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Nos communiqués de presse

Fukushima, 8 ans de catastrophe Mobilisations partout en France pour refuser un accident majeur

Communiqué commun du Réseau "Sortir du nucléaire", Echo-Echanges, Yosomono-net

Communiqué du 8 mars 2019



Le 11 mars 2019 sera le 8ème anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima. À cette occasion, des événements auront lieu partout en France, notamment à l’initiative de ressortissants japonais, pour rappeler que la catastrophe se poursuit.

À l’occasion de ce triste anniversaire, nous rappelons que le souhait d’EDF et des autorités françaises de prolonger la durée de fonctionnement du parc nucléaire prépare les conditions pour un accident en France.



Fukushima : la catastrophe dure depuis huit ans

Le 11 mars 2011, le Japon était frappé par un accident nucléaire majeur. Huit ans après, la catastrophe continue à se déployer. À la centrale de Fukushima Daiichi, la situation n’est toujours pas maîtrisée et il est question de rejeter plus d’un million de tonnes d’eau radioactive dans l’océan. Plus de 200 cancers de la thyroïde ont déjà été diagnostiqués chez des enfants et adolescents, alors que cette pathologie est rarissime chez eux. La « décontamination » engagée après 2011 s’avère illusoire et les particules radioactives rejetées lors de l’accident resteront présentes dans les sols pendant des siècles.

Pourtant, les autorités japonaises, prétendant tourner la page, pratiquent le déni. 2400 balises de mesure de la radioactivité pourraient être retirées. Les familles qui ont quitté la région de Fukushima vont voir leurs aides financières supprimées et sont incitées à revenir vivre sur des territoires où la contamination radioactive est importante. Des épreuves des J.O. de 2020 sont même prévues dans des zones contaminées.

Des événements et témoignages contre le déni

Pour rappeler que la catastrophe est toujours en cours et qu’un accident pourrait aussi avoir lieu dans notre pays, des actions se dérouleront partout en France autour du 11 mars. De nombreux rassemblements auront lieu, notamment à Paris où musiques traditionnelles, minute de silence et prises de paroles se succèderont.

Par ailleurs, pendant près d’un mois, de nombreux événements se tiendront, à l’initiative des associations de ressortissants japonais Écho-Échanges, Yosomono-net et Nos Voisins Lointains (voir dossier ci-dessous). Après la tournée d’avant-premières en février, en présence de Naoto Kan, ancien Premier Ministre japonais, de nombreuses projections du film Fukushima, le couvercle du soleil seront organisées, suivies de débats avec le réalisateur. Par ailleurs, des mères de famille réfugiées de la région de Fukushima, parfois accompagnées de leurs enfants, viendront témoigner de leur situation à l’occasion d’événements en Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Enfin, Tetsuji Imanaka, chercheur en radioécologie à l’université de Kyoto, s’exprimera lors de plusieurs conférences.

Évitons un accident en France, sortons du nucléaire !

Ces événements sont l’occasion de rappeler que la France n’est pas à l’abri d’un accident nucléaire majeur. Bien au contraire : en cédant face à EDF et en acceptant la prolongation de la quasi-totalité des réacteurs jusqu’à 50 ans de fonctionnement et plus, le gouvernement a accru les risques qui pèsent sur la population.

Faut-il rappeler que de nombreux équipements non remplaçables arrivent en fin de vie sur les centrales et usines ? Qu’EDF n’est pas à même de garantir une maintenance correcte de ses installations et qu’elle ne dispose ni des moyens financiers, ni des compétences pour entreprendre des travaux lourds et inédits ? La prolongation imposée par EDF et acceptée par le gouvernement promet un nucléaire low-cost, encore plus dangereux.

Comme l’a rappelé l’ancien Premier Ministre japonais Naoto Kan lors de sa dernière visite en France – dont il a profité pour signer la pétition pour la fermeture des réacteurs du Bugey - , le seul moyen fiable d’éviter un accident est la sortie du nucléaire. Il est urgent que la France sorte de l’impasse atomique pour se tourner vers une transition énergétique digne de ce nom !

Contact presse :

Pour plus d’informations sur les rassemblements :

Julien Baldassara - 07 60 15 01 23

Sur la situation au Japon :

Kolin Kobayashi (association Écho-Échanges) - 06 64 96 08 48

Yûki Takahata (association Yosomono-net) - 06 84 07 03 45

Consultez ce dossier pour plus d’informations sur la situation à Fukushima et les événements franco-japonais organisés ce printemps.

Retrouvez toutes les informations sur les rassemblements autour du 11 mars : https://www.sortirdunucleaire.org/Mobilisations-de-printemps-2019

À Paris, le rassemblement aura lieu place de la Bataille de Stalingrad (75019), à partir de 14h30. Au programme : musiques traditionnelles, minute de silence, prises de parole… Plus d’informations

Chargée de communication :

Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23

Fukushima : la catastrophe dure depuis huit ans

Le 11 mars 2011, le Japon était frappé par un accident nucléaire majeur. Huit ans après, la catastrophe continue à se déployer. À la centrale de Fukushima Daiichi, la situation n’est toujours pas maîtrisée et il est question de rejeter plus d’un million de tonnes d’eau radioactive dans l’océan. Plus de 200 cancers de la thyroïde ont déjà été diagnostiqués chez des enfants et adolescents, alors que cette pathologie est rarissime chez eux. La « décontamination » engagée après 2011 s’avère illusoire et les particules radioactives rejetées lors de l’accident resteront présentes dans les sols pendant des siècles.

Pourtant, les autorités japonaises, prétendant tourner la page, pratiquent le déni. 2400 balises de mesure de la radioactivité pourraient être retirées. Les familles qui ont quitté la région de Fukushima vont voir leurs aides financières supprimées et sont incitées à revenir vivre sur des territoires où la contamination radioactive est importante. Des épreuves des J.O. de 2020 sont même prévues dans des zones contaminées.

Des événements et témoignages contre le déni

Pour rappeler que la catastrophe est toujours en cours et qu’un accident pourrait aussi avoir lieu dans notre pays, des actions se dérouleront partout en France autour du 11 mars. De nombreux rassemblements auront lieu, notamment à Paris où musiques traditionnelles, minute de silence et prises de paroles se succèderont.

Par ailleurs, pendant près d’un mois, de nombreux événements se tiendront, à l’initiative des associations de ressortissants japonais Écho-Échanges, Yosomono-net et Nos Voisins Lointains (voir dossier ci-dessous). Après la tournée d’avant-premières en février, en présence de Naoto Kan, ancien Premier Ministre japonais, de nombreuses projections du film Fukushima, le couvercle du soleil seront organisées, suivies de débats avec le réalisateur. Par ailleurs, des mères de famille réfugiées de la région de Fukushima, parfois accompagnées de leurs enfants, viendront témoigner de leur situation à l’occasion d’événements en Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Enfin, Tetsuji Imanaka, chercheur en radioécologie à l’université de Kyoto, s’exprimera lors de plusieurs conférences.

Évitons un accident en France, sortons du nucléaire !

Ces événements sont l’occasion de rappeler que la France n’est pas à l’abri d’un accident nucléaire majeur. Bien au contraire : en cédant face à EDF et en acceptant la prolongation de la quasi-totalité des réacteurs jusqu’à 50 ans de fonctionnement et plus, le gouvernement a accru les risques qui pèsent sur la population.

Faut-il rappeler que de nombreux équipements non remplaçables arrivent en fin de vie sur les centrales et usines ? Qu’EDF n’est pas à même de garantir une maintenance correcte de ses installations et qu’elle ne dispose ni des moyens financiers, ni des compétences pour entreprendre des travaux lourds et inédits ? La prolongation imposée par EDF et acceptée par le gouvernement promet un nucléaire low-cost, encore plus dangereux.

Comme l’a rappelé l’ancien Premier Ministre japonais Naoto Kan lors de sa dernière visite en France – dont il a profité pour signer la pétition pour la fermeture des réacteurs du Bugey - , le seul moyen fiable d’éviter un accident est la sortie du nucléaire. Il est urgent que la France sorte de l’impasse atomique pour se tourner vers une transition énergétique digne de ce nom !

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Julien Baldassara - 07 60 15 01 23

Sur la situation au Japon :

Kolin Kobayashi (association Écho-Échanges) - 06 64 96 08 48

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Retrouvez toutes les informations sur les rassemblements autour du 11 mars : https://www.sortirdunucleaire.org/Mobilisations-de-printemps-2019

À Paris, le rassemblement aura lieu place de la Bataille de Stalingrad (75019), à partir de 14h30. Au programme : musiques traditionnelles, minute de silence, prises de parole… Plus d’informations

Chargée de communication :

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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