La chancelière dirige son pays depuis dix ans. Elle exerce aussi le leadership européen. Est-ce un problème ?
Ses détracteurs parlent de « Kaiserin » à la tête d’un quatrième « Reich ». Ses admirateurs voient en elle la « reine de l’Europe », une autorité morale. Après une décennie au pouvoir, Angela Merkel – la chancelière aux yeux d’enfant et à la moue de maîtresse d’école – ne laisse personne indifférent. Sous sa houlette, l’Allemagne s’est transformée, affirmée, normalisée puis (…)