20 février 2022
Le 20 février 2022, le réacteur 5 de la centrale nucléaire de Gravelines (Hauts-de-France) s’est arrêté en urgence. Les dispositifs d’arrêt automatique se sont déclenchés alors que les équipes menaient un essai périodique, c’est à dire un test sur un équipement important pour en vérifier son bon fonctionnement.
Un arrêt automatique n’est jamais anodin, puisque qu’il est synonyme de problèmes suffisamment graves pour mettre en péril la sûreté du fonctionnement du réacteur nucléaire. EDF n’en dit pas plus sur les dysfonctionnements ou sur les erreurs qui ont provoqué cet arrêt en urgence. Ni sur l’équipement qui était testé durant l’essai. Le réacteur a été redémarré le 22 février, sans un mot d’explication de l’exploitant.
L.B.
Arrêt automatique de l’unité de production n° 5
Publié le 20/02/2022
Le 20 février 2022 à 10h41, un arrêt automatique du réacteur de l’unité de production n°5 du CNPE de Gravelines a eu lieu dans le cadre de la réalisation d’un essai périodique par une équipe de maintenance.
Cet arrêt n’a d’incidence, ni sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
Les unités de production 2 et 4 sont à disposition du réseau. L’unité de production n°3 a été déconnectée du réseau 400 000V, lié aux perturbations occasionnées par les conditions météorologiques. Les unités de production 1 et 6 sont en arrêt pour maintenance.
Mise à jour le 22/02/2022
L’unité de production n°5 a été raccordée au réseau d’électricité le 22 février à 12h20. Elle est actuellement en cours de montée en puissance.
Elle avait été déconnectée du réseau d’électricité le 20 février dernier, du fait d’un arrêt automatique du réacteur. Cette action automatique, sans conséquence sur la sûreté de l’installation, a eu lieu dans le cadre de la réalisation d’un essai périodique.
Les unités de production numéro 1 et 6 sont à l’arrêt dans le cadre de la campagne d’arrêts programmés. Les unités de productions 2, 4 et 3 produisent sur le réseau.