Réunion - Rencontres
Rencontre régionale du Réseau Sortir du nucléaire
Châteauroux (36) - Centre
Samedi 1er mars 2008
Compte rendu de la rencontre régionale à Châteauroux :
Introduction
À l’initiative du Réseau « Sortir du nucléaire, il a été organisé à Châteauroux le 1er mars, une rencontre dont l’objectif est de faire se réunir des personnes représentant de groupes adhérents et des personnes sympathisantes à titre individuel, en présence d’un représentant du Réseau.
Il y a eu jusqu’à 30 personnes au cours de la journée.
Certaines étaient présentes en tant que représentant associatif tandis que d’autres venaient en leur nom propre. Une bonne proportion de représentativité qui témoigne d’un engagement anti-nucléaire.
Un tour de table permet de se présenter et de faire connaissance.
1. Présentation du Réseau "Sortir du nucléaire"
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a été créé en 1997. Auparavant il existait une autre structure : les Européens contre Superphénix. Cette association n’avait plus de raison d’exister après la fermeture de Superphénix en 1997. Pour poursuivre la lutte anti-nucléaire il a donc été décidé de créer le Réseau « Sortir du nucléaire ».
Le Réseau est constitué de groupes (associations, partis, syndicats, etc.) qui sont les seuls adhérents légaux c’est-à-dire qui peuvent voter lors de l’Assemblée Générale (AG). Les personnes individuelles n’ont pas le statut d’adhérent mais d’abonné, ce qui ne leur confère pas le droit de vote à l’AG.
Les groupes adhérents sont tous indépendants du Réseau « Sortir du nucléaire ». Ils gardent leur entière liberté d’action, de communication, d’organisation…
À ce jour ce sont plus de 800 groupes (814 exactement) qui sont membres du Réseau.
Les groupes sont indépendants, mais cela n’empêche en rien de mener des luttes en commun ou/et avec le soutien du Réseau.
Jocelyn décrit les évènements auxquels le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé de plus ou moins loin ces derniers mois.
Des évènements nationaux comme les manifestations décentralisées Stop-EPR du 17 mars 2007, le festival Peace and Landes contre le missile M51,
Des évènements locaux ponctuels auxquels le Réseau SDN apporte son soutien logistique et médiatique : la manifestation Stop-Iter du 10 novembre 2007 à Marseille, une manifestation contre la THT en Mayenne,
Des actions soutenues auxquelles le Réseau SDN apporte son soutien : une participation financière pour la maison de Bure dans la Meuse face au centre d’enfouissement profond des déchets radioactifs, une veille des ressources en animations musicales, groupes sympathisants du réseau, une aide juridique permanente illustrée en 2007 dans la procédure de démantèlement de la centrale de Brenilis où l’avocat du Réseau a aidé le groupe local à faire casser l’autorisation administrative donnée gentiment à EDF alors que de graves manquements étaient observables.
La publication de la revue du rézo, qui est l’expression directe des sympathisants et des groupes.
La mise à disposition d’outils aux groupes pour communiquer : un diaporama sur l’EPR et les alternatives, un diaporama sur le nucléaire militaire, une liste d’intervenants locaux, des tracts et des fiches techniques téléchargeables, etc.
La mise à disposition d’outils pour faire la rédaction d’un communiqué de presse (sur le site du Réseau)
Le Réseau peut être le relais pour passer l’information d’une action, d’une rencontre à tous les adhérents grâce au site Internet dans la section Agenda ou/et par envoi de mails. Pour cela, il faut contacter Jocelyn Peyret qui est le coordinateur national.
Donner au maximum les dates des actions, des rencontres au Réseau ainsi que des informations sur ce qui a été déjà fait (résumé, photos, articles, contacts pour informations,…) afin de pouvoir centraliser toutes les informations. Celles-ci pourront en plus donner des réponses à d’autres. Et par la même occasion faire connaître des groupes qui agissent localement à d’autres personnes isolées qui voudraient agir.
Depuis le 26 avril 2007 des vigies se relaient devant le siège de l’OMS à Genève pour dénoncer un accord AIEA/OMS qui interdit à l’OMS de communiquer sur les impacts du nucléaire (Tchernobyl par exemple. Le 26 avril 2008, l’association des vigies, « Independent WHO », appel à un rassemblement à Genève.
Le 26 avril 2008, plusieurs événements anti-nucléaire : 22e commémoration de l’accident de Tchernobyl, journée internationale contre le nucléaire, départ d’une marche Londres-Genève, finale du Festival du film court « sortir du nucléaire ». Le Réseau appel à soutenir ces actions et à les relayer localement.
Le 12 juillet 2008, rassemblement européen à Paris, place de la République à 14h
Il n’y a pas besoin de déposer des statuts pour constituer une association. Cela s’appelle une association de fait, cela permet de pouvoir identifier un nouveau groupe pour le Rezo. Plus tard, si l’association prend de l’envergure, le Rezo met à disposition des statuts-type pour la création légale d’une association loi 1901.
Concernant le matériel du Rezo, le dépôt-vente est là pour permettre un auto-financenemt des groupes locaux : on peut commander du matériel à 30-40% moins cher que le prix public, le vendre, et financer ainsi l’impression de tracts et autres dépenses locales.
Des listes de discussions sont ouvertes à tous. Elles peuvent être régionales (ouest, sud est, nord, etc.) ou thématique (EPR, Iter, Déchets…). Pour s’inscrire il suffit d’aller sur le site du Réseau et de choisir la liste de discussion qui vous intéresse. Il n’y a pas de modérateur officiel de ces listes, il est donc demander à tout un chacun d’être prudent (de ne pas appeler à un meurtre par exemple). En effet la responsabilité des discussions revient au Réseau, c’est pour cela qu’il est demandé en cas de dérapage de réagir immédiatement en exprimant son désaccord et en demandant à la personne de ne pas recommencer sous peine d’être exclue de la liste.
Le Réseau attend des retours de la part des groupes autant en termes d’actions locales qu’en informations sur les problématiques qui leur sont propre.
2. Discussions, demandes et propositions :
Catherine et Eric nous expose le problème des mines d’uranium dans la Creuse. Elles ont été abandonnés après leur exploitation mais de nombreux déchets contaminés sont restés sur place (200 000 tonnes). Actuellement un parc de loisir est en projet.
Des analyses de pollution ont été faites avec l’ACCRO et Oui à l’avenir.
Ils se sentent isolés et ont besoin d’un peu d’aide.
Jocelyn rappel qu’un de ses rôles c’est justement d’aider les groupes à mobiliser. Pour cela il est possible d’annoncer les réunions des groupes, les événements qu’ils organisent, un appel à soutien, etc. Ces annonces peuvent être mises dans l’agenda sur le site web du Réseau et/ou envoyées par mails aux sympathisants du département.
demande d’un document sur « nucléaire et effet de serre ». Une brochure est parue à ce sujet début décembre. Comme de nombreux autres documents, elle est disponible en téléchargement sur le site du Réseau ou sur commande (mais payante dans ce cas là).
demande d’un document sur les mines d’uranium
proposition (suite à une idée de André Larivière) de tenir un stand sur une place de parking (en payant l’emplacement). Ce type de stand interpelle les passants qui ne sont pas habitués à voir un stand sur un emplacement voiture.
développer les brigades de clown et toutes les actions non-violentes de désobéissance civile. Pour organiser un stage de désobéissance civile, il est possible de joindre les désobéissants (www.desobeir.org) et, moyennant une participation financière, d’organiser un stage sur un week end.
demande d’informations sur les éoliennes car de plus en plus d’arguments anti-éoliennes. Le Réseau prépare un document spécifique qui devrait être disponible d’ici la fin mars. Il sera téléchargeable sur le site web du Réseau.
détourner les pub EDF, d’AREVA. Cela s’est déjà fait avec Casseurs de Pub. À réactualiser.
il y a 2 ans une descente en canoé de la Loire avait été organisée près de Chinon. Cette action va certainement être renouvelée mais il faudrait appeler les sympathisants au niveau régionale pour être plus nombreux.
2 personnes se disent prêtes à créer un groupe sortir du nucléaire dans le département 87
avoir des actions communes sur plusieurs départements. Par exemple le 26 avril devant toutes les centrales
annoncer à Jocelyn les dates des réunions des groupes afin d’inviter les sympathisants locaux à y participer
utiliser la charte de l’environnement qui stipule que chaque citoyen se doit d’informer les autres sur les problèmes environnementaux.
Compte rendu de la rencontre régionale à Châteauroux :
Introduction
À l’initiative du Réseau « Sortir du nucléaire, il a été organisé à Châteauroux le 1er mars, une rencontre dont l’objectif est de faire se réunir des personnes représentant de groupes adhérents et des personnes sympathisantes à titre individuel, en présence d’un représentant du Réseau.
Il y a eu jusqu’à 30 personnes au cours de la journée.
Certaines étaient présentes en tant que représentant associatif tandis que d’autres venaient en leur nom propre. Une bonne proportion de représentativité qui témoigne d’un engagement anti-nucléaire.
Un tour de table permet de se présenter et de faire connaissance.
1. Présentation du Réseau "Sortir du nucléaire"
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a été créé en 1997. Auparavant il existait une autre structure : les Européens contre Superphénix. Cette association n’avait plus de raison d’exister après la fermeture de Superphénix en 1997. Pour poursuivre la lutte anti-nucléaire il a donc été décidé de créer le Réseau « Sortir du nucléaire ».
Le Réseau est constitué de groupes (associations, partis, syndicats, etc.) qui sont les seuls adhérents légaux c’est-à-dire qui peuvent voter lors de l’Assemblée Générale (AG). Les personnes individuelles n’ont pas le statut d’adhérent mais d’abonné, ce qui ne leur confère pas le droit de vote à l’AG.
Les groupes adhérents sont tous indépendants du Réseau « Sortir du nucléaire ». Ils gardent leur entière liberté d’action, de communication, d’organisation…
À ce jour ce sont plus de 800 groupes (814 exactement) qui sont membres du Réseau.
Les groupes sont indépendants, mais cela n’empêche en rien de mener des luttes en commun ou/et avec le soutien du Réseau.
Jocelyn décrit les évènements auxquels le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé de plus ou moins loin ces derniers mois.
Des évènements nationaux comme les manifestations décentralisées Stop-EPR du 17 mars 2007, le festival Peace and Landes contre le missile M51,
Des évènements locaux ponctuels auxquels le Réseau SDN apporte son soutien logistique et médiatique : la manifestation Stop-Iter du 10 novembre 2007 à Marseille, une manifestation contre la THT en Mayenne,
Des actions soutenues auxquelles le Réseau SDN apporte son soutien : une participation financière pour la maison de Bure dans la Meuse face au centre d’enfouissement profond des déchets radioactifs, une veille des ressources en animations musicales, groupes sympathisants du réseau, une aide juridique permanente illustrée en 2007 dans la procédure de démantèlement de la centrale de Brenilis où l’avocat du Réseau a aidé le groupe local à faire casser l’autorisation administrative donnée gentiment à EDF alors que de graves manquements étaient observables.
La publication de la revue du rézo, qui est l’expression directe des sympathisants et des groupes.
La mise à disposition d’outils aux groupes pour communiquer : un diaporama sur l’EPR et les alternatives, un diaporama sur le nucléaire militaire, une liste d’intervenants locaux, des tracts et des fiches techniques téléchargeables, etc.
La mise à disposition d’outils pour faire la rédaction d’un communiqué de presse (sur le site du Réseau)
Le Réseau peut être le relais pour passer l’information d’une action, d’une rencontre à tous les adhérents grâce au site Internet dans la section Agenda ou/et par envoi de mails. Pour cela, il faut contacter Jocelyn Peyret qui est le coordinateur national.
Donner au maximum les dates des actions, des rencontres au Réseau ainsi que des informations sur ce qui a été déjà fait (résumé, photos, articles, contacts pour informations,…) afin de pouvoir centraliser toutes les informations. Celles-ci pourront en plus donner des réponses à d’autres. Et par la même occasion faire connaître des groupes qui agissent localement à d’autres personnes isolées qui voudraient agir.
Depuis le 26 avril 2007 des vigies se relaient devant le siège de l’OMS à Genève pour dénoncer un accord AIEA/OMS qui interdit à l’OMS de communiquer sur les impacts du nucléaire (Tchernobyl par exemple. Le 26 avril 2008, l’association des vigies, « Independent WHO », appel à un rassemblement à Genève.
Le 26 avril 2008, plusieurs événements anti-nucléaire : 22e commémoration de l’accident de Tchernobyl, journée internationale contre le nucléaire, départ d’une marche Londres-Genève, finale du Festival du film court « sortir du nucléaire ». Le Réseau appel à soutenir ces actions et à les relayer localement.
Le 12 juillet 2008, rassemblement européen à Paris, place de la République à 14h
Il n’y a pas besoin de déposer des statuts pour constituer une association. Cela s’appelle une association de fait, cela permet de pouvoir identifier un nouveau groupe pour le Rezo. Plus tard, si l’association prend de l’envergure, le Rezo met à disposition des statuts-type pour la création légale d’une association loi 1901.
Concernant le matériel du Rezo, le dépôt-vente est là pour permettre un auto-financenemt des groupes locaux : on peut commander du matériel à 30-40% moins cher que le prix public, le vendre, et financer ainsi l’impression de tracts et autres dépenses locales.
Des listes de discussions sont ouvertes à tous. Elles peuvent être régionales (ouest, sud est, nord, etc.) ou thématique (EPR, Iter, Déchets…). Pour s’inscrire il suffit d’aller sur le site du Réseau et de choisir la liste de discussion qui vous intéresse. Il n’y a pas de modérateur officiel de ces listes, il est donc demander à tout un chacun d’être prudent (de ne pas appeler à un meurtre par exemple). En effet la responsabilité des discussions revient au Réseau, c’est pour cela qu’il est demandé en cas de dérapage de réagir immédiatement en exprimant son désaccord et en demandant à la personne de ne pas recommencer sous peine d’être exclue de la liste.
Le Réseau attend des retours de la part des groupes autant en termes d’actions locales qu’en informations sur les problématiques qui leur sont propre.
2. Discussions, demandes et propositions :
Catherine et Eric nous expose le problème des mines d’uranium dans la Creuse. Elles ont été abandonnés après leur exploitation mais de nombreux déchets contaminés sont restés sur place (200 000 tonnes). Actuellement un parc de loisir est en projet.
Des analyses de pollution ont été faites avec l’ACCRO et Oui à l’avenir.
Ils se sentent isolés et ont besoin d’un peu d’aide.
Jocelyn rappel qu’un de ses rôles c’est justement d’aider les groupes à mobiliser. Pour cela il est possible d’annoncer les réunions des groupes, les événements qu’ils organisent, un appel à soutien, etc. Ces annonces peuvent être mises dans l’agenda sur le site web du Réseau et/ou envoyées par mails aux sympathisants du département.
demande d’un document sur « nucléaire et effet de serre ». Une brochure est parue à ce sujet début décembre. Comme de nombreux autres documents, elle est disponible en téléchargement sur le site du Réseau ou sur commande (mais payante dans ce cas là).
demande d’un document sur les mines d’uranium
proposition (suite à une idée de André Larivière) de tenir un stand sur une place de parking (en payant l’emplacement). Ce type de stand interpelle les passants qui ne sont pas habitués à voir un stand sur un emplacement voiture.
développer les brigades de clown et toutes les actions non-violentes de désobéissance civile. Pour organiser un stage de désobéissance civile, il est possible de joindre les désobéissants (www.desobeir.org) et, moyennant une participation financière, d’organiser un stage sur un week end.
demande d’informations sur les éoliennes car de plus en plus d’arguments anti-éoliennes. Le Réseau prépare un document spécifique qui devrait être disponible d’ici la fin mars. Il sera téléchargeable sur le site web du Réseau.
détourner les pub EDF, d’AREVA. Cela s’est déjà fait avec Casseurs de Pub. À réactualiser.
il y a 2 ans une descente en canoé de la Loire avait été organisée près de Chinon. Cette action va certainement être renouvelée mais il faudrait appeler les sympathisants au niveau régionale pour être plus nombreux.
2 personnes se disent prêtes à créer un groupe sortir du nucléaire dans le département 87
avoir des actions communes sur plusieurs départements. Par exemple le 26 avril devant toutes les centrales
annoncer à Jocelyn les dates des réunions des groupes afin d’inviter les sympathisants locaux à y participer
utiliser la charte de l’environnement qui stipule que chaque citoyen se doit d’informer les autres sur les problèmes environnementaux.
Depuis plus de 20 ans Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien aux groupes antinucléaires. Ils sont le fondement de notre association et du mouvement antinucléaire en France. Chaque année, le Réseau relaie massivement leurs actions et les soutient financièrement.
Nous souhaitons pouvoir continuer à impulser et amplifier cette dynamique d’actions contre le nucléaire, et ce sera grâce à votre soutien :
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