En effet, au vu de l’ampleur des dégâts, une installation spécifique a été mise en place en mars 2014 pour pomper, traiter et réinjecter l’eau de la nappe. Mais elle reposait sur un procédé destiné à empêcher les tuyaux de s’entartrer que l’Autorité de sûreté nucléaire avait refusé de valider car il conduisait à réinjecter de l’eau acidifiée dans la nappe. Plutôt que de chercher une solution alternative, Orano Cycle a laissé fonctionner l’installation telle quelle, si bien qu’elle se colmatait en permanence : en plus de 6 ans, elle a fonctionné moins de 200 jours ! La pollution a donc persisté dans la nappe.
Différentes négligences ont également été relevées sur le site lors de cette inspection : un robinet censé être maintenu fermé retrouvé ouvert, avec la possibilité d’une nouvelle pollution de la nappe ; un risque de déversement des substances chimiques présentes dans l’installation vers un cours d’eau voisin...
Si Orano Cycle, pressée par l’Autorité de sûreté nucléaire, a enfin consenti à remettre en état de fonctionnement les installations de dépollution de la nappe, certains problèmes persistaient encore à l’été 2020 [3].
Si prompte à déployer de beaux discours sur la protection de la planète, Orano Cycle a bien montré, par cette négligence généralisée, le peu de cas qu’elle faisait du traitement de cette pollution des eaux – peut-être parce que cette opération ne lui rapportait rien ?
Afin que cette entreprise – déjà condamnée pour sa gestion calamiteuse des déchets sur une autre installation de Pierrelatte [4] - soit enfin sanctionnée pour cette pollution et que celle-ci soit connue au grand jour, nous déposons aujourd’hui plainte pour neuf infractions à la réglementation nucléaire et pour délit de pollution des eaux.
Retrouvez la plainte
Contacts presse :
Marie Frachisse (juriste, Réseau "Sortir du nucléaire") - 07 62 58 01 23
Patrick Royannez (Frapna Drôme Nature Environnement) - 06 81 80 48 59
Lire les rapports d’inspection :
En effet, au vu de l’ampleur des dégâts, une installation spécifique a été mise en place en mars 2014 pour pomper, traiter et réinjecter l’eau de la nappe. Mais elle reposait sur un procédé destiné à empêcher les tuyaux de s’entartrer que l’Autorité de sûreté nucléaire avait refusé de valider car il conduisait à réinjecter de l’eau acidifiée dans la nappe. Plutôt que de chercher une solution alternative, Orano Cycle a laissé fonctionner l’installation telle quelle, si bien qu’elle se colmatait en permanence : en plus de 6 ans, elle a fonctionné moins de 200 jours ! La pollution a donc persisté dans la nappe.
Différentes négligences ont également été relevées sur le site lors de cette inspection : un robinet censé être maintenu fermé retrouvé ouvert, avec la possibilité d’une nouvelle pollution de la nappe ; un risque de déversement des substances chimiques présentes dans l’installation vers un cours d’eau voisin...
Si Orano Cycle, pressée par l’Autorité de sûreté nucléaire, a enfin consenti à remettre en état de fonctionnement les installations de dépollution de la nappe, certains problèmes persistaient encore à l’été 2020 [1].
Si prompte à déployer de beaux discours sur la protection de la planète, Orano Cycle a bien montré, par cette négligence généralisée, le peu de cas qu’elle faisait du traitement de cette pollution des eaux – peut-être parce que cette opération ne lui rapportait rien ?
Afin que cette entreprise – déjà condamnée pour sa gestion calamiteuse des déchets sur une autre installation de Pierrelatte [2] - soit enfin sanctionnée pour cette pollution et que celle-ci soit connue au grand jour, nous déposons aujourd’hui plainte pour neuf infractions à la réglementation nucléaire et pour délit de pollution des eaux.
Retrouvez la plainte
Contacts presse :
Marie Frachisse (juriste, Réseau "Sortir du nucléaire") - 07 62 58 01 23
Patrick Royannez (Frapna Drôme Nature Environnement) - 06 81 80 48 59
Lire les rapports d’inspection :