9 janvier 2015
Le 9 janvier 2015, l’exploitant de la centrale de Belleville a déclaré à l’ASN un défaut de serrage de plusieurs vis de vannes des circuits de graissage des pompes du système de contrôle volumétrique et chimique (RCV) et du système d’injection de sécurité (RIS-MP) des réacteurs n° 1 et 2.
Défaut de serrage de vis sur un circuit de graissage de pompes des unités de production n° 1 et n° 2
09/01/2015
Le 7 janvier 2015, des contrôles réalisés sur l’installation ont permis de détecter un défaut de serrage de vis sur le circuit de graissage de pompes des unités de production n° 1 et n° 2.
Les pompes concernées contribuent au fonctionnement des circuits de secours de l’installation*.
Le graissage de ces pompes de sauvegarde a toujours été assuré.
Dès la détection de cet écart, les équipes de la centrale ont procédé au resserrage de ces vis.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Il constitue cependant un écart aux règles générales d’exploitation. Dans ce cadre, la direction de la centrale de Belleville a décidé de le déclarer le 9 janvier à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES.
*Le refroidissement d’une centrale nucléaire est assuré par un circuit de refroidissement. Des systèmes redondants et indépendants les uns des autres sont en place pour refroidir quoiqu’il arrive les installations. En cas de panne du circuit de refroidissement, un circuit de secours prend ainsi le relais.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45855.html
Défaut de serrage concernant plusieurs vis sur des vannes du système de contrôle volumétrique et chimique et du système d’injection de sécurité des réacteurs n° 1 et 2
13/01/2015
Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 9 janvier 2015, l’exploitant de la centrale de Belleville a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un évènement significatif pour la sûreté relatif à un défaut de serrage avéré sur plusieurs vis de vannes des circuits de graissage des pompes du système de contrôle volumétrique et chimique (RCV) et du système d’injection de sécurité (RIS-MP) des réacteurs n° 1 et 2.
Lors de l’arrêt pour visite partielle du réacteur n°1 en 2014 et pendant le fonctionnement des installations, l’exploitant a contrôlé la visserie de vannes du circuit de lubrification des pompes du système de contrôle volumétrique et chimique et des pompes du circuit d’injection de sécurité des réacteurs n°1 et 2 à la suite d’un défaut constaté sur des matériels similaires à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Cette vérification a révélé des écarts de serrage sur les matériels contrôlés ; ces vannes se situent sur chacune des deux voies redondantes des systèmes RCV et RIS-MP. Dès la détection de l’écart, l’exploitant a procédé au resserrage et au freinage de ces vis.
L’exploitant a vérifié qu’aucune fuite n’était apparue au niveau des vis concernées des deux systèmes.
Le système de contrôle volumétrique et chimique (RCV) du circuit primaire principal participe à la maîtrise de la réactivité en permettant le réglage de la concentration en bore du réfrigérant primaire. Il contribue également au maintien du volume d’eau dans le circuit primaire de façon à pouvoir évacuer la puissance résiduelle pour assurer la sûreté du réacteur. Il dispose de deux pompes de charge redondantes.
En cas de fuite importante du circuit primaire, le système d’injection de sécurité de moyenne pression (RIS-MP) permet d’apporter de l’eau dans le réacteur afin d’en garantir le refroidissement. Il est constitué de deux voies redondantes.
Une utilisation prolongée des deux systèmes aurait pu accélérer le phénomène de desserrage des vis jusqu’à engendrer une fuite, ce qui, à terme, aurait pu les rendre inopérant.
En raison du caractère commun de ce mode de défaillance affectant les deux voies de chacun des deux systèmes considérés, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.