L’exploitation du nucléaire a conduit dans l’histoire à de nombreuses atteintes aux droits humains des populations civiles. Aujourd’hui encore le nucléaire s’impose par la force dans le cas de nombreux projets alors même que ceux qui s’y opposent sont parfois traqués au mépris des libertés les plus élémentaires.
Exploitation de l’uranium, entreposage des déchets atomiques : les anciennes colonies et les peuples autochtones en première ligne
Article publié le 8 octobre 2020
Dans le monde, une grande partie des sites d’extraction d’uranium se trouve sur les territoires de peuples autochtones (Touaregs, Aborigènes, Sioux...), qui sont le plus souvent expulsés ou manipulés pour favoriser l’implantation des mines. Ces populations sont marginalisées et rencontrent de nombreuses difficultés à défendre leurs droits, tout cela sans pouvoir bénéficier des capitaux générés par l’industrie minière.
Ces conditions d’exploitation vont à l’encontre de la Déclaration des Nations unies sur le droit des peuples autochtones, qui stipule que ceux-ci doivent pouvoir décider en ce qui concerne l’utilisation des ressources situées sur leurs territoires traditionnels.
Dans les anciennes colonies ▸ L’association Survie qui qui milite contre les formes d’intervention néocoloniales françaises en Afrique a organisé une conférence en ligne pour explorer toutes les conséquences néfastes de l’exploitation de l’uranium sur les populations locales.
▸ Dans cette courte vidéo vous comprendrez comment l’implantation d’Areva s’est passée au Niger et au Gabon :
▸Dans un article résumant leur rapport paru dans la Revue “Sortir du nucléaire“ en 2018, Eric Etoga, juriste du Centre pour l’Environnement et le Développement et David Bayang, juriste à Justice et Paix revenaient sur la situation du Cameroun qui a inscrit l’exploitation de l’uranium dans ses axes de développement et sur les conséquences en matière de droits humains pour les populations locales.
▸ En Australie, où du 21 août au 30 octobre 2011 et à l’invitation de Footprints for peace, deux membres du Réseau "Sortir du nucléaire" ont rencontré et marché contre les mines aux côtés des peuples aborigènes. Découvrez leur périple dans nos pages, ainsi que cette vidéo des Voix de Muckaty d’une dizaine de minutes qui donne la parole aux aborigènes australiens qui refusent l’implantation d’un site de stockage sur leurs terres sacrées :
▸ Aux États-Unis, où l’industrie sévit depuis de nombreuses années dans les réserves indiennes Navajo notamment. Découvrez l’interview de Leona Morgan une jeune activiste Dineh du Nouveau Mexique qui lutte contre l’industrie nucléaire pour protéger la terre de son peuple.
http://www.sortirdunucleaire.org/Rencontre-avec-Leona-Morgan
▸ En Suède, où les gisements d’uranium se trouvent dans la région du Storsjön dans le comté du Jämtland, un des neuf län sur lesquels s’étend la nation sami ou laponne. https://geoposvea.hypotheses.org/80
Des retombées positives pour les pays ?
Par ailleurs, l’exploitation de ces ressources ne bénéficie pas du tout aux États concernés car bien souvent Areva/Orano y est exempté de nombreuses taxes comme le souligne ce document d’Oxfam daté de 2015 sur l’accord entre Areva/Orano et le Niger pour l’exploitation des mines de la Somaïr et de la Cominak ainsi que de celle d’Imouraren.
Vous pouvez également consulter le site de l’association Survie qui travaille depuis de nombreuses années sur le sujet : https://survie.org/pays/niger/article/areva-imouraren-un-desastre ainsi qu’écouter le débat diffusé sur Radio Grésivaudan à la suite d’une projection du documentaire "Niger : la bataille de l’uranium" :
Dans le monde, une grande partie des sites d’extraction d’uranium se trouve sur les territoires de peuples autochtones (Touaregs, Aborigènes, Sioux...), qui sont le plus souvent expulsés ou manipulés pour favoriser l’implantation des mines. Ces populations sont marginalisées et rencontrent de nombreuses difficultés à défendre leurs droits, tout cela sans pouvoir bénéficier des capitaux générés par l’industrie minière.
Ces conditions d’exploitation vont à l’encontre de la Déclaration des Nations unies sur le droit des peuples autochtones, qui stipule que ceux-ci doivent pouvoir décider en ce qui concerne l’utilisation des ressources situées sur leurs territoires traditionnels.
Dans les anciennes colonies ▸ L’association Survie qui qui milite contre les formes d’intervention néocoloniales françaises en Afrique a organisé une conférence en ligne pour explorer toutes les conséquences néfastes de l’exploitation de l’uranium sur les populations locales.
▸ Dans cette courte vidéo vous comprendrez comment l’implantation d’Areva s’est passée au Niger et au Gabon :
▸Dans un article résumant leur rapport paru dans la Revue “Sortir du nucléaire“ en 2018, Eric Etoga, juriste du Centre pour l’Environnement et le Développement et David Bayang, juriste à Justice et Paix revenaient sur la situation du Cameroun qui a inscrit l’exploitation de l’uranium dans ses axes de développement et sur les conséquences en matière de droits humains pour les populations locales.
▸ En Australie, où du 21 août au 30 octobre 2011 et à l’invitation de Footprints for peace, deux membres du Réseau "Sortir du nucléaire" ont rencontré et marché contre les mines aux côtés des peuples aborigènes. Découvrez leur périple dans nos pages, ainsi que cette vidéo des Voix de Muckaty d’une dizaine de minutes qui donne la parole aux aborigènes australiens qui refusent l’implantation d’un site de stockage sur leurs terres sacrées :
▸ Aux États-Unis, où l’industrie sévit depuis de nombreuses années dans les réserves indiennes Navajo notamment. Découvrez l’interview de Leona Morgan une jeune activiste Dineh du Nouveau Mexique qui lutte contre l’industrie nucléaire pour protéger la terre de son peuple.
http://www.sortirdunucleaire.org/Rencontre-avec-Leona-Morgan
▸ En Suède, où les gisements d’uranium se trouvent dans la région du Storsjön dans le comté du Jämtland, un des neuf län sur lesquels s’étend la nation sami ou laponne. https://geoposvea.hypotheses.org/80
Des retombées positives pour les pays ?
Par ailleurs, l’exploitation de ces ressources ne bénéficie pas du tout aux États concernés car bien souvent Areva/Orano y est exempté de nombreuses taxes comme le souligne ce document d’Oxfam daté de 2015 sur l’accord entre Areva/Orano et le Niger pour l’exploitation des mines de la Somaïr et de la Cominak ainsi que de celle d’Imouraren.
Vous pouvez également consulter le site de l’association Survie qui travaille depuis de nombreuses années sur le sujet : https://survie.org/pays/niger/article/areva-imouraren-un-desastre ainsi qu’écouter le débat diffusé sur Radio Grésivaudan à la suite d’une projection du documentaire "Niger : la bataille de l’uranium" :
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