Nucléaire : les deux faces civilo-militaires (p. 103)
Lindustrie du nucléaire en France ne présente quun des aspects de létroite connexion entre les deux faces civilo-militaires du nucléaire. Lhistoire de la mise en place de lindustrie nucléaire en France montre quelle fut dabord militaire avant de sétendre vers le civil. Cette histoire fait apparaître linterrelations entre scientifiques, ingénieurs, industriels, décideurs politiques et militaires.
Selon Gabrielle Hecht, spécialiste de lhistoire des techniques, la mise en place du complexe industriel nucléaire français permet dassister à la construction dune identité française de laprès-guerre, faite de grandeur et de rayonnement 1. Ajoutons que ce « regard » de lhistorienne sapplique aussi bien à larmement atomique de la France quà son option du tout nucléaire « civil ».
Dès sa création en 1945, le Commissariat à lénergie atomique souhaitait fédérer lensemble de la recherche atomique française. Ce vu des fondateurs du CEA sera pourtant contesté dans le monde universitaire français qui, dans les facultés des sciences et au CNRS, mettra en place des unités de recherche sur la physique nucléaire. Face à la toute-puissance du lobby nucléaire, le rôle de ces universitaires « dissidents » contribuera notamment à la formation critique des réseaux militants 2. Lunanimisme du milieu scientifique nest pas aussi important quon laffirme et cest un atout pour le débat démocratique encore à amplifier.
Du côté du Commissariat à lénergie atomique, on prend en charge dans la structure même de linstitution Direction des applications militaires et Direction civile la gémellité du nucléaire. Les échanges de personnels entre les deux directions sont fréquents (dans les deux sens) et des laboratoires ou installations des centres civils travaillent également pour des applications militaires. Du côté militaire, les liens étroits entre civil et militaire ont été, non seulement reconnus, mais souhaités. Lun des « pères » de la bombe française, le général Charles Ailleret disait : « Javais compris que lun des dangers les plus grands qui menaçaient le programme militaire était lopposition que jai souvent signalée de latome militaire à latome civil. Nous avions déjà réagi en cherchant, chaque fois que cétait possible, à proposer une promotion parallèle et coordonnée de programmes civils et militaires sappuyant lun sur lautre. Jai toujours veillé à ce que le nucléaire civil et le nucléaire militaire aillent de pair
Ce serait la mort du deuxième si le premier disparaissait 3. »
Peu de scientifiques ou de chercheurs du Commissariat à lénergie atomique se sont lancés dans des confidences publiques sur leur itinéraire à lintérieur de linstitution. Denis Breton 4 est pourtant lun de ceux qui, comme il lécrit, a forcé sa nature pour raconter la carrière dun ingénieur du CEA. Il se défend, bien sûr, de névoquer rien de secret, mais son ouvrage Confessions atomiques dun électron libre présente ainsi la dualité de sa carrière : « Jai été une sorte délectron, libre ou presque, oscillant entre les noyaux civils ou militaires du CEA au gré des besoins et des opportunités. » Commençant par le « civil », il participe aux tous débuts du premier réacteur français dit « Zoé », installé dans le fort de Châtillon en région parisienne, qui produisit néanmoins le premier milligramme de plutonium en novembre 1949. Il précise également que ces recherches « civiles » étaient déjà lorgnées par les militaires qui détachèrent un ingénieur militaire, J. Jacquesson, dans le service de la « pile » de Châtillon, comme on appelait alors les premiers réacteurs.
La seconde carrière de Denis Breton commence le
2 novembre 1966 à la Direction des applications militaires du CEA. « Je venais de franchir le barrage entre le civil et le militaire », écrit-il. Cest sans doute la raison qui présida à sa nouvelle mission qui consistait à « demander aux physiciens de la partie civile de collaborer avec la Dam ». Cétait en pleine période de dissensions sur les recherches sur la fusion thermonucléaire, si bien que sa mission ne fut guère couronnée de succès. Denis Breton retourna alors à la direction civile pour prendre la charge de létude des plasmas pour la fusion thermonucléaire « contrôlée ».
Cet itinéraire dun ingénieur du CEA est emblématique de ce lien entre les deux faces du nucléaire. Au niveau de la recherche, distinguer entre activités civiles ou militaires est totalement vain et les chercheurs passent naturellement de lune à lautre, non seulement selon le déroulement de leur carrière professionnelle, mais aussi en ligne directe avec leur spécialité de physicien. Ainsi, un chercheur qui travaillera sur la fusion nucléaire « contrôlée » pourra très bien poursuivre des recherches sur les applications militaires de la fusion thermonucléaire. De même, les universitaires travaillant dans un laboratoire disposant dun réacteur de recherche auront tout le loisir détudier les technologies nécessaires pour lextraction du plutonium, par exemple. La science nucléaire est une.
Lindustrie des matières premières
Lindustrie des matières premières nucléaires commence par lextraction de luranium qui fut dabord confiée au CEA et à des entreprises où le CEA avait la majorité du capital. Elle fut, ensuite, reprise par Cogéma, filiale industrielle du CEA. Il va de soi que toutes les activités industrielles en amont de la production du plutonium ou de luranium enrichi sont communes aux filières militaires et civiles.
Le complexe industriel de Marcoule (Gard) où se fabriquait le plutonium militaire et où se produit encore le tritium nécessaire aux armes thermonucléaires en même temps que lon fabrique le Mox des centrales civiles à lusine Mélox est un véritable enchevêtrement dentreprises et dinstallations qui travaillent ensemble, quelles que soient les applications civiles ou militaires.
Robert Galley qui fut le constructeur du site de Marcoule coordonna par la suite la mise en place de linfrastructure industrielle des usines militaires de Pierrelatte pour lenrichissement de luranium. Dans ce but, la direction industrielle du CEA mit sur pied trois grandes sociétés privées pour développer le procédé de diffusion gazeuse :
la Société pour lusine de séparation isotopique (USSI) qui assura la tâche darchitecte industriel ;
la Société des usines chimiques de Pierrelatte (SUCP), chargée de la production dhexafluorure duranium (UF6) ;
la Société de fabrication des éléments catalytiques (SFEC), chargée de fabriquer les barrières de diffusion.
Ces mêmes sociétés ou celles qui résultèrent dalliances industrielles successives se retrouvent dans la construction des usines civiles denrichissement Eurodif.
Toutes ces sociétés sont liées dune manière ou dune autre à Cogéma, filiale du CEA, qui reste encore aujourdhui le fournisseur des matières nucléaires pour toutes les filières civiles et militaires.
Sur le plan juridique, les installations de Marcoule et de Pierrelatte sont principalement réparties entre « Installations nucléaires de base » (INB) civiles et
« Installations nucléaires de base secrètes » (INBS) militaires. Cette répartition est cependant très artificielle, car il est difficile de distinguer le militaire du civil lorsque des installations sont situées sur la même aire géographique.
Lindustrie des réacteurs
Dans le domaine de la construction et de la maintenance des réacteurs tant civils que militaires, les entreprises engagées sont les mêmes. Sans vouloir faire une liste exhaustive, on peut citer Framatome, Creusot-Loire, Jeumont Schneider, Merlin Gerin, Alstom, Technicatome, CGE, Pechiney ou les entreprises qui leur succédèrent par le biais de restructurations industrielles.
Le groupe des réacteurs « militaires » est composé 5 :
de réacteurs prototypes installés à terre sur le site CEA « civil » de Cadarache : le PAT et ses modifications successives qui ont servi de prototype pour les chaufferies nucléaires des sous-marins nucléaires lanceurs dengins (type Redoutable et type Triomphant) ; la CAP (Chaufferie avancée prototype) qui servit de prototype pour les chaufferies des sous-marins nucléaires dattaque ; le RES (Réacteur dessais) qui doit servir de prototype à la future chaufferie des sous-marins nucléaires dattaque de la nouvelle génération (dite Barracuda) ;
des six réacteurs des sous-marins nucléaires lanceurs dengins de la première génération (de type Redoutable) ;
des quatre réacteurs des sous-marins nucléaires lanceurs dengins de la nouvelle génération (de type Triomphant) ;
des six réacteurs des sous-marins nucléaires dattaque ;
des deux réacteurs du porte-avions Charles-de-Gaulle (de type Triomphant).
Quant aux réacteurs « civils », il faut compter (y compris ceux qui ont été déclassés), soixante-dix
« tranches » électrogènes et trente-deux réacteurs de recherches tous recensés par lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA).
Lindustrie des déchets
La gestion des déchets du parc électronucléaire français et des autres installations nucléaires civiles et militaires est assurée par lAgence nationale des déchets radioactifs (Andra) qui assure le stockage au Centre Manche (aujourdhui fermé) et à Soulaines. Cependant lAndra nayant pas la capacité de gérer certains types de déchets, notamment militaires, cest le CEA qui en assure la gestion.
Le Centre CEA militaire de Valduc (Côte-dOr) gère donc les déchets contaminés au tritium tandis que le Centre CEA « civil » de Cadarache (Bouches-du-Rhône) gère les déchets civils et militaires du CEA contaminés au plutonium. Le CEA parle dentreposage « provisoire » en attendant que lAndra ait trouvé une solution, notamment pour les déchets de haute activité et à longue vie prévus pour être stockés en couche profonde lorsque les essais du laboratoire souterrain de Bure (Meuse) auront été concluants. Le « provisoire » risque donc de durer longtemps. En effet, comment les scientifiques pourront-ils évaluer le comportement du site de stockage profond avec des déchets de haute activité ayant une durée de vie de plusieurs dizaines de milliers dannées, voire plus ? 6
Le combustible des réacteurs militaires est entreposé dans des installations spécifiques du Centre CEA civil de Cadarache dénommées « Cascad » 7.
Les industries de génie civil
On ne serait pas complet sur ce tour dhorizon du complexe industriel lié au nucléaire militaire et civil si lon ne mentionnait pas les entreprises de génie civil qui ont été mises à contribution pour la construction des infrastructures de lensemble des installations civiles et militaires. Il a fallu construire de toutes pièces des sites dédiés à lindustrie nucléaire notamment à Marcoule, Pierrelatte, La Hague, les ports nucléaires de Brest-Lîle Longue, Cherbourg et Toulon, les sites dessais nucléaires du Sahara et de Polynésie, les emprises et les infrastructures des centrales nucléaires.
Beaucoup de ces sociétés ont aujourdhui été lobjet de restructurations, mais lévocation de leurs noms bien connus du grand public suffit à souligner létroite imbrication de lensemble industriel français dans les programmes nucléaires tant civils que militaires :
grands travaux dinfrastructures : Spie-Batignolles, Dumez-Citra, Bouygues, Bouygues Offshore, Lafarge ;
génie électrique, Electronique : CGEE, Bull, Thomson-CSF, SACM ;
« équipements divers : Ateliers et Chantiers de Bretagne, Filotex, Intertechnique, Les Câbles de Lyon, Matra, Forex.
En raison de léloignement des sites dessais nucléaires, il faut également citer lapport considérable de « voyageurs » militaires et civils du CEA qui empruntaient (pendant trente ans pour la Polynésie) les avions des compagnies nationales (Air France, UTA, AOM ).
Les industries du complexe militaro-industriel
À cette liste non exhaustive, il faudrait ajouter une grande partie du complexe militaro-industriel qui est directement impliqué dans la construction des
« vecteurs » (sous-marins, avions, missiles) des armes nucléaires. Dassault Aviation, lavionneur national, a construit toutes les générations de bombardiers emportant des armes nucléaires françaises : Mirage IV stratégiques porteurs des premières bombes atomiques françaises, Mirage III porteurs de larme nucléaire tactique, Super-Étendard de lAéronavale porteurs de larme nucléaire tactique, Mirage 2000 porteurs du missile nucléaire air-sol moyenne portée (ASMP), Rafale porteurs de la version modernisée du missile ASMP. La Direction des constructions navales (DCN), arsenal national de la Marine a construit les deux générations de sous-marins nucléaires lanceurs dengins qui concentrent aujourdhui près de 90 % de la force nucléaire française, basés à lîle Longue. DCN a également construit les six sous-marins nucléaires dattaque basés à Toulon ainsi que le porte-avions Charles-de-Gaulle, équipé de deux réacteurs nucléaires et transportant les armes nucléaires de lAéronavale (ASMP).
LAérospatiale, aujourdhui relayée par le consortium européen EADS, a construit les missiles nucléaires français, depuis les dix-huit missiles du plateau dAlbion jusquaux diverses générations de missiles équipant les sous-marins de lîle Longue, en passant par les missiles Pluton et Hadès et les actuels ASMP.
Dautres entreprises militaires françaises sont également fournisseurs des grandes entreprises citées plus haut. Parmi les plus importantes, il faut citer Matra, SNPE, SEP, Thomson-CSF
La grandeur de la France
Le nucléaire civil et le nucléaire militaire concentrent ce que Gabrièle Hecht désigne sous le nom de « grandeur de la France ». Notre pays se présente modestement comme « une puissance mondiale moyenne », mais il est considéré comme « un Grand militaire » malgré le petit nombre de ses armes nucléaires en raison de son statut privilégié au Conseil de sécurité. Par contre, lappellation reste justifiée par ce choix électronucléaire, unique parmi les pays industrialisés, qui fait de la France un « acteur mondial » de lénergie nucléaire. Les deux domaines civil et militaire apparaissent si étroitement liés que la contestation ou le renoncement à lun des domaines apparaîtrait comme un préjudice pour le bien-fondé de lautre. Une large part de la société française reste imprégnée de cette idée que le nucléaire est essentiel à la grandeur de la France tant et si bien que certains présentent le nucléaire comme une composante de
l« identité française » de ce début du XXIe siècle.
Le paradoxe de la recherche nucléaire
Si nombre de physiciens nucléaires sengagèrent dans la construction de la bombe, ce fut souvent, au départ, lié au contexte de la Deuxième Guerre mondiale. Pourtant, paradoxalement, le monde scientifique est mobilisé autour de lidéologie du « progrès » : la science est orientée pour le bien de lhumanité et na donc pas de frontières. Si lon considère la période qui précéda la mise en place du
« programme Manhattan 1 », on est frappé de voir la circulation de linformation dans le milieu très international des atomiciens. La publication des résultats de recherches et les échanges entre scientifiques par le biais de colloques, conférences ou autres symposiums sont des activités « ordinaires », indispensables à la vitalité de la communauté scientifique. Il aura fallu que les orientations militaires de latome accaparent un grand nombre des meilleurs physiciens nucléaires pour que cessent ces échanges entre scientifiques sur injonction des militaires.
Libre circulation de linformation ou espionnage ?
Même lorsque les bombardements dHiroshima et de Nagasaki furent connus, lidée du partage du secret des applications militaires de latome nétait pas étranger à la communauté scientifique, au nom de léquilibre entre les puissances et même dans un but tout à fait pacifiste. Le physicien allemand Klaus Fuchs, réfugié en Angleterre puis jugé pour espionnage, résumait cet état desprit de quelques membres de la communauté scientifique : « Le secret partagé en deux signifiait la fin de la guerre ou du moins la fin de la guerre de totale destruction pour lHumanité. Le scientifique nest pas neutre, il doit avoir conscience de ce quil invente et il doit agir comme il lentend pour ne pas être complice du mal que contient son invention 2. » Il aura fallu toute linsistance des généraux et des dirigeants politiques pour mettre fin à de telles conceptions « internationalistes ». Au besoin, on sut impressionner chercheurs, ingénieurs et techniciens en « organisant » des procès à grand retentissement contre les « espions ». En 1951, laffaire Rosenberg allait frapper les esprits. Si lexécution des deux époux et la chasse aux communistes notifiait lengagement du monde « libre » dans la guerre froide, elle visait également à mettre au pas la communauté scientifique.
B. B.
1) Nom de code du programme de la bombe nucléaire américaine.
2) Cité par Roberto Maiocchi, Lère atomique, Castermann, 1993, p. 48.
Monarchie nucléaire
Sur le plan intérieur, la politique de défense de la France est articulée sur le pilier nucléaire que personne à droite comme à gauche na, jusquà une période récente, tenté de remettre en cause.
Seuls, les Verts, nouveaux venus sur léchiquier politique français, affirment haut et fort la nécessité du renoncement à larme nucléaire et de sortie du nucléaire civil. Le Parti communiste appuie sur la nécessité du désarmement nucléaire sans pour autant proposer officiellement labandon de larmement nucléaire : ses parlementaires se contentent de ne plus voter le budget de la défense et contestent les crédits nucléaires militaires. Aujourdhui, nous navons pas, à gauche, de prises de position claires sur la dissuasion nucléaire comme cela avait été le cas à la fin des années 1970, où communistes et socialistes avaient adopté le principe dune défense de la France articulée sur son armement nucléaire comme préalable à leur accession au pouvoir. Si le général de Gaulle fut le « géniteur » de la force de frappe française, ce fut sous le « règne » de François Mitterrand quelle atteignit son apogée avec 584 têtes nucléaires en 1992.
Le consensus sur la dissuasion nucléaire reste le discours obligé de la classe politique, même si, dans lopposition, le Parti socialiste critique aujourdhui les choix coûteux de la modernisation de larsenal nucléaire 1. Lors de lUniversité dété de la défense, en septembre 2004, le président de la commission de la Défense de lAssemblée nationale, lUMP Guy Teissier, sest également aventuré sur le terrain de la critique en déclarant : « Nous devons aller vers une pause
Je crains que nous ne puissions pas supporter en même temps le coût du nucléaire et celui de lentretien de notre armée. » Mal lui en prit : la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie dont on sait que sa fonction en fait la porte-parole de lElysée en matière de défense lui répliqua vertement : « Alors quon voit de nouveaux pays se doter de larme nucléaire, est-ce le moment où lon va se déshabiller ? Ce serait ahurissant, pas sérieux ! 2 » En matière nucléaire, le système démocratique parlementaire reste entre parenthèses : le pouvoir unique et sans partage du président de la République fait de la France une « monarchie nucléaire ».
B. B.
1) Paul Quilès, Assemblée nationale, Avis n° 1866 « Défense » sur le projet de loi de finances pour 2005, p. 23.
2) AFP, 7 septembre 2004 ; Libération, 8 septembre 2004.
Bruno Barrillot
1) Gabrielle Hecht, Le rayonnement de la France. Énergie nucléaire et identité nationale après la Seconde Guerre mondiale, La Découverte, 2004.
2) Citons par exemple le Groupement des scientifiques pour linformation sur lénergie nucléaire et sa Gazette nucléaire ; la Crii-Rad, lAccro, Wise-Paris, sans oublier quelques auteurs, pionniers aujourdhui trop méconnus tels Charles-Noël Martin, Louis Puiseux et quelques journalistes telles Jacqueline Denis-Lempereur, Martine Barrère
3) Louis Puiseux, Crépuscule des atomes, Hachette, 1988, p. 186.
4) Denis Breton, Confessions atomiques dun électron libre. De Zoé à la fusion thermonucléaire, Éditions des Écrivains, 2002.
5) Jean-Marie Collin, « Propulsion nucléaire navale : un inventaire complet », Cahier de lObservatoire des armes nucléaires, n0 9, avril 2002.
6) Les « experts » du CEA ont réponse à tout ! Dans le Plan quinquennal de recherche & développement. Effluents et déchets du CEA (1990-1994) de mars 1990, p. 51, les auteurs écrivent, très sérieusement, à propos du stockage profond, quune « période initiale de 10 000 ans sera privilégiée, lors des évaluations de sûreté »
7) Bruno Barrillot et Mary Davis, Les déchets nucléaires militaires, CDRPC, 1994, pp. 337-339.