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Notre-Dame des Landes

De l’EPR à l’aéroport de Notre-Dame des Landes, reprenons notre avenir en main !

Article publié le 23 décembre 2014



Octobre 2013 - De l’EPR à l’aéroport de Notre-Dame des Landes, reprenons notre avenir en main !

Depuis plusieurs mois, l’offensive contre les opposants à Notre-Dame des Landes fait rage. Violences policières, arrogance et mépris de la part du gouvernement envers tous ceux qui, au-delà du refus de l’"Ayraultport", souhaitent un autre choix de société…



Déjà présent cet été à Notre-Dame des Landes lors du deuxième forum européen contre les grands projets inutiles imposés, le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme sa solidarité avec la lutte des opposants à l’aéroport.

Un très grand nombre d’entre nous, militants antinucléaires, faisons face dans nos luttes à ces grands projets inutiles imposés dont la France regorge… ITER, le chimérique réacteur à fusion destiné à recréer durant quelques secondes la réaction d’un mini-soleil ; l’EPR, cet énorme réacteur qui s’annonce encore plus dangereux que ses prédécesseurs ; le laser Mégajoule, coûteux instrument de mort qui s’élabore dans l’indifférence générale ; le "laboratoire" souterrain de Bure qui ne camoufle même plus un projet d’enfouissement de nos déchets les plus dangereux…

À l’heure où l’on prône l’austérité, le maintien de l’aéroport de Notre-Dame des Landes est un indécent caprice d’élus dont les coûts vont être supportés par la collectivité. C’est une insulte aux autres secteurs appelés à se serrer la ceinture. Il en va de même pour les projets nucléaires. L’explosion des coûts de l’EPR, qui atteignent maintenant 8,5 milliards d’euros, contraste cruellement avec le soutien minimaliste dont bénéficient les énergies renouvelables.

À l’instar de l’"Ayraultport", non justifié par un accroissement fondamental des besoins en déplacements aériens, les réacteurs ITER et EPR ne sont pas légitimés par des besoins réels en électricité.

Sur le tracé de la future ligne Très Haute Tension de l’EPR comme à Notre-Dame des Landes, les opposants font face aux tirs de grenades et aux humiliations policières… Partout, la même logique : répression, achat des consciences, et dépossession de nos vies. Tout cela appelle à un décloisonnement de nos luttes.

Vinci, qui se rêve bétonneur du bocage, a déjà à son actif la construction des deux tours de la centrale de Civaux, dans la Vienne ; il a participé au creusement des galeries du "laboratoire" de Bure, ainsi qu’à l’édification de certaines installations du site de Cadarache. Et surtout, il peut se glorifier d’avoir décroché le marché pour la construction du nouveau sarcophage de Tchernobyl. Beau palmarès !

Mais au-delà de leurs coûts, de leurs impacts néfastes, de leur imposition par la force, l’aéroport de Notre-Dame des Landes et tous ces projets nucléaires sont les emblèmes d’une vision mortifère, basée sur le mirage du "toujours plus". Risque nucléaire, crise climatique, consommation effrénée de ressources… l’humanité aveuglée fonce dans le mur ! Il est urgent d’atterrir et de débrancher. Prendre la seule voie vivable pour l’avenir, celle de la sobriété. De la réévaluation de nos besoins. Repenser notre consommation et notre production d’énergie pour qu’elles soient plus légères, repenser notre manière d’habiter le monde, prendre conscience de ses limites et de sa fragilité. Ne pas laisser derrière nous des hectares stérilisés par le béton ni des tonnes de déchets radioactifs, dont les "services" n’auront finalement bénéficié qu’à une minorité.

Face à l’obstination de ce gouvernement à maintenir ces projets démentiels, nous voulons reprendre notre avenir en main. Ce n’est pas le simulacre de débat sur l’énergie organisé par nos ministres, véritable usine à gaz destinée à préserver le statu quo, qui permettra leur remise en question. De même que les opposants à l’aéroport réoccupent leurs terres, nous proposons d’investir la rue le 9 mars prochain, à Paris, avec une grande chaîne humaine qui encerclera les lieux où se prennent les décisions sur le nucléaire. C’est à nous qu’appartiennent les choix énergétiques, et plus largement les choix sur notre avenir.

Faisons converger nos luttes contre l’aéroport et le nucléaire, pour exprimer ensemble notre volonté d’un autre choix de société et nous réapproprier nos vies !

Déjà présent cet été à Notre-Dame des Landes lors du deuxième forum européen contre les grands projets inutiles imposés, le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme sa solidarité avec la lutte des opposants à l’aéroport.

Un très grand nombre d’entre nous, militants antinucléaires, faisons face dans nos luttes à ces grands projets inutiles imposés dont la France regorge… ITER, le chimérique réacteur à fusion destiné à recréer durant quelques secondes la réaction d’un mini-soleil ; l’EPR, cet énorme réacteur qui s’annonce encore plus dangereux que ses prédécesseurs ; le laser Mégajoule, coûteux instrument de mort qui s’élabore dans l’indifférence générale ; le "laboratoire" souterrain de Bure qui ne camoufle même plus un projet d’enfouissement de nos déchets les plus dangereux…

À l’heure où l’on prône l’austérité, le maintien de l’aéroport de Notre-Dame des Landes est un indécent caprice d’élus dont les coûts vont être supportés par la collectivité. C’est une insulte aux autres secteurs appelés à se serrer la ceinture. Il en va de même pour les projets nucléaires. L’explosion des coûts de l’EPR, qui atteignent maintenant 8,5 milliards d’euros, contraste cruellement avec le soutien minimaliste dont bénéficient les énergies renouvelables.

À l’instar de l’"Ayraultport", non justifié par un accroissement fondamental des besoins en déplacements aériens, les réacteurs ITER et EPR ne sont pas légitimés par des besoins réels en électricité.

Sur le tracé de la future ligne Très Haute Tension de l’EPR comme à Notre-Dame des Landes, les opposants font face aux tirs de grenades et aux humiliations policières… Partout, la même logique : répression, achat des consciences, et dépossession de nos vies. Tout cela appelle à un décloisonnement de nos luttes.

Vinci, qui se rêve bétonneur du bocage, a déjà à son actif la construction des deux tours de la centrale de Civaux, dans la Vienne ; il a participé au creusement des galeries du "laboratoire" de Bure, ainsi qu’à l’édification de certaines installations du site de Cadarache. Et surtout, il peut se glorifier d’avoir décroché le marché pour la construction du nouveau sarcophage de Tchernobyl. Beau palmarès !

Mais au-delà de leurs coûts, de leurs impacts néfastes, de leur imposition par la force, l’aéroport de Notre-Dame des Landes et tous ces projets nucléaires sont les emblèmes d’une vision mortifère, basée sur le mirage du "toujours plus". Risque nucléaire, crise climatique, consommation effrénée de ressources… l’humanité aveuglée fonce dans le mur ! Il est urgent d’atterrir et de débrancher. Prendre la seule voie vivable pour l’avenir, celle de la sobriété. De la réévaluation de nos besoins. Repenser notre consommation et notre production d’énergie pour qu’elles soient plus légères, repenser notre manière d’habiter le monde, prendre conscience de ses limites et de sa fragilité. Ne pas laisser derrière nous des hectares stérilisés par le béton ni des tonnes de déchets radioactifs, dont les "services" n’auront finalement bénéficié qu’à une minorité.

Face à l’obstination de ce gouvernement à maintenir ces projets démentiels, nous voulons reprendre notre avenir en main. Ce n’est pas le simulacre de débat sur l’énergie organisé par nos ministres, véritable usine à gaz destinée à préserver le statu quo, qui permettra leur remise en question. De même que les opposants à l’aéroport réoccupent leurs terres, nous proposons d’investir la rue le 9 mars prochain, à Paris, avec une grande chaîne humaine qui encerclera les lieux où se prennent les décisions sur le nucléaire. C’est à nous qu’appartiennent les choix énergétiques, et plus largement les choix sur notre avenir.

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