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Nos communiqués de presse

Une seconde filiale d’Areva rejette de l’uranium dans l’environnement : le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à nouveau la démission de Mme Lauvergeon, PDG d’Areva.

Communiqué du 18 juillet 2008



L’irresponsabilité de l’industrie nucléaire éclate au grand jour.

Après la Socatri-Areva sur le site de Tricastin, c’est la FBFC-Areva qui rejette de l’uranium dans l’environnement, cette fois à Romans-sur-Isère. C’est une canalisation enterrée, non conforme à la réglementation, qui est à l’origine de cette fuite... qui date depuis plusieurs années selon l’entreprise elle-même ! Cette fuite n’a pourtant été signalée à l’Autorité de sûreté nucléaire qu’hier, jeudi 17 juillet.

Dix jours à peine après la fuite d’uranium de la Socatri dans les nappes phréatiques, ce nouvel accident démontre s’il en était encore besoin l’irresponsabilité de l’industrie nucléaire. Le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo, qui exigeait hier "de la fermeté, des sanctions si il le faut" sur France 2, doit tirer toutes les conséquences de ces accidents répétés. Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme que Mme Lauvergeon, PDG d’Areva, doit prendre ses responsabilités et démissionner de ses fonctions.

De même que la Socatri, la FBFC n’est pas une centrale nucléaire. Il est donc indispensable que les vérifications réclamées par M. Borloo portent sur l’ensemble des sites nucléaires français, y compris les usines, les sites de stockage de déchets, et les mines d’uranium à l’abandon, et non pas seulement sur les 19 centrales françaises. Afin qu’elles soient crédibles, ces vérifications et mesures doivent évidemment être menées par des organismes indépendants comme la Criirad ou des organismes étrangers n’ayant aucun lien avec les industriels du nucléaire ni avec l’Etat français.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les installations nucléaires ne rejettent pas seulement des produits radioactifs sous forme liquide mais aussi sous forme gazeuse - en particulier du tritium en grandes quantités. Les vérifications demandées par M. Borloo ne doivent donc pas seulement concerner les nappes phréatiques mais aussi l’environnement des centrales, en particulier sous les vents dominants.
Les contaminations répétées de l’environnement par l’industrie nucléaire ont et auront des conséquences sanitaires graves sur les populations. Il est urgent que soit enfin prise la décision de sortir du nucléaire et d’investir massivement dans les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, seules véritables solutions d’avenir en matière d’énergie.

Presse :
Lionel Cavicchioli : 01 47 00 51 60
Stéphane Lhomme : 06 64 100 333

Réseau "Sortir du nucléaire"
9 rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04
Tél : 04 78 28 29 22

L’irresponsabilité de l’industrie nucléaire éclate au grand jour.

Après la Socatri-Areva sur le site de Tricastin, c’est la FBFC-Areva qui rejette de l’uranium dans l’environnement, cette fois à Romans-sur-Isère. C’est une canalisation enterrée, non conforme à la réglementation, qui est à l’origine de cette fuite... qui date depuis plusieurs années selon l’entreprise elle-même ! Cette fuite n’a pourtant été signalée à l’Autorité de sûreté nucléaire qu’hier, jeudi 17 juillet.

Dix jours à peine après la fuite d’uranium de la Socatri dans les nappes phréatiques, ce nouvel accident démontre s’il en était encore besoin l’irresponsabilité de l’industrie nucléaire. Le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo, qui exigeait hier "de la fermeté, des sanctions si il le faut" sur France 2, doit tirer toutes les conséquences de ces accidents répétés. Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme que Mme Lauvergeon, PDG d’Areva, doit prendre ses responsabilités et démissionner de ses fonctions.

De même que la Socatri, la FBFC n’est pas une centrale nucléaire. Il est donc indispensable que les vérifications réclamées par M. Borloo portent sur l’ensemble des sites nucléaires français, y compris les usines, les sites de stockage de déchets, et les mines d’uranium à l’abandon, et non pas seulement sur les 19 centrales françaises. Afin qu’elles soient crédibles, ces vérifications et mesures doivent évidemment être menées par des organismes indépendants comme la Criirad ou des organismes étrangers n’ayant aucun lien avec les industriels du nucléaire ni avec l’Etat français.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les installations nucléaires ne rejettent pas seulement des produits radioactifs sous forme liquide mais aussi sous forme gazeuse - en particulier du tritium en grandes quantités. Les vérifications demandées par M. Borloo ne doivent donc pas seulement concerner les nappes phréatiques mais aussi l’environnement des centrales, en particulier sous les vents dominants.
Les contaminations répétées de l’environnement par l’industrie nucléaire ont et auront des conséquences sanitaires graves sur les populations. Il est urgent que soit enfin prise la décision de sortir du nucléaire et d’investir massivement dans les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, seules véritables solutions d’avenir en matière d’énergie.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Uranium et mines