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Nos communiqués de presse

Accident nucléaire : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le programme SAGE*

Communiqué du 14 mars 2005



(présenté à Paris au CNAM les 14 et 15 mars 2005)

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime son indignation vis-à-vis du programme SAGE ( www.ec-sage.net ) dont les premiers résultats vont être rendus publics les 14 et 15 mars 2005 à Paris. Il s’agit de l’application, en cas d’accident nucléaire en Europe de l’Ouest, des programmes de désinformation Ethos et Core menés dans les zones contaminées autour de Tchernobyl. Or :

* ces programmes sont tous mis en œuvre par l’industrie nucléaire et plus particulièrement par le CEPN ( www.cepn.asso.fr )qui regroupe EDF, AREVA, l’IRSN et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Les "enseignements" de ces programmes ne sont pas acceptables puisque le lobby nucléaire est juge et partie.

* ces programmes sont organisés par le CEPN main dans la main avec la dictature biélorusse qui, "opportunément", a condamné à 8 ans de prison le Pr Youri Bandajevski dont les travaux remettent en cause les postulats que l’industrie nucléaire veut "démontrer" :
- il serait possible de vivre dans les zones contaminées, qui pourraient être "réhabilitées"
- la plupart des maladies dans les zones contaminées seraient en réalité… psychosomatiques !
- la consommation de produits contaminés serait acceptable en dessous de certains seuils

Or, de tels seuils n’ont jamais été démontrés. Ils sont néanmoins fixés, sans justification, par… l’industrie nucléaire. De plus, le Pr Bandajevski a montré que la consommation de produits contaminés, même faiblement, se traduisait par l’accumulation d’éléments radioactifs (comme le césium) dans les organes, avec de graves conséquences sur la santé des populations et en particulier des enfants.

Les centrales nucléaires vieillissent. En France, EDF refuse de financer leur remise à niveau par rapport au risque sismique, et les budgets de maintenance sont soumis depuis 2002 à un plan drastique de restrictions budgétaires. De fait, la probabilité d’un accident nucléaire s’accroît de façon inquiétante.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que :
- aucune mesure ne peut limiter les conséquences d’un accident nucléaire. Les programmes comme SAGE sont mis en œuvre dans le seul but de sauvegarder des intérêts industriels, financiers, politiques.
- il ne faut pas "se préparer à une catastrophe nucléaire" (ce qui est vain) mais tout mettre en œuvre pour qu’elle ne se produise pas, par exemple en fermant au plus vite les installations nucléaires. Toute autre approche est purement criminelle.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse le document "En cas d’accident nucléaire, restez SAGE" et organise une présence militante ce lundi 14 mars de 12h à 14h devant le CNAM (2 rue Conté - Métro Arts et Métiers)

(présenté à Paris au CNAM les 14 et 15 mars 2005)

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime son indignation vis-à-vis du programme SAGE ( www.ec-sage.net ) dont les premiers résultats vont être rendus publics les 14 et 15 mars 2005 à Paris. Il s’agit de l’application, en cas d’accident nucléaire en Europe de l’Ouest, des programmes de désinformation Ethos et Core menés dans les zones contaminées autour de Tchernobyl. Or :

* ces programmes sont tous mis en œuvre par l’industrie nucléaire et plus particulièrement par le CEPN ( www.cepn.asso.fr )qui regroupe EDF, AREVA, l’IRSN et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Les "enseignements" de ces programmes ne sont pas acceptables puisque le lobby nucléaire est juge et partie.

* ces programmes sont organisés par le CEPN main dans la main avec la dictature biélorusse qui, "opportunément", a condamné à 8 ans de prison le Pr Youri Bandajevski dont les travaux remettent en cause les postulats que l’industrie nucléaire veut "démontrer" :
- il serait possible de vivre dans les zones contaminées, qui pourraient être "réhabilitées"
- la plupart des maladies dans les zones contaminées seraient en réalité… psychosomatiques !
- la consommation de produits contaminés serait acceptable en dessous de certains seuils

Or, de tels seuils n’ont jamais été démontrés. Ils sont néanmoins fixés, sans justification, par… l’industrie nucléaire. De plus, le Pr Bandajevski a montré que la consommation de produits contaminés, même faiblement, se traduisait par l’accumulation d’éléments radioactifs (comme le césium) dans les organes, avec de graves conséquences sur la santé des populations et en particulier des enfants.

Les centrales nucléaires vieillissent. En France, EDF refuse de financer leur remise à niveau par rapport au risque sismique, et les budgets de maintenance sont soumis depuis 2002 à un plan drastique de restrictions budgétaires. De fait, la probabilité d’un accident nucléaire s’accroît de façon inquiétante.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que :
- aucune mesure ne peut limiter les conséquences d’un accident nucléaire. Les programmes comme SAGE sont mis en œuvre dans le seul but de sauvegarder des intérêts industriels, financiers, politiques.
- il ne faut pas "se préparer à une catastrophe nucléaire" (ce qui est vain) mais tout mettre en œuvre pour qu’elle ne se produise pas, par exemple en fermant au plus vite les installations nucléaires. Toute autre approche est purement criminelle.

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