Projets de nouveaux EPR : EDF poursuit son inacceptable politique de fait accompli en envisageant déjà un démarrage de chantier en 2023 !
Alors qu’aucune décision sur la construction de nouveaux réacteurs n’est censée être prise avant le démarrage de l’EPR de Flamanville, qui n’aura pas lieu avant 2023, le site Contexte.com vient de dévoiler une nouvelle preuve de l’étendue du fait accompli pratiqué par EDF et de son mépris de tout processus démocratique.
Communiqué du 25 juin 2021
L’entreprise - qui a déjà dépensé plus d’un demi-milliard d’euros en vue de la construction de 6 EPR - envisage en effet de déposer une demande d’autorisation de création dès septembre 2022, et d’ouvrir le premier chantier dès 2023 !
Que les citoyen.es soient ou non d’accord avec ce projet lourd de conséquences semble complètement indifférent à EDF, qui fait mention de l’organisation d’un débat public comme d’une simple formalité administrative. Une nouvelle fois, dès qu’il est question de nucléaire, la démocratie se réduit à une simple façade.
Tout en prétendant attendre l’échéance de 2023, le gouvernement continue les échanges avec EDF pour assurer le financement de ce projet. Nous dénonçons fermement ce soutien à ce projet insensé.
Alors que l’EPR de Flamanville, criblé de malfaçons, accumule retards et surcoûts, et que l’un des réacteurs EPR de Taishan, après seulement 3 ans de fonctionnement, envoie déjà des signaux préoccupants, il est aberrant que le gouvernement continue d’encourager EDF dans cette fuite en avant. Enfermée dans le déni, l’entreprise est prête à hypothéquer l’avenir du pays, quitte à gaspiller l’argent public : comment compte-t-elle sérieusement financer ces projets ?
Alors que la filière nucléaire pollue déjà en permanence les eaux de nos fleuves et mers, un tel projet poursuivrait la contamination radioactive de notre environnement. Et alors que l’industrie nucléaire ne sait que faire de ses déchets, si ce n’est tenter de les cacher sous le tapis à Bure, pourquoi prévoir d’en produire encore ?
Alors que les alternatives énergétiques manquent cruellement de soutien et que la crise climatique exige des actions rapides et efficaces, continuer à envisager la construction de réacteurs hors de prix [1] et qui connaîtront très probablement des retards est la pire des choses à faire. Cette tactique du passage en force d’EDF et la complaisance du gouvernement qui l’accompagne sont des crachats à la figure des générations futures . Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyen.es à se mobiliser largement contre ce projet imposé pour le refuser.
Les actions et manifestations prévues ce samedi 26 juin seront l’occasion de dire non à la prolongation du risque nucléaire, qu’il s’agisse de la poursuite du fonctionnement des vieux réacteurs ou de ces projets de nouveaux EPR.
Signer la pétition : "De nouveaux EPR : c’est non !"
Contact presse :
Martial Chateau - 06 45 30 74 66
Notes
[1] le coût actualisé du MWh produit par ces EPR atteindrait entre 76,5 et 82,5€ le MWh, soit très supérieur à celui des énergies renouvelables, qui, lui, ne cesse de baisser.
L’entreprise - qui a déjà dépensé plus d’un demi-milliard d’euros en vue de la construction de 6 EPR - envisage en effet de déposer une demande d’autorisation de création dès septembre 2022, et d’ouvrir le premier chantier dès 2023 !
Que les citoyen.es soient ou non d’accord avec ce projet lourd de conséquences semble complètement indifférent à EDF, qui fait mention de l’organisation d’un débat public comme d’une simple formalité administrative. Une nouvelle fois, dès qu’il est question de nucléaire, la démocratie se réduit à une simple façade.
Tout en prétendant attendre l’échéance de 2023, le gouvernement continue les échanges avec EDF pour assurer le financement de ce projet. Nous dénonçons fermement ce soutien à ce projet insensé.
Alors que l’EPR de Flamanville, criblé de malfaçons, accumule retards et surcoûts, et que l’un des réacteurs EPR de Taishan, après seulement 3 ans de fonctionnement, envoie déjà des signaux préoccupants, il est aberrant que le gouvernement continue d’encourager EDF dans cette fuite en avant. Enfermée dans le déni, l’entreprise est prête à hypothéquer l’avenir du pays, quitte à gaspiller l’argent public : comment compte-t-elle sérieusement financer ces projets ?
Alors que la filière nucléaire pollue déjà en permanence les eaux de nos fleuves et mers, un tel projet poursuivrait la contamination radioactive de notre environnement. Et alors que l’industrie nucléaire ne sait que faire de ses déchets, si ce n’est tenter de les cacher sous le tapis à Bure, pourquoi prévoir d’en produire encore ?
Alors que les alternatives énergétiques manquent cruellement de soutien et que la crise climatique exige des actions rapides et efficaces, continuer à envisager la construction de réacteurs hors de prix [1] et qui connaîtront très probablement des retards est la pire des choses à faire. Cette tactique du passage en force d’EDF et la complaisance du gouvernement qui l’accompagne sont des crachats à la figure des générations futures . Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyen.es à se mobiliser largement contre ce projet imposé pour le refuser.
Les actions et manifestations prévues ce samedi 26 juin seront l’occasion de dire non à la prolongation du risque nucléaire, qu’il s’agisse de la poursuite du fonctionnement des vieux réacteurs ou de ces projets de nouveaux EPR.
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