29 juillet 2018
Les fortes chaleurs estivales ont obligé l’exploitant des centrales de Bugey et de Saint-Alban à arrêter 2 réacteurs fin juillet 2018. Pour fonctionner et pour refroidir le combustible nucléaire et les équipements, de l’eau est prélevée dans le Rhône et une certaine partie cette eau est ensuite rendue au fleuve. La température de cette eau rejetée par les centrales en milieu naturel est réglementée : elle ne doit pas dépasser une certaine température pour limiter les impacts négatifs sur la faune et la flore. De même, la température du cours d’eau en aval des installations nucléaire ne doit pas dépasser un certain seuil. Pour respecter ces obligations, EDF n’a eu d’autre choix que de diminuer la puissance de production, voire d’arrêter certains réacteurs, comme Bugey 3 et Saint-Alban 1. C’est la seconde fois pour le réacteur 3 de Bugey qui a déjà été arrêté du 21 au 23 juillet pour "respecter ses autorisations de rejets thermiques dans le Rhône". La température de l’eau rejetée dépend de la puissance à laquelle fonctionne l’installation. Avec les fortes températures actuelles, la température des cours d’eau se réchauffe naturellement. Plus sa température est élevée, moins l’eau prélevée est apte à refroidir les équipements et le combustible. Après avoir été utilisée dans les installations nucléaires, l’eau est tellement chaude qu’elle ne peut pas être remise dans le circuit naturel sans impacter fortement les écosystèmes. "Adaptation aux conditions climatiques" nous dit joliment l’exploitant. En fait, il fait tout simplement trop chaud pour que les centrales puissent fonctionner sans détériorer l’environnement aquatique.
L.B.
L’unité de production n° 3 de la centrale du Bugey a été recouplée au réseau national d’électricité lundi 23 juillet à 1h. Elle avait été mise à l’arrêt le 21 juillet pour une courte durée afin de respecter ses autorisations de rejets thermiques dans le Rhône.
La centrale nucléaire du Bugey prélève de l’eau dans le Rhône pour assurer le refroidissement de ses unités de production et pour alimenter les différents circuits nécessaires à son fonctionnement. La température de l’eau rejetée dépend directement du niveau de puissance des installations.
En cas de fortes chaleurs, la centrale peut moduler la puissance de ses unités de production afin de limiter l’échauffement de l’eau prélevée puis restituée au Rhône. Cette adaptation aux conditions climatiques réduit la quantité de kWh produits mais n’a aucun impact sur la sûreté des installations.
Des prélèvements et rejets strictement encadrés :
Depuis le 11 septembre 2014, la centrale du Bugey applique les nouvelles décisions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) réglementant ses prises d’eau et rejets d’effluents. Ces décisions fixent à 7°C maximum l’échauffement du Rhône, avec une température aval maximale de 24°C tout au long de l’année. Seule exception, du 1er mai au 15 septembre, l’échauffement du Rhône ne doit pas dépasser 5°C et la température aval 26°C. Le cas des conditions climatiques exceptionnelles est également prévu dans ces textes. Ces limitations ont été établies sur la base d’études scientifiques, afin d’éviter toute conséquence sur la flore et la faune aquatique.
L’unité de production n° 3 de la centrale du Bugey a été recouplée au réseau national d’électricité dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 juillet. Elle avait été mise à l’arrêt le 27 juillet pour une courte durée afin de respecter ses autorisations de rejets thermiques dans le Rhône.
La centrale nucléaire du Bugey prélève de l’eau dans le Rhône pour assurer le refroidissement de ses unités de production et pour alimenter les différents circuits nécessaires à son fonctionnement. La température de l’eau rejetée dépend directement du niveau de puissance des installations.
En cas de fortes chaleurs, la centrale peut moduler la puissance de ses unités de production afin de limiter l’échauffement de l’eau prélevée puis restituée au Rhône.
Cette adaptation aux conditions climatiques réduit la quantité de kWh produits mais n’a aucun impact sur la sûreté des installations.
L’unité de production n° 3 de la centrale du Bugey a été recouplée au réseau national d’électricité mardi 31 juillet à 15h30. Elle avait été mise à l’arrêt le 27 juillet pour une courte durée afin de respecter ses autorisations de rejets thermiques dans le Rhône.
Dimanche 29 juillet 2018 à 4h30, l’unité de production n°1 de la centrale de St Alban a été mise à l’arrêt en raison des conditions climatiques actuelles. Cet arrêt de courte durée permet de respecter les autorisations strictement encadrées de rejets thermiques dans le Rhône. Ces limitations ont été établies sur la base d’études scientifiques, afin d’éviter toute conséquence sur la flore et la faune aquatiques.
La centrale nucléaire de St Alban prélève de l’eau dans le Rhône pour assurer le refroidissement de ses unités de production et pour alimenter les différents circuits nécessaires à son fonctionnement. La température de l’eau rejetée dépend directement du niveau de puissance des installations. En cas de fortes chaleurs, la centrale peut alors moduler la puissance de ses unités de production afin de limiter l’échauffement de l’eau prélevée puis restituée au Rhône.
Cette adaptation aux conditions climatiques réduit la quantité de kWh produits mais n’a aucun impact sur la sûreté des installations.
L’unité de production n°2 est connectée au réseau électrique national.