Affaiblis mais déterminés, les activistes, qui en étaient samedi à leur 27e
jour de jeûne, ont écrit au président de la République, qui n’a pas répondu.
Installé dans une caravane sur le parking situé derrière l’hôtel de ville de
Mortagne-au-Perche (Orne), Marcelin Grousselas souffle au téléphone :"C’est
dur, je commence à être fatigué. Mais je tiendrai : il faut interpeller les
gens sur les dangers du nucléaire, montrer que la vie a du sens, porter le
message collectif." Agé de 60 ans, cet (...)