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M. Sarkozy, VRP nucléaire en Afrique du Sud : le réacteur EPR favorise la prolifération et ne répond pas aux besoins de la population

Communiqué du 27 février 2008



Comme il le fait pratiquement à chacun de ses déplacements à l’étranger, M. Sarkozy va tenter, lors de son voyage en Afrique du Sud, de vendre des réacteurs nucléaires.

S’il convient de se méfier des effets d’annonce de l’Elysée - la plupart des réacteurs qui ont été annoncés comme vendus, ces derniers mois, ne sont pas près de voir le jour – quelques réacteurs pourraient néanmoins être construits. Ce serait alors une très mauvaise chose pour la sécurité de la planète… sans pour autant répondre aux besoins de la population.

En proposant des réacteurs à l’Afrique du Sud, M. Sarkozy soutient la prolifération nucléaire et donne raison à des pays comme l’Iran qui, sous couvert de nucléaire "civil", veulent l’arme atomique. L’Afrique du Sud a développé dans le passé un programme nucléaire militaire et aurait détenu jusqu’à 6 bombes atomiques avant de signer le Traité de non prolifération en 1991.

Rien ne permet donc d’écarter l’hypothèse de la reprise de ce programme, surtout si d’autres pays - parfois aidés par M. Sarkozy ! - sont susceptibles d’accéder à l’arme nucléaire. Ce risque est d’autant plus élevé que l’EPR, le réacteur proposé par M. Sarkozy à l’exportation, est producteur de plutonium, matière extrêmement dangereuse permettant la fabrication de bombes atomiques.

D’autre part, le nucléaire est aujourd’hui comme hier une véritable calamité environnementale avec, outre les risques de catastrophe, des rejets continuels dans l’environnement et la production de déchets radioactifs qui vont durer des millions d’années et pour lesquels n’existe aucune solution.

Par ailleurs, le nucléaire est la pire réponse possible aux besoins de la population d’Afrique du Sud, frappée par la pénurie d’électricité : doit-elle attendre 10 ans - durée moyenne pour les études et la construction d’un réacteur nucléaire - pour obtenir de l’électricité ?

De plus, en Afrique du Sud ou ailleurs, ce sont les dirigeants au pouvoir qui veulent du nucléaire et non la population. Au contraire, celle-ci a tout à gagner au développement des énergies renouvelables, et en particulier du solaire : rapidité de l’installation, création de milliers d’emplois de techniciens locaux, protection de l’environnement, autonomie énergétique des habitants…

Mais… n’est-ce pas justement cette autonomie que veulent éviter les dirigeants sud-africains ? Le nucléaire permet la concentration de la production… et du pouvoir. C’est bien pour cela que cette énergie intéresse tant des gens comme MM Sarkozy, Kadhafi, Amaninedjad, Bush, Poutine, Hu Jintao, etc. Il est clair que le nucléaire nuit autant à la démocratie qu’à l’environnement.

Comme il le fait pratiquement à chacun de ses déplacements à l’étranger, M. Sarkozy va tenter, lors de son voyage en Afrique du Sud, de vendre des réacteurs nucléaires.

S’il convient de se méfier des effets d’annonce de l’Elysée - la plupart des réacteurs qui ont été annoncés comme vendus, ces derniers mois, ne sont pas près de voir le jour – quelques réacteurs pourraient néanmoins être construits. Ce serait alors une très mauvaise chose pour la sécurité de la planète… sans pour autant répondre aux besoins de la population.

En proposant des réacteurs à l’Afrique du Sud, M. Sarkozy soutient la prolifération nucléaire et donne raison à des pays comme l’Iran qui, sous couvert de nucléaire "civil", veulent l’arme atomique. L’Afrique du Sud a développé dans le passé un programme nucléaire militaire et aurait détenu jusqu’à 6 bombes atomiques avant de signer le Traité de non prolifération en 1991.

Rien ne permet donc d’écarter l’hypothèse de la reprise de ce programme, surtout si d’autres pays - parfois aidés par M. Sarkozy ! - sont susceptibles d’accéder à l’arme nucléaire. Ce risque est d’autant plus élevé que l’EPR, le réacteur proposé par M. Sarkozy à l’exportation, est producteur de plutonium, matière extrêmement dangereuse permettant la fabrication de bombes atomiques.

D’autre part, le nucléaire est aujourd’hui comme hier une véritable calamité environnementale avec, outre les risques de catastrophe, des rejets continuels dans l’environnement et la production de déchets radioactifs qui vont durer des millions d’années et pour lesquels n’existe aucune solution.

Par ailleurs, le nucléaire est la pire réponse possible aux besoins de la population d’Afrique du Sud, frappée par la pénurie d’électricité : doit-elle attendre 10 ans - durée moyenne pour les études et la construction d’un réacteur nucléaire - pour obtenir de l’électricité ?

De plus, en Afrique du Sud ou ailleurs, ce sont les dirigeants au pouvoir qui veulent du nucléaire et non la population. Au contraire, celle-ci a tout à gagner au développement des énergies renouvelables, et en particulier du solaire : rapidité de l’installation, création de milliers d’emplois de techniciens locaux, protection de l’environnement, autonomie énergétique des habitants…

Mais… n’est-ce pas justement cette autonomie que veulent éviter les dirigeants sud-africains ? Le nucléaire permet la concentration de la production… et du pouvoir. C’est bien pour cela que cette énergie intéresse tant des gens comme MM Sarkozy, Kadhafi, Amaninedjad, Bush, Poutine, Hu Jintao, etc. Il est clair que le nucléaire nuit autant à la démocratie qu’à l’environnement.


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