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Explosions à la centrale de Fukushima

15 mars 2011 | 63 vues




Le 11 mars 2011, à 14h46, un séisme de magnitude 9 secoue la côte nord-est d’Honshu, la principale île du Japon. À 250 kilomètres de Tokyo, dans la centrale de Fukushima Daiichi (c’est-à-dire Fukushima n°1), les trois réacteurs en fonction, trois autres étant en arrêt de maintenance, se mettent en arrêt d’urgence : la réaction en chaîne est en théorie interrompue. Les réacteurs ne sont pas pour autant « éteints » : il faut continuer à refroidir le combustible qu’ils contiennent, ainsi que les piscines où sont stockés les assemblages de combustibles usagés. 2500 tonnes d’uranium et de plutonium se trouvent alors sur le site. L’alimentation électrique du site ayant été mise hors service par la secousse, des diesels de secours sont mis en marche... Mais dans l’heure qui suit, un tsunami meurtrier ravage les côtes et noie la centrale et ses diesels. Celle-ci n’était pas planifiée pour résister à une vague de plus de 6 mètres.


Perte de refroidissement

« Il s’agit de l’accident le plus redouté : la perte de refroidissement, explique Jean-Marie Brom, physicien des particules et directeur de recherche au CNRS. Dans les réacteurs comme dans les piscines, le combustible chauffe, et l’eau s’évapore. Les barres se retrouvent à l’air libre dans les réacteurs et commencent à fondre. De la vapeur radioactive et de l’hydrogène sont produits par leur dégradation... Dans les jours qui suivent, pour éviter une surpression, ces produits sont relâchés hors de l’enceinte de confinement du réacteur et produisent une série d’explosions. »
Le toit du bâtiment du réacteur n°1 est ainsi soufflé le matin du 12 mars.
Source RTL TVI

Un premier nuage radioactif s’élève. L’évacuation est ordonnée dans un périmètre de 10 puis de 20 kilomètres. Le 14 et le 15 mars, des explosions et incendies endommagent également les réacteurs 2, 3 et la piscine du réacteur 4.

seconde explosion le 14 mars 2011



Source France 3

D’importantes émissions d’iode 231, du césium 137, mais aussi de plutonium en quantité plus faible, se produisent... Tout le personnel est alors évacué à l’exception d’un nombre limité d’employés, les liquidateurs, qui vont travailler dans des conditions difficiles et héroïques. Les débits de dose sur le site atteignent en effet des niveaux considérables.

Perte de refroidissement

« Il s’agit de l’accident le plus redouté : la perte de refroidissement, explique Jean-Marie Brom, physicien des particules et directeur de recherche au CNRS. Dans les réacteurs comme dans les piscines, le combustible chauffe, et l’eau s’évapore. Les barres se retrouvent à l’air libre dans les réacteurs et commencent à fondre. De la vapeur radioactive et de l’hydrogène sont produits par leur dégradation... Dans les jours qui suivent, pour éviter une surpression, ces produits sont relâchés hors de l’enceinte de confinement du réacteur et produisent une série d’explosions. »
Le toit du bâtiment du réacteur n°1 est ainsi soufflé le matin du 12 mars.
Source RTL TVI

Un premier nuage radioactif s’élève. L’évacuation est ordonnée dans un périmètre de 10 puis de 20 kilomètres. Le 14 et le 15 mars, des explosions et incendies endommagent également les réacteurs 2, 3 et la piscine du réacteur 4.

seconde explosion le 14 mars 2011



Source France 3

D’importantes émissions d’iode 231, du césium 137, mais aussi de plutonium en quantité plus faible, se produisent... Tout le personnel est alors évacué à l’exception d’un nombre limité d’employés, les liquidateurs, qui vont travailler dans des conditions difficiles et héroïques. Les débits de dose sur le site atteignent en effet des niveaux considérables.

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