en effet au Niger qu’est extrait une bonne part de l’uranium qui nourrit les centrales nucléaires françaises. Des manifestations populaires ont eu lieu ces dernières semaines à Arlit, comme en atteste le journal "Aïr-infos" qui titrait le 15 mai 2006 "Manifestation à Arlit contre Cogéma et Areva : les raisons de la colère"

La riposte d’Areva se concentre actuellement sur le Président de l’ONG nigérienne Aghirin’man, M. Almoustapha Alhacen. Ce dernier fait partie des milliers de personnes qui travaillent pour la Cogéma-Areva et vivent à Arlit, ville construite de toute pièce par l’industrie nucléaire française pour y parquer les nigériens qu’elle fait travailler dans ses mines. C’est une des illustrations de la continuation du colonialisme français en Afrique.

M. Alhacen, dans Aïr actualités du 15 mai 2006, a porté de fortes accusations contre la Cogéma-Areva et ses filiales (Somair et Cominak) spécialisées dans l’extraction de l’uranium du Niger. Quelques jours plus tard, Almoustapha Alhacen recevait de la part de la Somaïr une lettre de "demande d’explication".

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", cette lettre est une véritable tentative d’intimidation. En effet, la Somaïr, la Cogéma et Areva connaissent très bien les conditions intolérables dans lesquelles elles organisent l’extraction de l’uranium du Niger, comme cela a été montré par un rapport circonstancié de la Criirad, publié le 18 décembre 2003.

Le 16 novembre 2004, à la télévision française (émission France europe express), le porte parole du Réseau "Sortir du nucléaire" avait porté, déjà concernant l’extraction de l’uranium du Niger, de graves accusations à l’encontre de l’invitée principale, Mme Lauvergeon, sans pour autant que celle-ci ne réponde par un procès en diffamation, ce qui était une forme d’aveu.

On voit aujourd’hui que Mme Lauvergeon préfère s’en prendre aux travailleurs africains : il est vrai que c’est Areva qui détient le pouvoir économique au Niger, pays qu’elle pille consciencieusement de ses ressources en uranium, tout en contaminant l’environnement et en mettant en cause la santé des nigériens.

En fin de compte, il est logique que l’Etat français pronucléaire ait renouvelé sa confiance à Mme Lauvergeon, digne représentante du lobby nucléaire et de ses injustifiables méthodes…


Le saviez-vous ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" est un véritable contre-pouvoir citoyen. Totalement indépendants de l’État, nous dépendons exclusivement du soutien de nos donateur⋅ices. C’est grâce à votre soutien financier que nous pouvons nous permettre de tout mettre en œuvre pour offrir aux générations futures l’espoir d’un avenir sans risques nucléaires. Aidez-nous à obtenir cet objectif et à nous permettre de continuer la lutte au quotidien contre cette énergie mortifère et pour promouvoir la sobriété énergétique et les alternatives renouvelables.

Faire un don



 Presse

Pour toute sollicitation médiatique, merci de contacter Marion Rivet, chargée de communication et des relations extérieures.

marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23

Grâce à vos dons, nous agissons !



Thèmes
 Uranium et mines