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Nucléaire dans le plan de relance : l’argent public ne doit pas servir à pérenniser une filière dangereuse et polluante !

Communiqué du 3 septembre 2020



En accordant 470 millions d’euros au nucléaire dans le plan de relance, l’État a franchi une ligne rouge. L’argent public ne doit pas servir à pérenniser une filière dangereuse, polluante et productrice de déchets ingérables - et qui accapare d’ailleurs déjà une grande partie des crédits de recherche dédiés à l’énergie.

Les "petits réacteurs modulaires" évoqués dans le plan sont une chimère sans avenir, mise en avant uniquement pour entretenir un horizon pour une filière en bout de course (notamment à l’exportation). De plus, leur développement aboutirait à multiplier les sites à risque, une perspective intolérable dans un monde géopolitiquement instable, et irait de pair avec la poursuite de la production de déchets. Récemment nommée Ministre de la transition écologique et solidaire, Barbara Pompili « assume totalement » son soutien à des projets aussi absurdes. Record battu de rapidité d’avalage de couleuvre ?

Présenter ce projet comme bénéfique pour le climat relève de la supercherie. Alors que l’urgence climatique impose de réduire nos émissions dès maintenant, il faudrait attendre des décennies que ces petits réacteurs soient mis au point puis sortent de terre pour produire leur électricité soit-disant "décarbonée" ; sans compter que la perte de compétence et les fraudes endémiques au sein de la filière nucléaire promettent leur lot de malfaçons, de scandales et surcoûts !

Ce n’est certainement pas avec ces quelques centaines de millions d’euros que la filière nucléaire fera face aux coûts vertigineux du renouvellement du parc, ni au renouvellement de ses compétences. Mais il est inacceptable de jeter ainsi l’argent public par les fenêtres alors que de véritables secteurs d’avenir (rénovation des bâtiments, économies d’énergie dans tous les domaines, initiatives citoyennes collectives de production d’énergie renouvelable, éducation et formation sur l’énergie...) en ont cruellement besoin, et que les services publics sont en souffrance.

Enfin, la production massive d’hydrogène ne doit pas être utilisée comme un moyen de légitimer le nucléaire. Outre le faible rendement d’un processus aboutissant à générer de l’hydrogène à partir d’électricité nucléaire, serait grotesque de qualifier de "vert" un gaz qui aurait nécessité l’utilisation d’une électricité productrice de déchets radioactifs.

Contact presse :

Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23

En accordant 470 millions d’euros au nucléaire dans le plan de relance, l’État a franchi une ligne rouge. L’argent public ne doit pas servir à pérenniser une filière dangereuse, polluante et productrice de déchets ingérables - et qui accapare d’ailleurs déjà une grande partie des crédits de recherche dédiés à l’énergie.

Les "petits réacteurs modulaires" évoqués dans le plan sont une chimère sans avenir, mise en avant uniquement pour entretenir un horizon pour une filière en bout de course (notamment à l’exportation). De plus, leur développement aboutirait à multiplier les sites à risque, une perspective intolérable dans un monde géopolitiquement instable, et irait de pair avec la poursuite de la production de déchets. Récemment nommée Ministre de la transition écologique et solidaire, Barbara Pompili « assume totalement » son soutien à des projets aussi absurdes. Record battu de rapidité d’avalage de couleuvre ?

Présenter ce projet comme bénéfique pour le climat relève de la supercherie. Alors que l’urgence climatique impose de réduire nos émissions dès maintenant, il faudrait attendre des décennies que ces petits réacteurs soient mis au point puis sortent de terre pour produire leur électricité soit-disant "décarbonée" ; sans compter que la perte de compétence et les fraudes endémiques au sein de la filière nucléaire promettent leur lot de malfaçons, de scandales et surcoûts !

Ce n’est certainement pas avec ces quelques centaines de millions d’euros que la filière nucléaire fera face aux coûts vertigineux du renouvellement du parc, ni au renouvellement de ses compétences. Mais il est inacceptable de jeter ainsi l’argent public par les fenêtres alors que de véritables secteurs d’avenir (rénovation des bâtiments, économies d’énergie dans tous les domaines, initiatives citoyennes collectives de production d’énergie renouvelable, éducation et formation sur l’énergie...) en ont cruellement besoin, et que les services publics sont en souffrance.

Enfin, la production massive d’hydrogène ne doit pas être utilisée comme un moyen de légitimer le nucléaire. Outre le faible rendement d’un processus aboutissant à générer de l’hydrogène à partir d’électricité nucléaire, serait grotesque de qualifier de "vert" un gaz qui aurait nécessité l’utilisation d’une électricité productrice de déchets radioactifs.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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