19 décembre 2014
Le 19 décembre 2014, dans le cadre d’investigations réalisées à la suite d’un essai périodique, EDF a mis en évidence une erreur portant sur les seuils de puissance thermique définis dans les systèmes contribuant, en cas de nécessité, à l’arrêt automatique du réacteur.
Détection tardive d’un écart de réglage d’un paramètre de protection du réacteur de l’unité de production n° 1
24/12/2014
Lors des opérations de redémarrage d’une unité de production suite à un arrêt programmé pour rechargement de combustible et travaux de maintenance, des réglages des seuils de protection du réacteur sont systématiquement réalisés.
Le 19 décembre 2014, lors d’un essai périodique non satisfaisant, les équipes d’exploitation détectent un écart de paramétrage au niveau de l’un des dispositifs de protection du réacteur de l’unité de production n° 1.
Cet écart, datant du 4 décembre, est dû à un défaut de réglage, entraînant un décalage au niveau du seuil de déclenchement.
Dès la détection de cet écart, les équipes ont procédé à la remise en conformité et intégré de nouveaux paramètres le 20 décembre.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations.
Cependant, compte tenu du délai de détection de cet écart, la direction de la centrale nucléaire de Paluel a décidé de déclarer cet événement le 23 décembre 2014 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES, graduée de 1 à 7.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45964.html&page=2
Détection tardive d’une erreur de paramétrage de systèmes de protection du réacteur
26/12/2014
Centrale nucléaire de Paluel - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 19 décembre 2014, dans le cadre d’investigations réalisées à la suite d’un essai périodique, EDF a mis en évidence une erreur portant sur les seuils de puissance thermique définis dans les systèmes contribuant, en cas de nécessité, à l’arrêt automatique du réacteur. Le respect des valeurs correctes de ces seuils est prescrit par les règles générales d’exploitation (RGE).
Les RGE sont un recueil de règles approuvées par l’ASN qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite associées.
La gaine métallique de chaque élément combustible constitue la première des trois barrières de confinement entre les produits radioactifs présents dans le combustible et l’environnement ; les deux autres barrières sont constituées par le circuit primaire et l’enceinte de confinement du bâtiment abritant le réacteur. Une puissance thermique excessive au niveau de cette gaine peut conduire à en altérer l’étanchéité par suite de gonflements et de fissurations. C’est pourquoi, en cas de dépassement des seuils de puissance thermique maximale définis au niveau de la gaine du combustible, un système de protection déclenche des alarmes et des actions de sauvegarde pouvant entraîner l’arrêt automatique du réacteur. Le paramétrage des seuils concernés est systématiquement effectué après les arrêts pour maintenance et rechargement du réacteur.
À la suite de l’arrêt du réacteur n° 1 aux mois d’octobre et novembre 2014, EDF a procédé le 4 décembre 2014 à un paramétrage de ces seuils en utilisant des valeurs définies au niveau national, dont certaines étaient erronées.
La détection de cet écart aux RGE est intervenue tardivement, le 19 décembre 2014 ; EDF a immédiatement procédé aux corrections nécessaires. Entre le 4 décembre et le 19 décembre, les erreurs de paramétrage auraient retardé, en cas de nécessité, l’arrêt automatique du réacteur - les protections du réacteur restant cependant suffisantes pour la sûreté.
EDF a indiqué avoir procédé à la vérification des paramètres similaires des autres réacteurs nucléaires du Parc et n’a pas détecté d’autres erreurs.
Cet écart n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement. Toutefois, en raison du caractère tardif de sa détection, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.