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Après la Suède qui a frôlé le pire le 25 juillet dernier : un accident nucléaire en Norvège

Communiqué du 9 septembre 2006



Avant qu’un nouveau Tchernobyl ne se produise, il faut lancer immédiatement un plan de sortie rapide du nucléaire

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", les événements récents en Suède le 25 juillet et cette nuit en Norvège montrent, s’il était encore nécessaire, qu’un nouveau Tchernobyl est de plus en plus probable à brève échéance. Il faut lancer immédiatement la sortie du nucléaire la plus rapide possible et, a fortiori, annuler tous les projets de nouveaux réacteurs nucléaires.

L’industrie nucléaire ne cesse de répéter que Tchernobyl était avant tout une "catastrophe soviétique" mais, le 25 juillet en Suède et le 9 septembre en Norvège, c’est sur des réacteurs de technologie occidentale qu’une catastrophe nucléaire a été frôlée. Qui plus est, à l’heure actuelle, personne ne peut dire comment va évoluer l’accident survenu cette nuit en Norvège.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que le parc nucléaire français est lui aussi extrêmement dangereux, et que ce risque s’aggrave avec le vieillissement des installations.

Les 58 réacteurs nucléaires de la France sont particulièrement menacés par le "risque générique" qui peut entraîner une catastrophe ou, au mieux, la fermeture de tout ou partie du parc nucléaire. En vérité, cela devrait déjà être le cas car la plupart des réacteurs français présentent des défaillances majeures :

Exemple 1 : circuits de refroidissement :

- risque d’obturation des circuits de recirculation (qui doivent refroidir le cœur du réacteur en situation accidentelle (concerne les 58 réacteurs nucléaires français)

- risque de défaillance des pompes de ces mêmes circuits de recirculation (concerne les 20 réacteurs de 1300 MW)

Exemple 2 : risque sismique : la plupart des réacteurs nucléaires français sont inadaptés au risque sismique.

Dès le lundi 26 mai 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait des documents internes à EDF et révélait l’affaire par communiqué : "Séismes et centrales nucléaires : les chiffres de l’Autorité de sûreté nucléaire et d’EDF diffèrent gravement. EDF tente d’étouffer l’affaire en menant des actions « au plus haut niveau. » Le 23 juin 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait une synthèse et accusait gravement EDF : "Séismes et centrales nucléaires : la vérité éclate. EDF a falsifié des données sismiques."Aucune attaque pour "diffamation" n’a été menée par EDF contre le Réseau "Sortir du nucléaire". Depuis, rien n’a été fait… mais le risque est toujours là.

Faut-il attendre un "Tchernobyl en France" ? Il faut changer totalement de politique énergétique et fermer au plus vite les réacteurs nucléaires, avant que le pire ne se produise.

Cf. L’insécurité nucléaire : bientôt un Tchernobyl en France ? (juin 2006), livre de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" (https://tchernobyl.en.france.free.fr)

Avant qu’un nouveau Tchernobyl ne se produise, il faut lancer immédiatement un plan de sortie rapide du nucléaire

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", les événements récents en Suède le 25 juillet et cette nuit en Norvège montrent, s’il était encore nécessaire, qu’un nouveau Tchernobyl est de plus en plus probable à brève échéance. Il faut lancer immédiatement la sortie du nucléaire la plus rapide possible et, a fortiori, annuler tous les projets de nouveaux réacteurs nucléaires.

L’industrie nucléaire ne cesse de répéter que Tchernobyl était avant tout une "catastrophe soviétique" mais, le 25 juillet en Suède et le 9 septembre en Norvège, c’est sur des réacteurs de technologie occidentale qu’une catastrophe nucléaire a été frôlée. Qui plus est, à l’heure actuelle, personne ne peut dire comment va évoluer l’accident survenu cette nuit en Norvège.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que le parc nucléaire français est lui aussi extrêmement dangereux, et que ce risque s’aggrave avec le vieillissement des installations.

Les 58 réacteurs nucléaires de la France sont particulièrement menacés par le "risque générique" qui peut entraîner une catastrophe ou, au mieux, la fermeture de tout ou partie du parc nucléaire. En vérité, cela devrait déjà être le cas car la plupart des réacteurs français présentent des défaillances majeures :

Exemple 1 : circuits de refroidissement :

- risque d’obturation des circuits de recirculation (qui doivent refroidir le cœur du réacteur en situation accidentelle (concerne les 58 réacteurs nucléaires français)

- risque de défaillance des pompes de ces mêmes circuits de recirculation (concerne les 20 réacteurs de 1300 MW)

Exemple 2 : risque sismique : la plupart des réacteurs nucléaires français sont inadaptés au risque sismique.

Dès le lundi 26 mai 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait des documents internes à EDF et révélait l’affaire par communiqué : "Séismes et centrales nucléaires : les chiffres de l’Autorité de sûreté nucléaire et d’EDF diffèrent gravement. EDF tente d’étouffer l’affaire en menant des actions « au plus haut niveau. » Le 23 juin 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait une synthèse et accusait gravement EDF : "Séismes et centrales nucléaires : la vérité éclate. EDF a falsifié des données sismiques."Aucune attaque pour "diffamation" n’a été menée par EDF contre le Réseau "Sortir du nucléaire". Depuis, rien n’a été fait… mais le risque est toujours là.

Faut-il attendre un "Tchernobyl en France" ? Il faut changer totalement de politique énergétique et fermer au plus vite les réacteurs nucléaires, avant que le pire ne se produise.

Cf. L’insécurité nucléaire : bientôt un Tchernobyl en France ? (juin 2006), livre de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" (https://tchernobyl.en.france.free.fr)


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