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samedi
27
avr
Conférences - Débats

38 ans de Tchernobyl : Soirée d’information sur les risques liés au nucléaire

Paris (75012) - Ile-de-France


Samedi 27 avril 2024


À partir de 18:00

Lieu : EDMP - 8 impasse Crozatier



  • Projection du film « La Bataille de Tchernobyl » (réalisé par Thomas Johnson, Écrit par Thomas Johnson, 2006, 94 min)
  • Buffet
  • Débat sur la relance

Synopsis du film :

« Le 26 avril 1986, 1h23 du matin. Une flamme aux couleurs arc-en-ciel de 1 000 m de haut s’élève dans le ciel d’Ukraine. Le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Le plus grave accident nucléaire de l’histoire vient de se produire. Quelques jours plus tard, une deuxième explosion menace, une explosion nucléaire au coeur de l’Europe, plus puissante qu’Hiroshima. Pendant sept mois, cinq cents mille soldats, mineurs, civils, baptisés depuis « liquidateurs », sont envoyés de toutes les Républiques d’Union soviétique pour se battre, au péril de leur vie, tenter de « liquider » la radioactivité et écarter toute nouvelle menace. Une véritable bataille. Sept mois d’une intensité phénoménale que les survivants ne sont pas près d’oublier… »

DES TRAINS RADIOACTIFS SUR NOS LIGNES !

Le saviez-vous ?

Des trains de matières radioactives (déchets, combustibles et autres) circulent fréquemment sur le réseau ferré de banlieue, RER compris, y compris aux heures de pointe. Régulièrement des trains passent notamment par les gares de Drancy, du Bourget, de Juvisy, Villeneuve-Saint-Georges et Versailles-Chantier, où ils peuvent stationner jusque onze heures d’affilée… Vous en avez donc peut-être déjà côtoyé un, voire plusieurs…

En effet, l’essentiel des déchets radioactifs produits par les 56 réacteurs nucléaires disséminés sur le territoire français convergent en gare de Valognes (Manche) pour être retraités à La Hague. Et il n’y a pas que les déchets : le combustible nucléaire lui aussi doit voyager de son lieu de production à sa centrale d’utilisation. Tout cela, au total, fait pas mal de transports. Ces matières radioactives sont essentiellement transportées par la route et le rail. Il y a 19 000 transports par an.

Regardez une carte du réseau ferré et vous comprendrez qu’ils transitent très souvent par la région parisienne.

Un train peut compter entre deux et douze wagons de matières radioactives. Les plus gros wagons transportent des « châteaux » (les trains dits « Castor »), facilement reconnaissables. Mais il peut y avoir aussi de simples wagons plats bâchés ou des wagons-citernes. La prochaine fois que vous serez immobilisés près d’un train de marchandises, regardez si le logo signalant la présence d’éléments radioactifs y figure (généralement en bas du wagon et pas très gros).

Le nucléaire, ce ne sont pas seulement des centrales, des installations militaires et des usines de fabrication de combustible qui font peser sur nous en permanence la menace d’une catastrophe (comme le 26 avril 1986 à Tchernobyl). Le nucléaire, c’est une production continuelle de déchets dont on ne sait toujours pas quoi faire, mais qui sillonnent la France par route, par mer et par voie ferrée, multipliant les risques de contamination et d’accident.

La seule façon de ne pas aggraver le problème des déchets, c’est de ne plus en produire.

Pas au courant ?

Normal, personne n’est prévenu du passage de ces trains, pas même les élus – sécurité (des matières nucléaires, pas des voyageurs !) oblige… En 2011, le conseil de Paris lui-même en est réduit à émettre un voeu à ce sujet ! Les cheminots non plus ne sont pas prévenus ; seuls les conducteurs des trains concernés sont au courant.

Pas de risque ?

Les parois des wagons arrêtent les rayonnements ionisants, nous dit-on. Oui, mais pas totalement.

D’ailleurs, la SNCF recommande à ses agents de ne pas stationner à proximité des wagons concernés. C’est plus prudent en effet : d’après les calculs du laboratoire indépendant CRIIRAD, en stationnant une demi-heure à moins d’un mètre d’un Castor, on reçoit la dose maximale considérée comme admissible pour une année (1 millisievert par an). D’ailleurs, les policiers qui escortaient les convois vers l’Allemagne (les plus connus, car là-bas, ils mobilisent les opposants) portaient des dosimètres, mais pas les conducteurs de ces trains !

Le nucléaire, c’est la société du secret et du mensonge, et du mépris de la population : on nous impose des risques énormes sans même daigner nous en informer.

Luttons pour un arrêt total et définitif du nucléaire civil et militaire.

Que faire ?

Réagir par tous les moyens, en demandant des comptes aux autorités, à la SNCF notamment, en entrant en contact avec les associations antinucléaires…

Et en participant aux initiatives de lutte antinucléaire autour de chez vous comme ce 27 avril !

Télécharger le tract :

Contact organisation :
antinuk-idf@proton.me

  • Projection du film « La Bataille de Tchernobyl » (réalisé par Thomas Johnson, Écrit par Thomas Johnson, 2006, 94 min)
  • Buffet
  • Débat sur la relance

Synopsis du film :

« Le 26 avril 1986, 1h23 du matin. Une flamme aux couleurs arc-en-ciel de 1 000 m de haut s’élève dans le ciel d’Ukraine. Le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Le plus grave accident nucléaire de l’histoire vient de se produire. Quelques jours plus tard, une deuxième explosion menace, une explosion nucléaire au coeur de l’Europe, plus puissante qu’Hiroshima. Pendant sept mois, cinq cents mille soldats, mineurs, civils, baptisés depuis « liquidateurs », sont envoyés de toutes les Républiques d’Union soviétique pour se battre, au péril de leur vie, tenter de « liquider » la radioactivité et écarter toute nouvelle menace. Une véritable bataille. Sept mois d’une intensité phénoménale que les survivants ne sont pas près d’oublier… »

DES TRAINS RADIOACTIFS SUR NOS LIGNES !

Le saviez-vous ?

Des trains de matières radioactives (déchets, combustibles et autres) circulent fréquemment sur le réseau ferré de banlieue, RER compris, y compris aux heures de pointe. Régulièrement des trains passent notamment par les gares de Drancy, du Bourget, de Juvisy, Villeneuve-Saint-Georges et Versailles-Chantier, où ils peuvent stationner jusque onze heures d’affilée… Vous en avez donc peut-être déjà côtoyé un, voire plusieurs…

En effet, l’essentiel des déchets radioactifs produits par les 56 réacteurs nucléaires disséminés sur le territoire français convergent en gare de Valognes (Manche) pour être retraités à La Hague. Et il n’y a pas que les déchets : le combustible nucléaire lui aussi doit voyager de son lieu de production à sa centrale d’utilisation. Tout cela, au total, fait pas mal de transports. Ces matières radioactives sont essentiellement transportées par la route et le rail. Il y a 19 000 transports par an.

Regardez une carte du réseau ferré et vous comprendrez qu’ils transitent très souvent par la région parisienne.

Un train peut compter entre deux et douze wagons de matières radioactives. Les plus gros wagons transportent des « châteaux » (les trains dits « Castor »), facilement reconnaissables. Mais il peut y avoir aussi de simples wagons plats bâchés ou des wagons-citernes. La prochaine fois que vous serez immobilisés près d’un train de marchandises, regardez si le logo signalant la présence d’éléments radioactifs y figure (généralement en bas du wagon et pas très gros).

Le nucléaire, ce ne sont pas seulement des centrales, des installations militaires et des usines de fabrication de combustible qui font peser sur nous en permanence la menace d’une catastrophe (comme le 26 avril 1986 à Tchernobyl). Le nucléaire, c’est une production continuelle de déchets dont on ne sait toujours pas quoi faire, mais qui sillonnent la France par route, par mer et par voie ferrée, multipliant les risques de contamination et d’accident.

La seule façon de ne pas aggraver le problème des déchets, c’est de ne plus en produire.

Pas au courant ?

Normal, personne n’est prévenu du passage de ces trains, pas même les élus – sécurité (des matières nucléaires, pas des voyageurs !) oblige… En 2011, le conseil de Paris lui-même en est réduit à émettre un voeu à ce sujet ! Les cheminots non plus ne sont pas prévenus ; seuls les conducteurs des trains concernés sont au courant.

Pas de risque ?

Les parois des wagons arrêtent les rayonnements ionisants, nous dit-on. Oui, mais pas totalement.

D’ailleurs, la SNCF recommande à ses agents de ne pas stationner à proximité des wagons concernés. C’est plus prudent en effet : d’après les calculs du laboratoire indépendant CRIIRAD, en stationnant une demi-heure à moins d’un mètre d’un Castor, on reçoit la dose maximale considérée comme admissible pour une année (1 millisievert par an). D’ailleurs, les policiers qui escortaient les convois vers l’Allemagne (les plus connus, car là-bas, ils mobilisent les opposants) portaient des dosimètres, mais pas les conducteurs de ces trains !

Le nucléaire, c’est la société du secret et du mensonge, et du mépris de la population : on nous impose des risques énormes sans même daigner nous en informer.

Luttons pour un arrêt total et définitif du nucléaire civil et militaire.

Que faire ?

Réagir par tous les moyens, en demandant des comptes aux autorités, à la SNCF notamment, en entrant en contact avec les associations antinucléaires…

Et en participant aux initiatives de lutte antinucléaire autour de chez vous comme ce 27 avril !

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