Dans une tribune parue le 21 mars, militants associatifs, intellectuels et politiques exigent l’arrêt du nucléaire civil et militaire, car ils constituent des dangers de même nature.

D’après un rapport de l’ONG Pax, banques, sociétés d’assurance, fonds de pension et gestionnaires d’actifs ont investi 525 milliards de dollars dans des entreprises participant à la production d’armes nucléaire, entre janvier 2014 et octobre 2017.

La semaine dernière, Israël a revendiqué les bombardements d’un réacteur nucléaire en construction en Syrie, apparemment destiné à produire du plutonium à usage militaire. Dévoilée 11 ans après les faits, cette opération menée en 2007 montre comment la course aux armes nucléaires peut-être facteur de tensions et de secrets.

Les puissances détentrices de l’arme atomique se sont récemment lancées dans un processus de modernisation de leurs équipements et Washington n’hésite plus à envisager leur utilisation. C’est ce que révèle le rapport sur l’« Évaluation du dispositif nucléaire » des États-Unis (« Nuclear Posture Review ») publié par le Pentagone.

Et pendant ce temps chez nos voisins suisses, le traité est mis en discussion au Conseil national. Alors que l’état helvétique avait approuvé le texte l’an dernier à l’ONU, le gouvernement doit encore le signer et le ratifier. Consciente de la fragilité du processus, Béatrice Fihn - directrice d’ICAN - lance un avertissement lucide.

Retrouvez la liste exhaustive des multinationales et des établissements financiers qui investissent dans les armes nucléaires à l’échelle du globe et découvrez quelles entreprises françaises font partie du TOP 10 des plus gros contributeurs au financement de la bombe atomique.

Le Collectif 29 pour l’Interdiction des armes nucléaires (Cian) veut alerter la population, les sénateurs et les députés sur le désarmement nucléaire : « 2018 sera une année décisive ». « Il y ala crise entre les États-Unis et la Corée du Nord. L’été dernier, 122 des 197 pays que reconnaît l’ONU ont établi un traité pour interdire les armes nucléaires."

Alors que le gouvernement d’Edouard Philippe prévoit des lois de finances marquées par la contraction généralisée de la dépense publique, la loi de programmation militaire 2019-2015 discutée en ce moment à l’Assemblée Nationale prévoit une hausse importante des crédits accordés à l’armement nucléaire.

Le Monde répond aux cinq questions clés sur le Traité d’interdiction des armes nucléaires dans un papier synthètique. Quelle est son origine et son contenu. Quels sont les pays favorables et quelle est la position de la France ? Comment sera t-il mis en place ?

Pour se saisir des problématiques humanitaires et humanistes liées à la politique de dissuasion, le Saint-Siège prépare une nouvelle encyclique sur le nucléaire militaire, qui devrait condamner fermement le principe même de la dissuasion nucléaire.

"Si l’Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons la même voie le plus vite possible", a prévenu le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Voici un exemple saillant de la course à l’armement que peuvent déclencher les velléités de certains États à se doter de la bombe atomique.

Si les Etats-Unis décidaient de se retirer du traité, le 12 mai, l’Iran promet de reprendre « vigoureusement » l’enrichissement d’uranium.

Selon le bureau de presse palestinien en Italie et la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), le 23 mars, la Palestine est devenue le 6ème pays à ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, approuvé le 7 juillet de l’année dernière à l’ONU.

Présenté dans 12 cinémas finistériens, suivi de débats, le film La bombe et nous sensibilise à l’abandon du nucléaire civil et militaire. Trois questions à Roland de Penanros, du Cian, Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires.