17 décembre 2011
Le 17 décembre 2011, le réacteur n°1 de la centrale de Nogent est en cours de redémarrage à la suite d’un arrêt fortuit survenu le 15 décembre.
NOTA : pas de mention par l’ASN de l’incendie qui a provoqué l’arrêt "fortuit" du réacteur le 15 Décembre 2011. L’ASN craint-elle des réactions par rapport à la vétusté des installations électriques dans les centrales françaises ? L’ASN considère-t-elle que les incendies répétitifs - souvent d’origines électriques - dans diverses centrales soient des non évènements ?
Le 17 décembre 2011, le réacteur n°1 de la centrale de Nogent est en cours de redémarrage à la suite d’un arrêt fortuit survenu le 15 décembre. "Le 23 janvier 2012, à la suite des investigations approfondies, l’exploitant a caractérisé le transitoire subi par le circuit secondaire principal comme une situation exceptionnelle de type « coup de bélier ». L’exploitant a alors procédé à l’arrêt du réacteur n°1 et a communiqué à l’ASN un programme de contrôles pour les tronçons de tuyauteries ayant subi la surpression conformément à l’arrêté du 10 novembre 1999.
L’ASN a procédé à une inspection le 27 janvier pour vérifier sur le terrain la réalisation des contrôles sur les tuyauteries du circuit secondaire principal ayant subi la surpression. Ces contrôles n’ont pas révélé de dégradation.
L’ASN considère néanmoins que l’exploitant a fait preuve d’un manque de culture sûreté en ayant déclenché les opérations de contrôle seulement un mois après la survenue de l’incident. Cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES en raison du délai de traitement anormalement long de l’anomalie.
Source : ASN