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Agenda

19
jan
Réunion - Rencontres

Rencontre régionale du Réseau Sortir du nucléaire

Rennes - Bretagne


Samedi 19 janvier 2008


Compte rendu de la rencontre régionale à Rennes :

1. Introduction

À l’initiative du Réseau « Sortir du nucléaire, il a été organisé à Rennes le 19 janvier dernier, une rencontre dont l’objectif est de faire se réunir des personnes représentant de groupes adhérents et des personnes sympathisantes à titre individuel, en présence d’un représentant du Réseau. Il y a eu jusqu’à 50 personnes au cours de la journée (44 personnes inscrites sur la feuille de présence). Certaines étaient présentes en tant que représentant associatif tandis que d’autres venaient en leur nom propre. Une bonne proportion de représentativité qui témoigne d’un engagement anti-nucléaire. Un tour de table permet de se présenter (voir répertoire Rennes)

2. Présentation du Réseau "Sortir du nucléaire"

Jocelyn décrit les évènements auxquels le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé de plus ou moins loin en 2007.
 Des évènements nationaux comme les manifestations décentralisées Stop-EPR du 17 mars 2007, le festival Peace and Landes contre le missile M51,
 Des évènements locaux ponctuels auxquels le Réseau SDN apporte son soutien logisitique et médiatique : la manifestation Stop-Iter du 10 novembre 2007 à Marseille, une manifestation contre la THT en Mayenne,
 Des actions soutenues auxquelles le Réseau SDN apporte son soutien : une participation financière pour la maison de Bure dans la Meuse face au centre d’enfouissement profond des déchets radioactifs, une veille des ressources en animations musicales, groupes sympathisants du réseau, une aide juridique permanente illustrée en 2007 dans la procédure de démantèlement de la centrale de Brenilis où l’avocat du Réseau a aidé le groupe local à faire casser l’autorisation administrative donnée gentiment à EdF alors que de graves manquements étaient observables.
 Des relais d’information, le rézo maintient une base de données des groupes avec une fiche par groupe et tente de mettre en relation les sympathies anti-nucléaires les unes avec les autres, que ce soit pour la constitution de nouveaux groupes lorsque des sympathisants veulent combler un vide géographique, ou que ce soit pour l’organisation de manifestation, pour la publication de calendriers évènementiels. Par exemple dernièrement à Cherbourg, le Maire notoirement pro-EPR a remis la mort dans l’âme la récompense au gagnant d’une course pédestre à un membre de l’équipe STOP-EPR, un événement savoureux à diffuser.
 La publication de la revue du rézo, qui est l’expression directe des sympathisants et des groupes.
 La mise à disposition d’outils aux groupes pour communiquer : le diaporama des réunions-débats. Concernant la représentativité des relais locaux. Une possibilité serait qu’ils soient représentés lors de l’AG par un membre élu. Donc soit constitution d’une association « les Relais locaux du rezo » soit d’un collectif qui élirait 1 représentant pour l’AG du Rezo. Ce projet est en cours de réalisation. Rien n’est encore décidé quant au fonctionnement. Il n’y a pas besoin de déposer des statuts pour constituer une association. Cela s’appelle une association de fait, cela permet de pouvoir identifier un nouveau groupe pour le Rezo. Plus tard, si l’association prend de l’envergure, le Rezo met à disposition des statuts-type pour la création légale d’une association loi 1901. Concernant le matériel du Rezo, le dépôt-vente est là pour permettre un auto-financenemt des groupes locaux : on peut commander du matériel à 30-40% moins cher que le prix public, le vendre, et financer ainsi l’impression de tracts et autres dépenses locales.

3. Quelques luttes locales

a- Brenillis : chantou29@wanadoo.fr / nicole@delestage.org L’enjeu est maintenant la mobilisation de la population des Monts d’Arrée avant l’enquête publique qu’EDF veut boucler avant juillet 2008, voire pousser à l’obtention d’un débat public sur le sujet du démantèlement (démarche entreprise avec lettre de l’avocat au premier ministre en juillet 2007 puis courrier de la CRIIRAD et associations le 13 novembre 2007 à M Borloo) ce qui permettrait de montrer à la population les problèmes posés par le démantèlement et les rendre réticents à la construction de nouvelles centrales.
 le site de Sortir du Nucléaire Cornouaille
 le site du Réseau Sortir du Nucléaire
 le site de la CRIIRAD : https://www.criirad.org/ dans dossiers d’actualité (novembre 2007 article sur la centrale des Monts d’Arrée ou Brennilis).
 https://seaus.free.fr/spip.php?article171 site mis à jour par Gérard Borvon auteur de "Plogoff, un combat pour demain" : un bon historique du démantèlement à partir de son arrêt en 1985.
 Charte des "Amis de Délestage contre l’industrie nucléaire" : https://delestage.org/doc.php?id=22 / https://cosmoenergie.infini.fr/docs/ChartAmiDelCIN.pdf

b– Caset : christophe.rialland@free.fr / Ou Collectif d’Action Stop Epr et THT Ce collectif informel, créé après la manifestation du 17 mars 2007 à Rennes, a pour but de rassembler les personnes qui veulent agir de manière non-violente pour lutter contre l’EPR et la ligne THT. Leurs actions peuvent être d’envergures comme dérouler de grandes banderoles sur divers bâtiments, structures locales…

c – Les Vigies : bnicolle@wanadoo.fr Depuis le 26 avril 2007, 1 à 3 personnes sont présentes devant les bureaux de l’OMS à Genève, du lundi au vendredi. Plus d’une centaine de personnes ont participé à cette présence depuis le lancement de l’action. Le groupe prépare une expo photo pour le 26 avril 2008 qui sera téléchargeable sur https://www.independentwho.info Une des actions à relayer pourrait être d’allumer 22 bougies + exposition des photos à une heure commune à tous et devant un établissement administratif (mairie, préfecture, ministère, etc.)

d – Enquête publique sur les lignes THT : stephane.ulvoas@wanadoo.fr Une enquête publique indépendante sur les effets de la THT a été initiée par certaines associations et individus luttant contre la ligne. Il s’agit de former des enquêteurs qui prendront ensuite rendez-vous avec les personnes qui habitent proche des lignes THT existantes. Un questionnaire a été mis en œuvre avec la caution scientifique du Criigem. 3000 foyers seront contactés pour répondre à l’enquête. Des réunions de formation pour les enquêteurs sont d’ores et déjà organisées.

e – Le réacteur EPR à Flamanville : paulette.anger@wanadoo.fr M’étant absenté je n’ai pas pris de notes. Pour des informations sur cette question n’hésitez pas à prendre contact avec Didier & Paulette Anger du Crilan.

4. Questions/réponses diverses

a – financement du Rezo Le Réseau "Sortir du nucléaire" ne reçoit aucune subvention. Son financement est assuré par les adhésions des groupes locaux et les dons des particuliers. Les ventes de matériel sont également une source de financement

b – budget manifestations du 17 mars les manifestations du 17 mars (coût : environ 180 000 €) ont été financés par les dons et par le budget annuel du Réseau "Sortir du nucléaire". L’équilibre financier de ces manifestations est donc inclus dans les comptes de l’association

c – nombre associations spécifiquement anti-nucléaire 71 associations spécifiquement anti-nucléaire dont 25 groupes "Sortir du nucléaire" départementaux

d – comment mobiliser et informer la population

e – question au gouvernement : en cas d’accident nucléaire en France qui serait envoyé comme liquidateurs : les pompiers ? l’Armée ? Il s’agit d’une proposition de campagne que devrait mener le Rezo. Elle sera discuté par le CA du Rézo.

f – positionnement aux élections municipales un questionnaire est en cours de finalisation et devrait être prochainement envoyé aux groupes locaux. L’association Stop-Fessenheim a également produit un questionnaire à cet effet.

g – matériel pour les groupes locaux : demande d’un logo commun aux groupes identifiés comme « sortir du nucléaire » / fabrication de badges, autocollants (en Breton) et de tee-shirts. Le groupe SDN Pays de Rennes demande à ce qu’un logo spécifique pour les groupes SDN soit créé afin qu’il y ait une meilleure lisibilité de leur existence et pour créer un réel réseau des groupes. Le Réseau "Sortir du nucléaire" va retravailler son logo, un logo pour les groupes locaux sera alors proposé. Logo qui découlera de celui du Rezo. Les groupes locaux ne pouvant financer la fabrication d’autocollants et de tee-shirts, une demande au Réseau sera faite pour la mise en œuvre de ce matériel. Il est cependant demandé aux groupes, dans la limite de leurs possibilités financières, d’auto-financer certains matériels (tracts, badges, etc.). Pour les badges une association lyonnaise se propose de les fabriquer. Une grille de tarifs avait été envoyée aux groupes. Elle est disponible sur la page des groupes sur le site du rezo.

Compte rendu de la rencontre régionale à Rennes :

1. Introduction

À l’initiative du Réseau « Sortir du nucléaire, il a été organisé à Rennes le 19 janvier dernier, une rencontre dont l’objectif est de faire se réunir des personnes représentant de groupes adhérents et des personnes sympathisantes à titre individuel, en présence d’un représentant du Réseau. Il y a eu jusqu’à 50 personnes au cours de la journée (44 personnes inscrites sur la feuille de présence). Certaines étaient présentes en tant que représentant associatif tandis que d’autres venaient en leur nom propre. Une bonne proportion de représentativité qui témoigne d’un engagement anti-nucléaire. Un tour de table permet de se présenter (voir répertoire Rennes)

2. Présentation du Réseau "Sortir du nucléaire"

Jocelyn décrit les évènements auxquels le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé de plus ou moins loin en 2007.
 Des évènements nationaux comme les manifestations décentralisées Stop-EPR du 17 mars 2007, le festival Peace and Landes contre le missile M51,
 Des évènements locaux ponctuels auxquels le Réseau SDN apporte son soutien logisitique et médiatique : la manifestation Stop-Iter du 10 novembre 2007 à Marseille, une manifestation contre la THT en Mayenne,
 Des actions soutenues auxquelles le Réseau SDN apporte son soutien : une participation financière pour la maison de Bure dans la Meuse face au centre d’enfouissement profond des déchets radioactifs, une veille des ressources en animations musicales, groupes sympathisants du réseau, une aide juridique permanente illustrée en 2007 dans la procédure de démantèlement de la centrale de Brenilis où l’avocat du Réseau a aidé le groupe local à faire casser l’autorisation administrative donnée gentiment à EdF alors que de graves manquements étaient observables.
 Des relais d’information, le rézo maintient une base de données des groupes avec une fiche par groupe et tente de mettre en relation les sympathies anti-nucléaires les unes avec les autres, que ce soit pour la constitution de nouveaux groupes lorsque des sympathisants veulent combler un vide géographique, ou que ce soit pour l’organisation de manifestation, pour la publication de calendriers évènementiels. Par exemple dernièrement à Cherbourg, le Maire notoirement pro-EPR a remis la mort dans l’âme la récompense au gagnant d’une course pédestre à un membre de l’équipe STOP-EPR, un événement savoureux à diffuser.
 La publication de la revue du rézo, qui est l’expression directe des sympathisants et des groupes.
 La mise à disposition d’outils aux groupes pour communiquer : le diaporama des réunions-débats. Concernant la représentativité des relais locaux. Une possibilité serait qu’ils soient représentés lors de l’AG par un membre élu. Donc soit constitution d’une association « les Relais locaux du rezo » soit d’un collectif qui élirait 1 représentant pour l’AG du Rezo. Ce projet est en cours de réalisation. Rien n’est encore décidé quant au fonctionnement. Il n’y a pas besoin de déposer des statuts pour constituer une association. Cela s’appelle une association de fait, cela permet de pouvoir identifier un nouveau groupe pour le Rezo. Plus tard, si l’association prend de l’envergure, le Rezo met à disposition des statuts-type pour la création légale d’une association loi 1901. Concernant le matériel du Rezo, le dépôt-vente est là pour permettre un auto-financenemt des groupes locaux : on peut commander du matériel à 30-40% moins cher que le prix public, le vendre, et financer ainsi l’impression de tracts et autres dépenses locales.

3. Quelques luttes locales

a- Brenillis : chantou29@wanadoo.fr / nicole@delestage.org L’enjeu est maintenant la mobilisation de la population des Monts d’Arrée avant l’enquête publique qu’EDF veut boucler avant juillet 2008, voire pousser à l’obtention d’un débat public sur le sujet du démantèlement (démarche entreprise avec lettre de l’avocat au premier ministre en juillet 2007 puis courrier de la CRIIRAD et associations le 13 novembre 2007 à M Borloo) ce qui permettrait de montrer à la population les problèmes posés par le démantèlement et les rendre réticents à la construction de nouvelles centrales.
 le site de Sortir du Nucléaire Cornouaille
 le site du Réseau Sortir du Nucléaire
 le site de la CRIIRAD : https://www.criirad.org/ dans dossiers d’actualité (novembre 2007 article sur la centrale des Monts d’Arrée ou Brennilis).
 https://seaus.free.fr/spip.php?article171 site mis à jour par Gérard Borvon auteur de "Plogoff, un combat pour demain" : un bon historique du démantèlement à partir de son arrêt en 1985.
 Charte des "Amis de Délestage contre l’industrie nucléaire" : https://delestage.org/doc.php?id=22 / https://cosmoenergie.infini.fr/docs/ChartAmiDelCIN.pdf

b– Caset : christophe.rialland@free.fr / Ou Collectif d’Action Stop Epr et THT Ce collectif informel, créé après la manifestation du 17 mars 2007 à Rennes, a pour but de rassembler les personnes qui veulent agir de manière non-violente pour lutter contre l’EPR et la ligne THT. Leurs actions peuvent être d’envergures comme dérouler de grandes banderoles sur divers bâtiments, structures locales…

c – Les Vigies : bnicolle@wanadoo.fr Depuis le 26 avril 2007, 1 à 3 personnes sont présentes devant les bureaux de l’OMS à Genève, du lundi au vendredi. Plus d’une centaine de personnes ont participé à cette présence depuis le lancement de l’action. Le groupe prépare une expo photo pour le 26 avril 2008 qui sera téléchargeable sur https://www.independentwho.info Une des actions à relayer pourrait être d’allumer 22 bougies + exposition des photos à une heure commune à tous et devant un établissement administratif (mairie, préfecture, ministère, etc.)

d – Enquête publique sur les lignes THT : stephane.ulvoas@wanadoo.fr Une enquête publique indépendante sur les effets de la THT a été initiée par certaines associations et individus luttant contre la ligne. Il s’agit de former des enquêteurs qui prendront ensuite rendez-vous avec les personnes qui habitent proche des lignes THT existantes. Un questionnaire a été mis en œuvre avec la caution scientifique du Criigem. 3000 foyers seront contactés pour répondre à l’enquête. Des réunions de formation pour les enquêteurs sont d’ores et déjà organisées.

e – Le réacteur EPR à Flamanville : paulette.anger@wanadoo.fr M’étant absenté je n’ai pas pris de notes. Pour des informations sur cette question n’hésitez pas à prendre contact avec Didier & Paulette Anger du Crilan.

4. Questions/réponses diverses

a – financement du Rezo Le Réseau "Sortir du nucléaire" ne reçoit aucune subvention. Son financement est assuré par les adhésions des groupes locaux et les dons des particuliers. Les ventes de matériel sont également une source de financement

b – budget manifestations du 17 mars les manifestations du 17 mars (coût : environ 180 000 €) ont été financés par les dons et par le budget annuel du Réseau "Sortir du nucléaire". L’équilibre financier de ces manifestations est donc inclus dans les comptes de l’association

c – nombre associations spécifiquement anti-nucléaire 71 associations spécifiquement anti-nucléaire dont 25 groupes "Sortir du nucléaire" départementaux

d – comment mobiliser et informer la population

e – question au gouvernement : en cas d’accident nucléaire en France qui serait envoyé comme liquidateurs : les pompiers ? l’Armée ? Il s’agit d’une proposition de campagne que devrait mener le Rezo. Elle sera discuté par le CA du Rézo.

f – positionnement aux élections municipales un questionnaire est en cours de finalisation et devrait être prochainement envoyé aux groupes locaux. L’association Stop-Fessenheim a également produit un questionnaire à cet effet.

g – matériel pour les groupes locaux : demande d’un logo commun aux groupes identifiés comme « sortir du nucléaire » / fabrication de badges, autocollants (en Breton) et de tee-shirts. Le groupe SDN Pays de Rennes demande à ce qu’un logo spécifique pour les groupes SDN soit créé afin qu’il y ait une meilleure lisibilité de leur existence et pour créer un réel réseau des groupes. Le Réseau "Sortir du nucléaire" va retravailler son logo, un logo pour les groupes locaux sera alors proposé. Logo qui découlera de celui du Rezo. Les groupes locaux ne pouvant financer la fabrication d’autocollants et de tee-shirts, une demande au Réseau sera faite pour la mise en œuvre de ce matériel. Il est cependant demandé aux groupes, dans la limite de leurs possibilités financières, d’auto-financer certains matériels (tracts, badges, etc.). Pour les badges une association lyonnaise se propose de les fabriquer. Une grille de tarifs avait été envoyée aux groupes. Elle est disponible sur la page des groupes sur le site du rezo.




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