31 mai 2016
Le 31 mai 2016, EDF procède à des opérations de réception d’assemblages de combustible neufs à l’intérieur du bâtiment combustible du réacteur 2. Les assemblages neufs sont successivement positionnés dans les différentes alvéoles qui équipent le fond de la piscine de refroidissement. L’un des assemblages neufs est placé par erreur dans l’alvéole repérée Q05, alors qu’il aurait dû être placé, selon les consignes établies pour cette opération, dans l’alvéole O5.
Mauvais positionnement d’un assemblage combustible au sein du bâtiment combustible
Publié le 27/06/2016
Dans le cadre des opérations de préparation de l’arrêt programmé de l’unité de production n° 2, les équipes en charge du combustible ont réceptionné les assemblages combustible neufs et les ont stockés dans le bâtiment combustible prévu à cet effet.
Ces assemblages combustible* neufs sont ensuite positionnés, avant leur chargement dans le réacteur, dans leur emplacement selon un plan précis dans la piscine de stockage de combustible.
Le 31 mai 2016, lors de ces opérations de stockage, l’un des assemblages n’a pas été positionné à l’emplacement prévu. Le lendemain, les équipes de la centrale constatent ce mauvais positionnement, et déplacent alors l’assemblage pour l’installer à l’implantation initialement prévue.
Cet événement, qui n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, a été déclaré le 3 juin 2016 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire comme événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7.
Après échanges avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire et analyses complémentaires, la Direction de la centrale de Belleville-sur-Loire a décidé de reclasser cet événement au niveau 1 de l’échelle INES.
* Les assemblages combustible contiennent des tubes en alliage de zirconium dans lesquels sont empilées les pastilles d’uranium.
Mauvais positionnement d’un assemblage combustible dans la piscine de refroidissement du réacteur 2
01/07/2016
Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 3 juin 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire a déclaré un évènement significatif pour la sûreté lié à une erreur de positionnement d’un assemblage combustible neuf dans la piscine du bâtiment combustible du réacteur 2.
Le 31 mai, EDF procède à des opérations de réception d’assemblages de combustible neufs à l’intérieur du bâtiment combustible du réacteur 2. Les assemblages neufs sont successivement positionnés dans les différentes alvéoles qui équipent le fond de la piscine de refroidissement. L’un des assemblages neufs est placé par erreur dans l’alvéole repérée Q05, alors qu’il aurait dû être placé, selon les consignes établies pour cette opération, dans l’alvéole O5.
Le 1er juin, les opérations de réception de combustible se poursuivent ; l’assemblage combustible prévu pour occuper l’alvéole Q05 doit être déplacé à son tour. Le contrôle visuel de l’alvéole, effectué en préalable par l’opérateur, révèle que l’alvéole est déjà occupée et permet ainsi de détecter l’erreur commise la veille. EDF a interrompu immédiatement les opérations en cours. L’assemblage qui occupait l’alvéole Q05 a ensuite été replacé à l’emplacement prévu.
La piscine de refroidissement, située dans le bâtiment combustible du réacteur, sert d’une part à l’entreposage du combustible neuf dans l’attente de son introduction dans la cuve du réacteur et d’autre part à celui du combustible irradié, avant sa réintroduction dans la cuve ou son évacuation.
Le contrôle effectué par l’agent a prévenu la superposition de deux assemblages combustibles l’un sur l’autre, situation qui aurait pu donner lieu à un endommagement des structures des assemblages.
Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur le personnel et l’environnement de l’installation.
Un mauvais positionnement d’assemblage de combustible neuf, ayant donné lieu à la déclaration d’un évènement significatif, s’était déjà produit à la centrale de Belleville-sur-Loire lors des opérations de réception de combustibles neufs dans le bâtiment combustible du réacteur 1, au mois de janvier 2016.
Compte tenu de la survenue, à bref intervalle, de ces deux écarts de nature similaire, révélant l’insuffisance des mesures correctives mises en œuvre, l’évènement a été reclassé au niveau 1 de l’échelle internationale des évènements nucléaires INES.