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Leucémies autour des centrales nucléaires : le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste la légitimité de l’IRSN à mener une étude indépendante

Communiqué du 22 avril 2008



Après 50 ans de nucléaire en France, il est temps que la vérité éclate au grand jour.

Alors que l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) s’est exprimé ce matin sur la question des risques de cancers et leucémies autour des centrales nucléaires, le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste formellement la légitimité de l’IRSN pour mener une étude indépendante sur cette question.

En effet, il n’est pas possible de croire à l’indépendance de l’IRSN alors que cet Institut est "acoquiné" avec les exploitants EDF, Areva, et le CEA dans une structure commune appelée CEPN. Cet organisme sévit par exemple en Biélorussie dans les zones contaminées par la catastrophe de Tchernobyl... dont elle d’efforce de cacher les conséquences réelles.

Sachant que l’IRSN, EDF, AREVA et le CEA coopèrent pour cacher la vérité sur les conséquences de Tchernobyl, il est évident que ces structures ne feront pas la vérité concernant les conséquences des rejets radioactifs des centrales nucléaires françaises.

Par ailleurs, des faits précis ont montré que des scientifiques de l’IRSN, qui voulaient faire honnêtement leur travail, ont littéralement été "mis au pas" par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur deux dossiers fondamentaux : la vulnérabilité des centrales françaises face au risque sismique et les conséquences du passage sur la France du nuage de Tchernobyl. (*)

Rappelons que, le 13 décembre 2007, le Réseau "Sortir du nucléaire" a écrit au Président de la République, au ministre de l’Ecologie et à celui de la Santé, pour demander que soit mise en œuvre de toute urgence une étude scientifique indépendante équivalente à celle qui, en Allemagne, a montré que les enfants qui résident non loin d’une centrale nucléaire courent un risque statistique nettement plus élevé de souffrir d’un cancer ou d’une leucémie. (**)

Cette étude ne doit pas être menée par l’IRSN mais par une structure réellement indépendante, comprenant des universitaires et des experts étrangers n’ayant aucune raison de protéger l’industrie nucléaire imposée depuis 50 ans par l’Etat français.

Cette étude doit englober l’ensemble des installations nucléaires françaises, y compris celles qui sont en cours de démantèlement comme celle de Brennilis (Finistère) : suite aux actions du Réseau "Sortir du nucléaire", EDF a été obligée de reconnaître, le 28 novembre dernier, une contamination au plutonium dans l’environnement de cette centrale arrêtée depuis 1985. Après 50 ans de nucléaire en France, il est temps que la vérité éclate au grand jour.


(*) Le quotidien Le Figaro, peu soupçonnable d’activisme antinucléaire, a pointé cette situation le 10 juin 2003 dans un article titré de façon édifiante "Nucléaire : la transparence muselée", dans lequel on peut lire : "Nombre de personnes n’acceptent plus désormais de parler que sous couvert de l’anonymat. Certains dénoncent une volonté de mise au pas de l’IRSN par l’Autorité de sûreté nucléaire".

(**) Cette étude a été réalisée par l’Université de Mayence sur demande de l’Office fédéral de protection contre les radiations, à partir de données statistiques portant sur la période 1980-2003 dans les régions proches de 21 réacteurs ou anciens réacteurs allemands. Elle montre que le risque de cancer augmente de 60% lorsque l’enfant habite à moins de 5 km d’une centrale, et de 117% si on prend en compte uniquement les leucémies. L’étude montre aussi que l’excès de cancers et leucémies est détectable jusqu’à 50 km autour des installations nucléaires.

Après 50 ans de nucléaire en France, il est temps que la vérité éclate au grand jour.

Alors que l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) s’est exprimé ce matin sur la question des risques de cancers et leucémies autour des centrales nucléaires, le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste formellement la légitimité de l’IRSN pour mener une étude indépendante sur cette question.

En effet, il n’est pas possible de croire à l’indépendance de l’IRSN alors que cet Institut est "acoquiné" avec les exploitants EDF, Areva, et le CEA dans une structure commune appelée CEPN. Cet organisme sévit par exemple en Biélorussie dans les zones contaminées par la catastrophe de Tchernobyl... dont elle d’efforce de cacher les conséquences réelles.

Sachant que l’IRSN, EDF, AREVA et le CEA coopèrent pour cacher la vérité sur les conséquences de Tchernobyl, il est évident que ces structures ne feront pas la vérité concernant les conséquences des rejets radioactifs des centrales nucléaires françaises.

Par ailleurs, des faits précis ont montré que des scientifiques de l’IRSN, qui voulaient faire honnêtement leur travail, ont littéralement été "mis au pas" par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur deux dossiers fondamentaux : la vulnérabilité des centrales françaises face au risque sismique et les conséquences du passage sur la France du nuage de Tchernobyl. (*)

Rappelons que, le 13 décembre 2007, le Réseau "Sortir du nucléaire" a écrit au Président de la République, au ministre de l’Ecologie et à celui de la Santé, pour demander que soit mise en œuvre de toute urgence une étude scientifique indépendante équivalente à celle qui, en Allemagne, a montré que les enfants qui résident non loin d’une centrale nucléaire courent un risque statistique nettement plus élevé de souffrir d’un cancer ou d’une leucémie. (**)

Cette étude ne doit pas être menée par l’IRSN mais par une structure réellement indépendante, comprenant des universitaires et des experts étrangers n’ayant aucune raison de protéger l’industrie nucléaire imposée depuis 50 ans par l’Etat français.

Cette étude doit englober l’ensemble des installations nucléaires françaises, y compris celles qui sont en cours de démantèlement comme celle de Brennilis (Finistère) : suite aux actions du Réseau "Sortir du nucléaire", EDF a été obligée de reconnaître, le 28 novembre dernier, une contamination au plutonium dans l’environnement de cette centrale arrêtée depuis 1985. Après 50 ans de nucléaire en France, il est temps que la vérité éclate au grand jour.


(*) Le quotidien Le Figaro, peu soupçonnable d’activisme antinucléaire, a pointé cette situation le 10 juin 2003 dans un article titré de façon édifiante "Nucléaire : la transparence muselée", dans lequel on peut lire : "Nombre de personnes n’acceptent plus désormais de parler que sous couvert de l’anonymat. Certains dénoncent une volonté de mise au pas de l’IRSN par l’Autorité de sûreté nucléaire".

(**) Cette étude a été réalisée par l’Université de Mayence sur demande de l’Office fédéral de protection contre les radiations, à partir de données statistiques portant sur la période 1980-2003 dans les régions proches de 21 réacteurs ou anciens réacteurs allemands. Elle montre que le risque de cancer augmente de 60% lorsque l’enfant habite à moins de 5 km d’une centrale, et de 117% si on prend en compte uniquement les leucémies. L’étude montre aussi que l’excès de cancers et leucémies est détectable jusqu’à 50 km autour des installations nucléaires.


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