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"Nucléaire et développement régional" les 11/12 décembre à Tours : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce un colloque sous influence pronucléaire

Communiqué du 10 décembre 2008



 Les intervenants ont été choisis... par EDF !
- Des contributeurs "gênants" ont été écartés


Les 11-12 décembre 2008 à Tours, se tient un Colloque international intitulé "Nucléaire et développement régional" (https://calenda.revues.org/nouvelle11624.html). Ce Colloque est organisé par l’Université François Rabelais de Tours... avec le soutien de la Fondation EDF (dite "Diversiterre").

Mais il s’agit bien plus que d’un simple "soutien" puisque... c’est EDF qui a choisi les intervenants : les propositions de contributions (https://afhe.ehess.fr/document.php?id=626) étaient à envoyer à Yves Bouvier, du Comité d’histoire de l’électricité de la Fondation EDF, et à Alain Beltran, directeur de recherche au CNRS mais aussi... Président du Comité d’histoire de l’électricité de la Fondation EDF !

Il est donc avéré que EDF a la main mise sur ce Colloque dit "universitaire". D’ailleurs, certaines contributions "gênantes" ont été écartées. Ainsi, alors que l’appel à contribution annonçait "le point de vue de la région, du département, des élus locaux, des associations", la contribution proposée par Stéphane Lhomme (Réseau "Sortir du nucléaire") a été refusée. Pourtant, détenteur d’un DEA de sociologie, ce représentant associatif apportait aussi des garanties sur le plan universitaire.

Il est vrai que le titre de la contribution, "Industrie nucléaire en région : s’imposer par la force et la ruse" ne convenait certainement pas à EDF qui, de toute évidence, entend démontrer à travers ce colloque que l’industrie nucléaire est une bénédiction pour les régions où elle a été imposée. D’ailleurs, la présentation du Colloque avive les craintes :

- "Comprendre comment la greffe nucléaire a réussi" : prétendre que cela a "réussi", c’est clore la discussion et décréter que le nucléaire est accepté.

- "Le nucléaire a-t-il fait partie de l’image valorisante de la région ou est-ce en définitive un atout secondaire ?" : en posant la question ainsi, le nucléaire est dans tous les cas une chance, la question étant juste de savoir si elle est grande ou au pire secondaire.

On peut certes penser que divers intervenants sont de bonne foi et s’exprimeront librement, mais il est hélas évident que ce Colloque "universitaire" est sous influence pronucléaire, voire même sous la tutelle d’EDF. C’est injustifiable.

 Les intervenants ont été choisis... par EDF !
- Des contributeurs "gênants" ont été écartés


Les 11-12 décembre 2008 à Tours, se tient un Colloque international intitulé "Nucléaire et développement régional" (https://calenda.revues.org/nouvelle11624.html). Ce Colloque est organisé par l’Université François Rabelais de Tours... avec le soutien de la Fondation EDF (dite "Diversiterre").

Mais il s’agit bien plus que d’un simple "soutien" puisque... c’est EDF qui a choisi les intervenants : les propositions de contributions (https://afhe.ehess.fr/document.php?id=626) étaient à envoyer à Yves Bouvier, du Comité d’histoire de l’électricité de la Fondation EDF, et à Alain Beltran, directeur de recherche au CNRS mais aussi... Président du Comité d’histoire de l’électricité de la Fondation EDF !

Il est donc avéré que EDF a la main mise sur ce Colloque dit "universitaire". D’ailleurs, certaines contributions "gênantes" ont été écartées. Ainsi, alors que l’appel à contribution annonçait "le point de vue de la région, du département, des élus locaux, des associations", la contribution proposée par Stéphane Lhomme (Réseau "Sortir du nucléaire") a été refusée. Pourtant, détenteur d’un DEA de sociologie, ce représentant associatif apportait aussi des garanties sur le plan universitaire.

Il est vrai que le titre de la contribution, "Industrie nucléaire en région : s’imposer par la force et la ruse" ne convenait certainement pas à EDF qui, de toute évidence, entend démontrer à travers ce colloque que l’industrie nucléaire est une bénédiction pour les régions où elle a été imposée. D’ailleurs, la présentation du Colloque avive les craintes :

- "Comprendre comment la greffe nucléaire a réussi" : prétendre que cela a "réussi", c’est clore la discussion et décréter que le nucléaire est accepté.

- "Le nucléaire a-t-il fait partie de l’image valorisante de la région ou est-ce en définitive un atout secondaire ?" : en posant la question ainsi, le nucléaire est dans tous les cas une chance, la question étant juste de savoir si elle est grande ou au pire secondaire.

On peut certes penser que divers intervenants sont de bonne foi et s’exprimeront librement, mais il est hélas évident que ce Colloque "universitaire" est sous influence pronucléaire, voire même sous la tutelle d’EDF. C’est injustifiable.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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